Recettes naturelles contre les mouches

Recettes naturelles anti-mouches

L’hiver est terminé, nous pouvons souffler ! Ou presque, car c’est la période où les insectes apparaissent. Les mouches et insectes sont porteurs de bactéries, et peuvent vite rendre votre cheval sur les nerfs. Pour mener la guerre contre les insectes, il vous est possible de vous procurer des sprays commerciaux, ou vous tourner vers des solutions naturelles en concoctant vos propres préparations.

L’ail et le vinaigre dans la nourriture

Beaucoup se tournent d’abord vers l’alimentation du cheval pour repousser les insectes : en ajoutant de l’ail dans la nourriture. Il est néanmoins recommandé de ne pas dépasser certaines doses (30g par jour maximum pour un cheval d’un poids de 500 kg), certaines études ayant révélé qu’une alimentation excessive d’ail peut être nocive.

Le vinaigre de cidre est un ingrédient commun des recettes anti-mouches. Il est possible d’en ajouter dans sa nourriture pour rendre le cheval moins attrayant pour les insectes. Comment ? En ajoutant du vinaigre de cidre à son eau ou à sa ration, et le combiner à de l’ail écraser ou en poudre.

Huiles essentielles

Les huiles essentielles réputées sont l’huile essentielle de lavande, d’eucalyptus et de citronnelle. Toutes se trouvent facilement en pharmacie ou épiceries bio.

Attention, la menthe pouliot est souvent l’un des ingrédients courants des insectifuges, mais elle est toxique et donc déconseillée dans les recettes anti-mouches pour les chevaux.

Une recette anti-mouches à base d’eau (avec l’huile Avon Skin So Soft)

  • 20 cl d’eau
  • 40 cl de vinaigre de cidre
  • 20 cl d’huile Avon Skin So Soft
  • 1 cuillère à soupe de citronnelle
  • 1 cuillère à soupe d’eucalyptus

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre. Cette recette peut être vaporisée directement sur le cheval, notamment sur la tête.

Une recette à base d’huile contre les mouches (idéale tête)

  • 40 cl d’huile minérale
  • 10 cl de jus de citron
  • 2 cuillères à café d’huile de citronnelle
  • 2 cuillères à café d’huile d’eucalyptus
  • 2 cuillères à café de liquide vaisselle au citron
  • 10 cl de glycérine (facultatif)

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre en agitant bien.

Vaporiser le répulsif sur un chiffon et essuyer la tête du cheval avec le chiffon. Ne pas toucher le contour des yeux. Si votre cheval a une peau rose, il est préconisé de mettre de la crème solaire et de laisser sécher avant d’appliquer répulsif.

Une recette de spray lavande anti-mouches

  • Quatre doses d’alcool (type vodka) ou d’eau
  • Une dose d’huile de lavande

Cette recette a l’avantage de sentir aussi bon. Les mélanges à base d’alcool sèchent néanmoins plus vite que ceux à base d’eau.

Un bon nettoyage de printemps avant de se lancer !

Avant de commencer vos préparations, prenez le temps de nettoyer le box du cheval et de traiter vos prés à l’aide de répulsifs naturels afin de réduire le nombre d’insectes.

Et vous, quelles sont vos astuces ?

Les équipements pour le cheval en hiver

L’hiver, synonyme de froid, pluie, gel et neige, n’est pas la saison la plus agréable pour monter à cheval. Mais ce n’est pas une raison pour laisser votre cheval au repos durant plusieurs mois. Voici quelques conseils pour aborder sereinement la période hivernale, ainsi que nos recommandations concernant les équipements pour le cheval en hiver.

Les équipements pour le cheval au travail

Le couvre-reins

Le couvre-reins est l’équipement indispensable pour votre cheval en hiver si ce dernier est tondu. En effet, lors de l’échauffement et de la récupération, le couvre-reins permet d’éviter les trop grandes variations de température.

Les équipements du cheval en hiver

Il existe deux types de couvre-reins :

  • Polaire : plus ou moins chaud selon le grammage, il est utilisé par temps froid sur des chevaux tondus
  • Imperméable : plus léger, il est utilisé par temps de pluie ou de neige sur un cheval non tondu, et doublé d’une polaire pour un cheval tondu

La chemise de marcheur

Elle remplit les mêmes fonctions que le couvre-reins, mais sera très utile pour les séances de longe ou de marcheur puisqu’elle n’a pas besoin d’être accrochée à la selle. Plus ou moins épaisse, doublée polaire ou non, elle protège le cheval du froid lors des séances non montées.

Les fers

Il n’est pas recommandé de monter dans une carrière couverte de neige, surtout lorsque celle-ci est gelée. Cependant, vous pouvez être tenté de partir en balade sur des chemins enneigés.

Pour les chevaux ferrés, il est primordial d’éviter l’accumulation de neige sous les pieds. Afin d’éviter ce problème, plusieurs équipements sont disponibles : semelles anti-neige en caoutchouc posées par le maréchal, ressort anti-neige amovible à enlever après chaque utilisation, crampons…

Les chevaux non ferrés n’ont pas ce problème, la forme naturelle du pied permet d’évacuer la neige à chaque foulée.

Les équipements pour le cheval au repos

Au pré

Les chevaux vivant au pré et non tondus peuvent être laissés sans couverture en hiver.

Contrairement aux idées reçues, il sera plus agréable pour votre cheval d’être découvert, plutôt qu’avoir une couverture mal ajustée, mouillée, ou ne laissant pas passer la transpiration.

Si vous voulez tout de même couvrir votre cheval au pré (cheval âgé, malade, ou météo extrême…), choisissez une couverture imperméable, respirante, résistante, et garantissant une grande liberté de mouvement. Une chemise imperméable, assez légère (entre 60 et 200 grammes) est l’idéal peut être suffisante selon le cas.

Au box

Un cheval vivant au box aura dans certains cas besoin d’une couverture en hiver, par exemple s’il est tondu. Les couvertures d’écurie ne sont pas nécessairement imperméables et sont à adapter selon la température extérieure et la tonte de votre cheval.

Dans le cas où votre cheval sort au paddock la journée, il vous faudra prévoir une deuxième couverture, plus épaisse et imperméable. Une couverture entre 300 et 600 grammes est l’idéal pour un cheval tondu et sorti au pré.

Le neckcover (protection d’encolure)

Équipement complémentaire des couvertures, le neckcover assure un confort supplémentaire à votre cheval, qu’il vive au pré ou au box. Adapté au grammage de la couverture, il évite toute perte de chaleur au niveau de l’encolure.

La différence entre résistance et grammage d'une couverture de cheval

Quelle est la différence entre le grammage et la résistance ?

Le grammage d’une couverture (g) exprime l’apport en chaleur apporté au cheval : plus il est élevé, et plus il tiendra chaud.

La résistance (deniers) indique la qualité du tissage de la couverture : plus il y a de deniers, plus elle est résistante (et conviendra mieux si votre compagnon aime s’agiter !).

Réglementation de l’attelage payant

L’usage d’un attelage permet de transporter des passagers. On parle d’attelage rémunéré dès lors que ce transport est effectué moyennant un rétribution financière. C’est une activité qui se développe notamment pour des circuits touristiques dans les centres-villes ou lors de festivités (mariages, fêtes locales, spectacles…). Toutefois, il existe une réglementation propre à l’attelage rémunéré.

La réglementation concernant le meneur de l’attelage

Il faut rappeler que le meneur n’est pas un cavalier mais un conducteur destiné à circuler sur la chaussée. En ce sens, il est soumis au respect du code de la route, y compris concernant la consommation d’alcool.

À savoir : Lorsque l’on est à cheval, on est également soumis au Code de la route, comme tout « conducteur ». Cependant, lorsque l’on est à pied à côté de son cheval, on est considéré comme« piéton ».

Il n’existe pas de qualification ou permis de conduire spécifique à la conduite d’un attelage sur la route. Cependant, le retrait du permis de conduire classique entraîne l’interdiction de mener un attelage.

Un niveau minimum de formation en matière d’attelage est tout de même requis. Le Galop 5 Attelage délivré par la FFE autorise la conduite d’un attelage tracté par un seul cheval, tandis que le Galop 8 Attelage autorise de mener un véhicule attelé en paire. Il existe également des formations spécifiques (comme la formation Meneur Accompagnateur du Tourisme Équestre).

La réglementation concernant le véhicule attelé

Comme pour les meneurs, les véhicules attelés sont soumis aux prescriptions du code de la route : respect des feux, règles de priorité, stop, sens de circulation…).

  • Un attelage ne peut comporter plus de 4 chevaux en file et 3 chevaux de front (soit plus de 2,95 mètres en largeur).
  • Les Véhicules à Traction Animale doivent être muni d’un dispositif de freinage.
  • Entre la tombée et le lever du jour, un attelage en mouvement doit utiliser les feux suivants afin d’être visible à une distance de 200 m : à l’avant, un feu blanc, et à l’arrière, un feu rouge. Les indicateurs de directions ne sont pas encore obligatoires.
  • Outre les feux, les véhicules attelés doivent disposer de 2 catadioptres rouges à l’arrière (visibles, triangulaires, et homologués). Par ailleurs, le véhicule, mais aussi le meneur et les chevaux doivent être visibles et signalés par des bandes réfléchissantes.

L’importance d’une assurance pour l’attelage rémunéré

L’attelage rémunéré est une activité professionnelle au même titre qu’un centre équestre ou un élevage.

Cette activité requiert donc d’avoir une forme juridique pour encaisser les prestations et la souscription d’une Responsabilité Civile professionnelle. Celle-ci permettra de couvrir les potentiels dommages corporels ou matériels causés parle cheval ou la calèche. En effet, en circulant sur la chaussée, un attelage peut rencontrer piétons, cyclistes, automobilistes… Les accidents, bien que rares, peuvent arriver. Faites un devis d’assurance en un clic !

Le cheval en hiver : risques et conseils

L’hiver est une période compliquée, aussi bien pour les cavaliers que les chevaux. Le froid, auquel s’ajoute la neige selon les régions, rend difficile la pratique de l’équitation. Savez-vous vraiment quels sont les risques pour le cheval en hiver ?

Les risques pour le cheval en hiver

La résistance au froid

Le cheval est naturellement fait pour vivre dehors et résister au froid. Entre +5°C et + 25°C, il peut réguler sans problème sa température interne. Cet intervalle est appelé “zone de neutralité thermique”. Et si le cheval est habitué à vivre dans une région froide,  sa zone de neutralité thermique se situe entre –15°C et +10°C.

Plus que le froid, ce sont donc la pluie, la neige et le vent les véritables ennemis !

Mais il ne faut pas oublier que les chevaux ne sont pas tous égaux face aux températures basses de l’hiver. Selon la race, l’âge, l’état de santé ou les habitudes de vie, la résistance au froid peut varier et avoir des conséquences sur la santé.

Les terrains glissants

À cause du gel, de la pluie et de la neige, les sols (prés, chemins, ou carrières) sont très glissants en hiver. Les fers deviennent alors un danger potentiel pour le cheval, puisqu’il pourra glisser plus facilement.

L’alimentation du cheval en hiver

Les besoins énergétiques du cheval sont multipliés en hiver. Prenez donc quelques précautions concernant son alimentation pour mieux l’aider à affronter le froid. En effet, l’hiver est une période rude pouvant conduire à un amaigrissement supplémentaire du cheval.

Il est également très important de veiller à ce que les abreuvoirs ne gèlent pas lors de températures très basses. De plus, les chevaux n’aiment généralement pas l’eau très froide.

Pour en savoir plus : notre article dédié à l’alimentation du cheval en hiver.

Nos conseils pour votre cheval en hiver

  • Faites des séances peu intensives et séchez bien votre cheval avant de le remettre au pré. En effet, les chevaux non tondus transpirent vite et risquent d’attraper froid.
  • Les crampons sont une solution si vous montez souvent en dehors d’une carrière.
  • Disposez du foin à volonté et augmentez le volume des rations.
  • Vous pouvez ajouter des compléments alimentaires (huile, mash, vitamines…).
  • Mettez une pierre à sel à disposition pour  inciter votre cheval à boire (valable toute l’année).
  • Comme à toutes les saisons, mais encore plus en hiver, veillez à ce que les vermifuges soient à jour, surtout pour les chevaux au pré.
  • La boue présente dans les paddocks peut être à l’origine de l’apparitions de gale de boue ou de crevasses. Ces dernières sont difficiles à guérir, pensez donc à surveiller donc les membres de vos chevaux en hiver.
  • Pour les chevaux vivant au pré, un abri naturel ou artificiel peut s’avérer utile.

Comment transformer un camion VL en camion porte chevaux ?

Pour tout cavalier ou propriétaire, le transport de son cheval est une étape obligatoire, que ce soit pour un changement d’écurie, une visite à la clinique ou bien les sorties en compétition. Transformer un camion VL d’occasion en camion porte-chevaux est une des opportunités qui s’offrent à vous.

Il est possible de réaliser cet aménagement soi-même ou bien de le confier à un professionnel. Si vous choisissez la première option, des sites internet spécialisés proposent à la vente l’ensemble des pièces détachées indispensables. Toutefois, il est important d’effectuer cette transformation en respectant certaines règles de sécurité et d’hygiène afin de garantir les meilleures conditions de transport à votre cheval.

Les critères pour transformer un camion VL en camion porte-chevaux

Tout véhicule destiné au transport d’équidés doit répondre aux critères suivants :

  • Eviter les blessures et souffrances et assurer la sécurité des chevaux.
  • Protéger le cheval contre les intempéries, les températures extrêmes et leurs variations.
  • Éviter que les animaux puissent s’en échapper ou tomber, sans pour autant que leurs mouvements soient entravés.
  • Présenter une aération suffisante selon l’espace destiné à accueillir les chevaux.
  • Pouvoir facilement nettoyer et désinfecter le camion porte-chevaux.

Quels aménagements faut-il prévoir ?

Pour cela, vous devrez réaliser les aménagements suivants :

  • Installer des cloisons afin de séparer les équidés.
  • Mettre un plancher antidérapant de type Granilastic.
  • Placer des protections latérales en caoutchouc.
  • Installer un équipement de chargement et de déchargement (pont arrière ou latéral)
  • Disposer des volets d’aérations adaptables à la température extérieure.
  • Vous pouvez également équiper votre camion d’un système d’éclairage intérieur et de ventilation, ainsi que d’une caméra de surveillance des chevaux reliée au tableau de bord.

Enfin, il est également nécessaire de penser à choisir des matériaux légers au risque de dépasser le PTAC (poids total autorisé en charge) autorisé sur ce type de véhicule et inscrit sur sa carte grise.

Par ailleurs, durant le transport, le cheval peut ressentir un stress et une fatigue supplémentaire. Il est donc nécessaire, en plus de réaliser des aménagements de qualité, d’adopter une conduite souple afin d’assurer le confort de votre cheval.

Quelles démarches faut-il effectuer lorsqu’on transforme un camion en porte-chevaux ?

La transformation d’un camion VL en camion porte-chevaux nécessite la modification de la carte grise du véhicule, pour un passage de Fourgon à Bétaillère. Le coût est identique à celui de l’immatriculation d’un véhicule d’occasion si la transformation est faite après acquisition mais avant immatriculation.

Pour en établir la demande, il est nécessaire de vous munir du procès-verbal de réception à titre isolé (RTI) délivré par la Dreal ou d’un certificat de carrossage.

La modification du véhicule sans mise à jour de la carte grise peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 750 €. De plus, le contrôle technique fera apparaître une anomalie.

Créer son entreprise équestre sous le statut d’activité agricole : la réglementation

Depuis 2005, la plupart des activités de la filière équine sont reconnues en tant qu’activités agricoles et définies dans le code rural. La réglementation à suivre est donc précise pour créer son activité équestre sous le statut d’activité agricole.

Quelles activités sont concernées par le statut d’activité agricole ?

Les activités liées aux équidés sont nombreuses :

Élevage, installation d’un centre équestre, entrainement de chevaux de courses, débourrage, dressage, entraînement des chevaux de sport ou de loisir… Toutes ces activités sont reconnues sous le statut agricole.

Au contraire, les spectacles équestres, l’enseignement de l’équitation sans fourniture des chevaux ou les prestataires de services (maréchaux, vétérinaires…) sont exclus de cette définition.

La réglementation relative à la création d’une activité équestre en activité agricole

L’installation d’une activité équestre doit avoir un caractère professionnel et est soumise à de nombreuses réglementations :

  • L’inscription au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) est nécessaire pour la création d’une activité. L’affiliation à la MSA (régime social agricole) en découle.
  • L’autorisation d’exploitation des biens agricoles est à demander auprès de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM).
  • La déclaration d’ouverture est quant à elle à effectuer auprès de la Direction départementale de la Cohésion Sociale et de la protection de la population.
  • Les établissements recevant du public (ERP) doivent faire également une déclaration d’ouverture à la mairie et respecter des règles de sécurité et d’accessibilité spécifiques.
  • L’identification des équidés est obligatoire et est gérée par les Haras Nationaux via la base SIRE. La déclaration du lieu de détention des équidés est, elle aussi, obligatoire. La démarche se fait auprès de l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation (IFCE).
  • Les bâtiments abritant des équidés sont soumis au Règlement Sanitaire Départemental (RSD) qui fixe les normes environnementales et les distances d’éloignements des habitations, cours d’eau…
  • La gestion sanitaire des installations est stricte et un registre sanitaire des animaux doit être tenu à jour.
  • D’autres déclarations sont spécifiques à l’installation d’un centre équestre dispensant un enseignement, cartes professionnelles d’éducateur sportif notamment.
  • Enfin, une assurance Responsabilité Civile professionnelle doit être souscrite au démarrage de l’activité.

Le Guide pour créer son activité d’élevage équestre

Ce document, réalisé par la Chambre d’agriculture de Bretagne, donne des indications complètes sur la création d’une activité équestre. Le coût des investissements liés aux infrastructures ainsi que les charges d’une telle exploitation sont également indiqués.

Concours : 5 entrées pour Equita’Lyon à gagner !

Equita Longines vous attend pour une nouvelle édition du 31 octobre au 4 novembre 2018 à Eurexpo (Lyon) !

Des compétitions, des soirées sport et spectacles, 140 000 m² d’exposition dédiée au cheval et 802 exposants et éleveurs, les plus grandes références du marché équestre.

Parmi eux, Equitanet, qui vous attend avec de nombreuses surprises au stand J70.

 

Vous n’avez pas encore vos entrées ?

Pas de panique, du 12 au 22 octobre, Equitanet vous fait gagner 5 entrées sur Facebook.

12

Bonne chance !

Comment devenir pension de chevaux ?

Les particuliers sont nombreux à souhaiter prendre en pension des chevaux sur leur terrain. Cependant, il existe certaines règles à respecter pour devenir pension de chevaux.

La réglementation en vigueur pour devenir pension de chevaux

Même si la pratique est courante, vous ne pouvez légalement pas prendre des chevaux en pension sans déclarer votre activité. En effet, la pension de chevaux appartient à la réglementation de la législation rurale liée aux activités agricoles.

Vous pouvez déclarer votre entreprise sous différents statuts (en nom propre, en SARL, en association…).

L’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés, matérialisée par l’attribution du numéro SIREN délivré par l’INSEE, est, elle aussi, capitale.

De plus, une pension accueillant des chevaux exclusivement au pré est moins contraignante au niveau des formalités. En effet, un permis de construire doit être demandé à la mairie pour la construction de toute infrastructure (box, abris…).

Les garanties d’assurance pour les pensions de chevaux

Les obligations ci-dessus concernent tous les détenteurs d’équidés, particuliers comme professionnels. Elles sont indispensables pour souscrire une assurance pension de chevaux.

En tant que pension de chevaux, vous êtes gardien des chevaux confiés. Ce qui signifie que vous êtes responsable en cas dommage causés par les chevaux. Vous êtes également responsable en cas de blessure suite à une faute professionnelle de votre part.

Il est donc recommandé de contracter une assurance Responsabilité Civile professionnelle « pension de chevaux ». Elle couvrira l’ensemble des risques liés à la garde du cheval.

De plus, si vous accueillez des chevaux en pension sans immatriculer votre entreprise et/ou sans demander de contrepartie financière, vous ne pourrez pas être assuré. Mais le gardien est malgré tout désigné comme responsable des risques de dommage.

Outre ces exigences administratives, devenir pension de chevaux requiert un minimum de connaissances sur les chevaux, leur alimentation, les potentiels problèmes de santé… Et bien sûr, cela demande une plus ou moins grande disponibilité selon le nombre de chevaux accueillis et les installations disponibles (box, douches, carrières…). Tenez également d’un un registre d’entrée et sorties des animaux, et faites suivre votre activité par un vétérinaire sanitaire référent.

Les étapes du travail en liberté

Les étapes du travail en liberté

Le travail en liberté, également appelé travail à pied, attire de plus en plus de cavaliers. Mais il s’avère être plus difficile que l’on ne le pense, et étapes du travail en liberté sont nombreuses avant d’arriver au résultat voulu.

Voici nos conseils et des exercices de base permettant d’aboutir à un réel travail en liberté.

Quelques conseils avant de commencer le travail en liberté

Avant de se lancer dans un quelconque exercice de travail en liberté, il est nécessaire de nouer une relation de confiance avec votre cheval. Celui-ci doit également vous respecter et ne pas vouloir dominer lorsque vous êtes à ses côtés.

La voix est l’aide naturelle la plus utilisée dans le travail en liberté. Votre cheval sera plus réceptif à vos indications si vous avez déjà l’habitude de l’utiliser à cheval. Toutefois, des aides artificielles comme un stick et/ou une chambrière sont très utiles. Celles-ci ne doivent pas être utilisées pour faire peur à votre cheval, mais bien pour appuyer une demande, d’où l’importance de désensibiliser votre cheval au stick ou tout autre objet.

Un environnement externe calme favorise la concentration de votre cheval. Placez-vous idéalement dans un rond de longe fermé, où le cheval ne sera pas attiré par ce qui se passe autour.

Maîtriser le travail en longe avant de débuter le travail en liberté

Le travail en longe est la première étape vers le travail en liberté. Il vous permettra d’instaurer les règles de bases avant de vous passer de la longe.

  • Apprenez à votre cheval à tourner en longe aux 3 allures, en filet puis en licol.
  • Lorsque vous demandez une transition, remplacez de plus en plus les aides artificielles par la voix.
  • Une fois que cela est acquis, vous pouvez détacher la longe et effectuer le même travail. Assurez que votre cheval respecte le diamètre de votre cercle sans revenir vers vous.

Un exercice de base : le « stick to me »

Cet exercice peut s’effectuer dans un rond de longe pour commencer. Il peut ensuite s’étendre à un manège ou même une carrière afin d’avoir plus d’espace.

Le principe est simple, votre cheval doit vous suivre partout et pouvoir lorsque vous faites de même.

  • Gardez licol et longe pour vous aider au départ. Marchez et incitez le cheval à vous suivre par un ordre vocal. Arrêtez-vous et accompagnez votre ordre vocal par une légère tension sur la longe afin que votre cheval s’arrête sa »&ns vous dépasser.
  • Commencez sur des lignes droites avant d’intégrer des courbes et autres figures plus complexes.
  • Ces étapes devraient être vite assimilées. Vous pourrez alors effectuer le même travail en liberté, puis au trot, voir au galop, et ajouter le reculer, l’immobilité…

Le travail en liberté peut se décliner à l’infini

Il existe de nombreux exercices correspondant à différents degrés de difficulté à mettre en place au fur et à mesure de votre progression.

  • Les exercices dits de « mobilisation » : une simple pression sur votre cheval doit suffire pour s’arrêter, reculer, tourner, demander un déplacement des épaules, des hanches …
  • Les exercices dits de « maniabilité » consistent à faire passer votre cheval dans des dispositifs matérialisés par des barres et des plots (passage étroit, slaloms…) ou encore sur une bâche.

Ne vous découragez pas si vous n’obtenez pas immédiatement les résultats escomptés. Le travail en liberté demande beaucoup de patience et de persévérance, et n’oubliez pas de récompenser votre cheval !

Les bienfaits du miel sur les chevaux

Les bienfaits du miel sur les chevaux

Nous connaissons tous les bienfaits du miel sur notre santé, notamment en cas de rhume ou maux de gorge. Mais savez-vous que le miel a également de nombreux bienfaits sur les chevaux ? Nous vous dévoilons ses principales vertus !

Quels sont les bienfaits du miel ?

Le miel dispose de propriétés antibactériennes qui diminuent le risque d’infection des plaies.
Il soulage les brûlures et permet une cicatrisation rapide puisqu’il favorise la formation de tissus sains.
Il diminue les démangeaisons causées par les piqûres d’insectes.
Ajouté à l’alimentation, c’est une source de vitamines et minéraux plus ou moins importante en fonction de la qualité du miel.
Il renforce le système immunitaire dans son ensemble et facilite la digestion.
Enfin, ses vertus apaisantes permettent de calmer ta19 toux ou la nervosité de votre cheval.

Comment l’utiliser ?

  • Après avoir désinfecter une plaie, appliquez une épaisse couche de miel et recouvrez si possible d’un bandage.
  • Une ou deux cuillères mélangées à la ration pourront faciliter la prise de médicaments.

Quelles sont les précautions à prendre ?

Le miel reste un remède naturel utilisé en cas de symptômes et plaies sans gravité. Mais n’oubliez pas de demander conseil à votre vétérinaire.

Accordez une grande importance à la provenance du miel. Choisissez une production locale, française, et de préférence biologique. Dans le cas contraire, les pesticides ou additifs qu’il contient pourraient altérer ses bienfaits.

Sachez également que tous les miels ne se valent pas. Lavande, tilleul, eucalyptus… chacun a ses propres propriétés. Mais le miel guérisseur par excellence reste celui de thym.

Vrai remède de grand-mère, le miel vous sera donc utile dans bien des situations !
Vous n’avez alors plus d’excuse pour ne pas ajouter un pot de miel dans votre trousse de secours !