cheval mutilé

Chevaux mutilés : La mystérieuse affaire qui inquiète les cavaliers

Depuis plusieurs semaines, une vague de stress inonde le monde équestre suite au recensement de nombreux actes de cruauté sur des équidés en France. Oreilles coupées, lacérations, mutilations diverses et assassinats, l’inquiétude monte auprès des propriétaires de chevaux. 

Historique des agressions d’équidés

Les premiers cas répertoriés en France

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce phénomène n’est pas nouveau. En effet, le premier cas a eu lieu en 2014 et s’est déroulé dans la Loire. 

L’équidé retrouvé décédé par ses propriétaires, présentait une oreille sectionnée ainsi que des mutilations d’un globe oculaire et des mamelles. Par ailleurs durant la même nuit, d’autres animaux (deux brebis et un mouton) furent sauvagement tués.

Un rituel satanique est à l’époque évoqué, en raison du type de mutilations réalisées et de la date (quelques jours avant la Saint Winebald, une fête satanique).

Par la suite, plusieurs cas isolés ont également été répertoriés (dans le Lot et le Puy-de-Dôme), en novembre 2017, décembre 2018 et juin 2019. Ces faits montrent de nombreuses similitudes avec celui de 2014, comme la présence là encore d’une oreille coupée, les animaux ayant tous été trouvés sans vie.

Une recrudescence des mutilations en 2020

Tout s’accélère en 2020, avec l’apparition de nouveaux cas dès le mois de février. La localisation géographique des phénomènes est si large qu’ils sont constatés quasiment sur tout le territoire français. Plus de 30 agressions au total cette année, dont une vingtaine rien qu’en août. 

Les mutilations quant à elles évoluent. Au début chirurgicales, les lésions mentionnées tendent à devenir plus grossières. Si l’oreille sectionnée reste assez fréquente, de nombreuses blessures sont faites au cou, aux yeux, aux flancs, aux membres, et aux parties génitales. Les animaux ne sont pas systématiquement mis à mort, même si dans la majorité des cas en raison de l’importance des plaies, l’intention de tuer est bien présente. 

La variabilité des modes opératoires laisse à penser que ces actes ne relèvent pas d’un seul et même individu. La psychose gagne depuis les propriétaires de chevaux, qu’ils soient professionnels ou particuliers.

Des cas similaires à l’étranger

Quelques affaires semblables ont également été déclarées dans les pays limitrophes. Celles-ci ont amené les enquêteurs à constater que des précédents avaient aussi eu lieu à l’étranger. C’est par exemple le cas de celui que la presse surnommait « l’éventreur de chevaux », qui sévissait au Royaume-Uni durant les années 80 et 90. Là encore, les preuves et indices étant quasi inexistants, de nombreuses thèses étaient évoquées (entre autres celle de l’intervention de plusieurs individus isolés). Mais l’enquête n’a malheureusement jamais abouti. 

Où en sont les enquêtes en France ?

Pour le moment, aucune piste n’est exclue. En effet, les sévices ont lieu la plupart du temps la nuit, alors que les animaux victimes ne bénéficient pas d’une surveillance rapprochée de leur propriétaire. Ne disposant pas de traces ADN exploitables, de témoignages concrets concernant l’identité des agresseurs, ni de photos ou de vidéos, il est difficile pour la police de faire son travail.

Les 153 enquêtes en cours ont été ouvertes localement. Mais depuis peu, elles sont suivies par la Police Judiciaire, le Service Central du Renseignement Territorial (SCRT) ainsi que l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP). 

Les recherches ont pu avancer en raison de l’attaque de la nuit du 24 au 25 août au Ranch de l’Espoir dans l’Yonne. Le propriétaire de ce refuge pour animaux a surpris 2 individus qui, armés d’une serpette et non cagoulés, ont tenté de s’en prendre à lui ainsi qu’à ses chevaux. Il s’en est sorti avec une blessure au bras, ses équidés présentant quelques plaies. Ayant vu l’un de ses assaillants, la victime a pu établir un portrait-robot largement diffusé par la suite sur les réseaux sociaux. 

Malheureusement, il n’y a pour le moment toujours aucun indice concret sur l’identité et les motivations des agresseurs. Néanmoins, les moyens mis en œuvre pour tenter de les trouver sont conséquents : sensibilisation dans les territoires, drones, hélicoptères de surveillance, bornage téléphonique, analyses ADN et scientifiques sont en effet déployés. 

La solidarité entre propriétaires de chevaux

Les détenteurs et amoureux d’équidés font preuve d’une forte solidarité. De nombreux groupes sur les réseaux sociaux ont vu le jour pour relayer les informations importantes et les alertes. C’est notamment le cas de « Justice pour nos chevaux », créé sur Facebook par la propriétaire d’une des juments tuées durant le mois d’août et rassemblant plus de 20.000 membres.

L’entraide est également très présente pour surveiller les pâtures. Les nomades (tels que les camping-caristes) proposent leurs services afin de garder les animaux gracieusement et les voisins font généralement preuve d’une vigilance accrue.

Des patrouilles sont organisées dans de nombreuses régions afin de traquer les agresseurs et rodeurs. La gendarmerie les tolère, mais rappelle à ne pas se faire justice soi-même et surtout ne pas intervenir et prévenir les autorités lors de toute activité suspecte.

Néanmoins, elle craint aussi les potentiels débordements, l’inquiétude et la colère chez les propriétaires les poussant dans certains cas à s’armer de fusils durant ces rondes. D’ailleurs, cette angoisse grandissante alimente la propagation de fausses informations, en particulier sur les réseaux sociaux.

Quelles recommandations pour les propriétaires d’équidés ?

La Gendarmerie Nationale recommande vivement aux propriétaires de surveiller quotidiennement leurs équidés afin d’assurer une présence régulière auprès des animaux, vérifier qu’aucune intrusion douteuse n’ait eu lieu et dissuader les agresseurs. 

Il est préférable d’éviter de laisser le licol aux chevaux pour qu’ils ne deviennent pas des proies trop faciles. 

L’installation de caméras de chasse peut également s’avérer utile afin d’être alerté en cas de mouvements étranges, mais aussi pour prendre des photos ou des vidéos dans le but d’approfondir les enquêtes.

Il est important de rester vigilant face à ces gestes et de signaler tout comportement suspect ou tout acte malveillant en appelant le 17.

Quelles sont les sanctions encourues ?

Suite à ces attaques, de nombreux acteurs de l’équitation ont été profondément touchés, et c’est bien sûr le cas de l’ensemble de l’équipe d’Equitanet.

Certains organismes ont décidé de se porter partie civile au côté des propriétaires des chevaux victimes, tels que la Fédération Française d’Equitation, l’Ordre des Vétérinaires, la Société Nationale pour la Défense des Animaux, la Fondation Brigitte Bardot et 30 Millions d’Amis pour ne citer qu’eux.

Pour acte de cruauté commis sur un animal, les agresseurs encourent deux ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende.

Covid-19

Covid-19 : une question sur votre assurance ou sur la situation ? Contactez-nous !

Suites aux mesures prises par le gouvernement samedi soir concernant le Covid-19, toute l’équipe d’Equitanet reste à votre disposition par téléphone ou par email pour toute question.

Nous avons aménagé nos conditions de travail afin de pouvoir continuer à vous accompagner au quotidien du mieux que nous le pouvons.

Toute l’équipe d’Equitanet

Une question ? Contactez-nous !
contact@equitanet.com

[Concours terminé] Gagne ton entrée pour Equita Lyon 2019 !

Equita Longines vous attend pour une nouvelle édition du 30 octobre au 3 novembre 2018 à Eurexpo (Lyon) !

Cette année, 140 000 m² d’exposition dédiée au cheval, 804 exposants et éleveurs, les plus grandes références du marché équestre et des compétitions, des soirées sport et spectacles vous attendent pendant ces cinq jours !

Retrouvez Equitanet au stand J90 !

Vous n’avez pas encore vos entrées ?

Pas de panique, du 12 au 20 octobre, Equitanet vous fait gagner 5 entrées sur Facebook.

🍀 JEU CONCOURS 🍀Gagne ton entrée pour Equita Longines !5 entrées à gagner ! Retrouvez-nous au stand J90 🐴Pour…

Publiée par EQUITANET ASSURANCES sur Samedi 12 octobre 2019

Bonne chances à tous·tes ! 🤞🍀

Assurance cheval : choisir une assurance généraliste ou spécialisée ?

Beaucoup de propriétaires de chevaux s’interrogent sur la nécessité d’assurer leur animal. Car même si ce n’est pas obligatoire, un cheval peut s’assurer.

On peut garantir son équidé pour les dommages qu’il pourrait causer à autrui (Responsabilité Civile) mais également pour ceux qu’il pourrait subir (décès, accident, maladie…).

Aussi, deux options sont possibles : faire confiance à son assureur généraliste ou se tourner vers une assurance spécialisée dans le monde équestre.

Assurance généraliste ou spécialisée pour son cheval : quelles différences ?

Pour garantir votre cheval, vous pouvez vous rapprocher de votre assureur généraliste. Ce sera l’occasion de n’avoir qu’un seul interlocuteur et de négocier vos garanties ou le prix de vos contrats.

Cependant, les échanges devront peut-être se prolonger s’il n’est pas habitué à couvrir ce type de risque ou s’il ne connait pas bien le monde de l’équitation.

De plus, il est possible qu’il n’ait pas l’expertise d’un assureur équestre et ce au risque d’être mal assuré en cas de sinistre.

En revanche, les assureurs spécialistes connaissent les besoins de leur clientèle.

Ils auront des offres plus pertinentes et pourront mieux vous conseiller sur les garanties en tenant compte des spécificités de votre situation.

La mise en place de votre contrat pourrait aussi être plus rapide avec un assureur spécialisé. D’ailleurs dans certains cas, le devis et la souscription du contrat d’assurance peuvent même se faire directement en ligne.

Un assureur spécialisé vous conseillera également sur les autres garanties liées au monde équestre.

Il pourra par exemple vous proposer des solutions adéquates pour garantir votre véhicule, votre van ou encore l’assistance de vos chevaux.

Comparez le service, les garanties et les prix avant de faire votre choix

Qu’il soit généraliste ou spécialiste, pour bien choisir votre assureur il faut comparer les prix mais aussi les garanties.

Car au-delà des échanges lors de la souscription, c’est avant tout pour vous protéger en cas de sinistre que les services de votre assureur seront indispensables.

Si vous avez des questions ou que vous souhaitez avoir un avis sur vos garanties ou un conseil, n’hésitez pas à contacter Equitanet.

Les bienfaits du shiatsu sur le cheval

Connaissez-vous le shiatsu ? C’est une méthode de soins issue de la médecine traditionnelle chinoise. Le shiatsu intervient par le toucher sur certaines parties du corps (les méridiens, les canaux de circulation de l’énergie), pour rétablir ou améliorer la libre circulation de l’énergie dans le corps. Cette pratique est utilisée tant chez l’homme que chez le cheval. C’est une médecine à part entière, reconnue par le Ministère de la santé au Japon depuis 1955.

Opportune Coste, praticienne certifiée shiatsu équin depuis 2004, nous livre tous les secrets du shiatsu.

Quels sont les bienfaits du shiatsu chez le cheval ?

Le shiatsu est une méthode globale. Sur le cheval, elle aura des répercussion sur le système digestif, hormonal, immunitaire, lymphatique, ostéo-articulaire et psychologique.

Le shiatsu s’adresse à tous les chevaux : que ce soit pour améliorer la souplesse générale, pour la récupération après l’effort, pour l’élimination des contractures musculaires ou pour apaiser les troubles du comportement chez les chevaux stressés.

C’est une méthode de soins douce et naturelle, qui ne présente pas d’effets secondaires néfastes pour l’organisme.

Quand faire appel au shiatsu pour son cheval ?

Opportune Coste nous livre son expérience :

« Le shiatsu peut être utilisé en complément du traitement vétérinaire, mais aussi en préventif avant une période de travail intense. Le shiatsu pourra aussi aider au maintien d’un état de santé optimum lors des changements de saison, qui peuvent impacter sur l’énergie du cheval. »

Comment se déroule une séance de shiatsu équin ?

Le praticien va exercer durant la séance des pressions des paumes, des mains, des doigts, sur le corps du cheval, ainsi que des étirements et rotations des membres.

Opportune Coste lors d’une séance de shiatsu avec un cheval

« Durant ces 45 minutes de séance, le cheval va profiter d’un moment de détente et de bien-être, explique Opportune. Le shiatsu favorise aussi la libération d’endorphines (anti-inflammatoires naturels) qui induit une profonde relaxation. » Mais cette relaxation n’est « que la partie émergée de l’iceberg »… La séance va durablement agir en profondeur sur l’ensemble des tissus et sur le fonctionnement des organes.

Si le shiatsu peut participer au soulagement de certaines douleurs ou de certains troubles comportementaux, il ne se substitue néanmoins pas à l’intervention d’un vétérinaire.

Coordonnées d’Opportune Coste, praticienne en Shiatsu pour chevaux et cavaliers
2, route des Haizettes 78490 Grosrouvre
06 81 31 66 80 – www.shiatsu-cheval-chien.fr

Les bienfaits de la spiruline pour le cheval

Tout savoir sur la spiruline : les bienfaits pour le cheval

Cet article est rédigé en partenariat avec Véronique Chouteau, nutrithérapeute équin et nutritionniste pour les cavaliers.

La spiruline, c’est quoi ?

La spiruline, de son nom scientifique spirulina Arthrospira Platensis (pour les intimes), est une algue bleu-vert. Cette algue d’eau douce tire son nom de sa forme en spirale. Ses propriétés nutritionnelles exceptionnelles la classe dans la famille des « super aliments » : source de protéines végétales, de vitamines, minéraux, antioxydants et acides gras essentiels.

La spiruline est adaptée en complément d’alimentation pour toutes les étapes de la vie du cheval, pour favoriser sa croissance, l’aider dans ses performances et assurer son bien-être.

Quand donner de la spiruline à son cheval ?

Son contenu hautement nutritif permet d’envisager un usage chez le cheval à différentes étapes de sa vie et notamment en soutien que ce soit en cas de suite de pathologies ou en cas d’efforts importants, notamment pour une meilleure récupération.

C’est la synergie et la biodisponibilité des composants de la spiruline qui sont intéressantes.

La spiruline dans la croissance du poulain

La spiruline sera intéressante pour sa richesse en bêtacarotène en cas de baisse de forme et si l’alimentation est essentiellement à base de foin de qualité moyenne à médiocre. Elle ne sera toutefois pas suffisante pour équilibrer sa ration.

La grande biodisponibilité des protéines de la spiruline sera également un supplément de choix pour participer à la croissance du poulain.

La spiruline pour le cheval athlète

Ici ce sont ses vertus anti-oxydantes qui seront une aide appréciable, la part protéique n’étant qu’exceptionnellement déficitaire chez le cheval athlète très complémenté. Son soutien en cas d’entrainement intense ou sur les phases de récupération sera apprécié et l’aidera pour une meilleure résistance (phycocyanine).

La spiruline pour le cheval retraité, âgé

A cet âge les difficultés d’assimilation peuvent survenir, tout comme certaines douleurs par exemple. La richesse des constituants de la spiruline, la synergie des éléments et sa vertu anti-inflammatoire pourront être d’une grande aide pour un maintien en bonne forme.

La grande richesse protéique très biodisponible sera un supplément bénéfique pour maintenir notamment la masse musculaire.

La spiruline pour la convalescence du cheval malade ou fatigué

De même que pour le cheval âgé, et outre sa synergie de nutriments, il faut noter que sa richesse en zinc et en phycocyanine (à l’origine de sa couleur bleu/vert) seront d’un secours certain pour aider à renforcer l’immunité.

La spiruline pour le traitement de certaines pathologies

Son action anti-inflammatoire et son exceptionnelle richesse en caroténoïdes (bêta-carotène majoritairement mais également zéanxanthine, lutéine…) permettent d’accompagner favorablement les épisodes d’allergies variées (cutanées, respiratoires notamment) et de soutenir les problématiques oculaires inflammatoires.

Par ailleurs, des études pourraient démontrer que la spiruline participe à limiter les problématiques de résistance à l’insuline et une meilleure gestion du poids chez le cheval concerné par le syndrome métabolique équin.

La spiruline pour le cheval
Si votre cheval n’aime pas le goût prononcé de la spiruline, petite astuce : vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme !

Quelles précautions prendre avant de donner de la spiruline à son cheval ?

Comme dans toutes supplémentations, il est important de voir pourquoi c’est nécessaire et de s’interroger sur la globalité de vie du cheval ou poney : son cadre, son alimentation, son activité, ses problématiques.

Même naturel, un produit peut être inapproprié ou contre indiqué.

Il est donc toujours préférable de demander conseil auprès d’un spécialiste (vétérinaire, nutritionniste) avant de démarrer une cure. En effet, quelques situations demandent prudence notamment chez les chevaux avec une faiblesse rénale par exemple (richesse en protéines).

La spiruline se donne plutôt en cure avec des dosages variables selon la problématique, de 15 à 30 g par jour pour un poney et de 30 à 60 g par jour pour un cheval, selon que l’on supplémente en entretien ou en cure plus intense. En règle générale on suggère une moyenne de 5 g à 10 g par 100 kg de poids pour une cure.

Vérifiez toujours sa provenance, la spiruline étant une algue qui capte les métaux lourds.

La forme la plus fréquemment proposée est la poudre. La spiruline a une odeur assez prononcée et un goût particulier qui peut surprendre votre cheval. Proposer progressivement et si vraiment réfractaire vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme ou compote qui masque assez bien le goût.

Pour en savoir plus sur la nutrition du cheval :

Coordonnées de Véronique Chouteau, nutritionniste équin
www.equivitae.fr – 06 81 28 23 91

Recettes naturelles contre les mouches

Recettes naturelles anti-mouches

L’hiver est terminé, nous pouvons souffler ! Ou presque, car c’est la période où les insectes apparaissent. Les mouches et insectes sont porteurs de bactéries, et peuvent vite rendre votre cheval sur les nerfs. Pour mener la guerre contre les insectes, il vous est possible de vous procurer des sprays commerciaux, ou vous tourner vers des solutions naturelles en concoctant vos propres préparations.

L’ail et le vinaigre dans la nourriture

Beaucoup se tournent d’abord vers l’alimentation du cheval pour repousser les insectes : en ajoutant de l’ail dans la nourriture. Il est néanmoins recommandé de ne pas dépasser certaines doses (30g par jour maximum pour un cheval d’un poids de 500 kg), certaines études ayant révélé qu’une alimentation excessive d’ail peut être nocive.

Le vinaigre de cidre est un ingrédient commun des recettes anti-mouches. Il est possible d’en ajouter dans sa nourriture pour rendre le cheval moins attrayant pour les insectes. Comment ? En ajoutant du vinaigre de cidre à son eau ou à sa ration, et le combiner à de l’ail écraser ou en poudre.

Huiles essentielles

Les huiles essentielles réputées sont l’huile essentielle de lavande, d’eucalyptus et de citronnelle. Toutes se trouvent facilement en pharmacie ou épiceries bio.

Attention, la menthe pouliot est souvent l’un des ingrédients courants des insectifuges, mais elle est toxique et donc déconseillée dans les recettes anti-mouches pour les chevaux.

Une recette anti-mouches à base d’eau (avec l’huile Avon Skin So Soft)

  • 20 cl d’eau
  • 40 cl de vinaigre de cidre
  • 20 cl d’huile Avon Skin So Soft
  • 1 cuillère à soupe de citronnelle
  • 1 cuillère à soupe d’eucalyptus

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre. Cette recette peut être vaporisée directement sur le cheval, notamment sur la tête.

Une recette à base d’huile contre les mouches (idéale tête)

  • 40 cl d’huile minérale
  • 10 cl de jus de citron
  • 2 cuillères à café d’huile de citronnelle
  • 2 cuillères à café d’huile d’eucalyptus
  • 2 cuillères à café de liquide vaisselle au citron
  • 10 cl de glycérine (facultatif)

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre en agitant bien.

Vaporiser le répulsif sur un chiffon et essuyer la tête du cheval avec le chiffon. Ne pas toucher le contour des yeux. Si votre cheval a une peau rose, il est préconisé de mettre de la crème solaire et de laisser sécher avant d’appliquer répulsif.

Une recette de spray lavande anti-mouches

  • Quatre doses d’alcool (type vodka) ou d’eau
  • Une dose d’huile de lavande

Cette recette a l’avantage de sentir aussi bon. Les mélanges à base d’alcool sèchent néanmoins plus vite que ceux à base d’eau.

Un bon nettoyage de printemps avant de se lancer !

Avant de commencer vos préparations, prenez le temps de nettoyer le box du cheval et de traiter vos prés à l’aide de répulsifs naturels afin de réduire le nombre d’insectes.

Et vous, quelles sont vos astuces ?

Les équipements pour le cheval en hiver

L’hiver, synonyme de froid, pluie, gel et neige, n’est pas la saison la plus agréable pour monter à cheval. Mais ce n’est pas une raison pour laisser votre cheval au repos durant plusieurs mois. Voici quelques conseils pour aborder sereinement la période hivernale, ainsi que nos recommandations concernant les équipements pour le cheval en hiver.

Les équipements pour le cheval au travail

Le couvre-reins

Le couvre-reins est l’équipement indispensable pour votre cheval en hiver si ce dernier est tondu. En effet, lors de l’échauffement et de la récupération, le couvre-reins permet d’éviter les trop grandes variations de température.

Les équipements du cheval en hiver

Il existe deux types de couvre-reins :

  • Polaire : plus ou moins chaud selon le grammage, il est utilisé par temps froid sur des chevaux tondus
  • Imperméable : plus léger, il est utilisé par temps de pluie ou de neige sur un cheval non tondu, et doublé d’une polaire pour un cheval tondu

La chemise de marcheur

Elle remplit les mêmes fonctions que le couvre-reins, mais sera très utile pour les séances de longe ou de marcheur puisqu’elle n’a pas besoin d’être accrochée à la selle. Plus ou moins épaisse, doublée polaire ou non, elle protège le cheval du froid lors des séances non montées.

Les fers

Il n’est pas recommandé de monter dans une carrière couverte de neige, surtout lorsque celle-ci est gelée. Cependant, vous pouvez être tenté de partir en balade sur des chemins enneigés.

Pour les chevaux ferrés, il est primordial d’éviter l’accumulation de neige sous les pieds. Afin d’éviter ce problème, plusieurs équipements sont disponibles : semelles anti-neige en caoutchouc posées par le maréchal, ressort anti-neige amovible à enlever après chaque utilisation, crampons…

Les chevaux non ferrés n’ont pas ce problème, la forme naturelle du pied permet d’évacuer la neige à chaque foulée.

Les équipements pour le cheval au repos

Au pré

Les chevaux vivant au pré et non tondus peuvent être laissés sans couverture en hiver.

Contrairement aux idées reçues, il sera plus agréable pour votre cheval d’être découvert, plutôt qu’avoir une couverture mal ajustée, mouillée, ou ne laissant pas passer la transpiration.

Si vous voulez tout de même couvrir votre cheval au pré (cheval âgé, malade, ou météo extrême…), choisissez une couverture imperméable, respirante, résistante, et garantissant une grande liberté de mouvement. Une chemise imperméable, assez légère (entre 60 et 200 grammes) est l’idéal peut être suffisante selon le cas.

Au box

Un cheval vivant au box aura dans certains cas besoin d’une couverture en hiver, par exemple s’il est tondu. Les couvertures d’écurie ne sont pas nécessairement imperméables et sont à adapter selon la température extérieure et la tonte de votre cheval.

Dans le cas où votre cheval sort au paddock la journée, il vous faudra prévoir une deuxième couverture, plus épaisse et imperméable. Une couverture entre 300 et 600 grammes est l’idéal pour un cheval tondu et sorti au pré.

Le neckcover (protection d’encolure)

Équipement complémentaire des couvertures, le neckcover assure un confort supplémentaire à votre cheval, qu’il vive au pré ou au box. Adapté au grammage de la couverture, il évite toute perte de chaleur au niveau de l’encolure.

La différence entre résistance et grammage d'une couverture de cheval

Quelle est la différence entre le grammage et la résistance ?

Le grammage d’une couverture (g) exprime l’apport en chaleur apporté au cheval : plus il est élevé, et plus il tiendra chaud.

La résistance (deniers) indique la qualité du tissage de la couverture : plus il y a de deniers, plus elle est résistante (et conviendra mieux si votre compagnon aime s’agiter !).

Réglementation de l’attelage payant

L’usage d’un attelage permet de transporter des passagers. On parle d’attelage rémunéré dès lors que ce transport est effectué moyennant un rétribution financière. C’est une activité qui se développe notamment pour des circuits touristiques dans les centres-villes ou lors de festivités (mariages, fêtes locales, spectacles…). Toutefois, il existe une réglementation propre à l’attelage rémunéré.

La réglementation concernant le meneur de l’attelage

Il faut rappeler que le meneur n’est pas un cavalier mais un conducteur destiné à circuler sur la chaussée. En ce sens, il est soumis au respect du code de la route, y compris concernant la consommation d’alcool.

À savoir : Lorsque l’on est à cheval, on est également soumis au Code de la route, comme tout « conducteur ». Cependant, lorsque l’on est à pied à côté de son cheval, on est considéré comme« piéton ».

Il n’existe pas de qualification ou permis de conduire spécifique à la conduite d’un attelage sur la route. Cependant, le retrait du permis de conduire classique entraîne l’interdiction de mener un attelage.

Un niveau minimum de formation en matière d’attelage est tout de même requis. Le Galop 5 Attelage délivré par la FFE autorise la conduite d’un attelage tracté par un seul cheval, tandis que le Galop 8 Attelage autorise de mener un véhicule attelé en paire. Il existe également des formations spécifiques (comme la formation Meneur Accompagnateur du Tourisme Équestre).

La réglementation concernant le véhicule attelé

Comme pour les meneurs, les véhicules attelés sont soumis aux prescriptions du code de la route : respect des feux, règles de priorité, stop, sens de circulation…).

  • Un attelage ne peut comporter plus de 4 chevaux en file et 3 chevaux de front (soit plus de 2,95 mètres en largeur).
  • Les Véhicules à Traction Animale doivent être muni d’un dispositif de freinage.
  • Entre la tombée et le lever du jour, un attelage en mouvement doit utiliser les feux suivants afin d’être visible à une distance de 200 m : à l’avant, un feu blanc, et à l’arrière, un feu rouge. Les indicateurs de directions ne sont pas encore obligatoires.
  • Outre les feux, les véhicules attelés doivent disposer de 2 catadioptres rouges à l’arrière (visibles, triangulaires, et homologués). Par ailleurs, le véhicule, mais aussi le meneur et les chevaux doivent être visibles et signalés par des bandes réfléchissantes.

L’importance d’une assurance pour l’attelage rémunéré

L’attelage rémunéré est une activité professionnelle au même titre qu’un centre équestre ou un élevage.

Cette activité requiert donc d’avoir une forme juridique pour encaisser les prestations et la souscription d’une Responsabilité Civile professionnelle. Celle-ci permettra de couvrir les potentiels dommages corporels ou matériels causés parle cheval ou la calèche. En effet, en circulant sur la chaussée, un attelage peut rencontrer piétons, cyclistes, automobilistes… Les accidents, bien que rares, peuvent arriver. Faites un devis d’assurance en un clic !

Le cheval en hiver : risques et conseils

L’hiver est une période compliquée, aussi bien pour les cavaliers que les chevaux. Le froid, auquel s’ajoute la neige selon les régions, rend difficile la pratique de l’équitation. Savez-vous vraiment quels sont les risques pour le cheval en hiver ?

Les risques pour le cheval en hiver

La résistance au froid

Le cheval est naturellement fait pour vivre dehors et résister au froid. Entre +5°C et + 25°C, il peut réguler sans problème sa température interne. Cet intervalle est appelé “zone de neutralité thermique”. Et si le cheval est habitué à vivre dans une région froide,  sa zone de neutralité thermique se situe entre –15°C et +10°C.

Plus que le froid, ce sont donc la pluie, la neige et le vent les véritables ennemis !

Mais il ne faut pas oublier que les chevaux ne sont pas tous égaux face aux températures basses de l’hiver. Selon la race, l’âge, l’état de santé ou les habitudes de vie, la résistance au froid peut varier et avoir des conséquences sur la santé.

Les terrains glissants

À cause du gel, de la pluie et de la neige, les sols (prés, chemins, ou carrières) sont très glissants en hiver. Les fers deviennent alors un danger potentiel pour le cheval, puisqu’il pourra glisser plus facilement.

L’alimentation du cheval en hiver

Les besoins énergétiques du cheval sont multipliés en hiver. Prenez donc quelques précautions concernant son alimentation pour mieux l’aider à affronter le froid. En effet, l’hiver est une période rude pouvant conduire à un amaigrissement supplémentaire du cheval.

Il est également très important de veiller à ce que les abreuvoirs ne gèlent pas lors de températures très basses. De plus, les chevaux n’aiment généralement pas l’eau très froide.

Pour en savoir plus : notre article dédié à l’alimentation du cheval en hiver.

Nos conseils pour votre cheval en hiver

  • Faites des séances peu intensives et séchez bien votre cheval avant de le remettre au pré. En effet, les chevaux non tondus transpirent vite et risquent d’attraper froid.
  • Les crampons sont une solution si vous montez souvent en dehors d’une carrière.
  • Disposez du foin à volonté et augmentez le volume des rations.
  • Vous pouvez ajouter des compléments alimentaires (huile, mash, vitamines…).
  • Mettez une pierre à sel à disposition pour  inciter votre cheval à boire (valable toute l’année).
  • Comme à toutes les saisons, mais encore plus en hiver, veillez à ce que les vermifuges soient à jour, surtout pour les chevaux au pré.
  • La boue présente dans les paddocks peut être à l’origine de l’apparitions de gale de boue ou de crevasses. Ces dernières sont difficiles à guérir, pensez donc à surveiller donc les membres de vos chevaux en hiver.
  • Pour les chevaux vivant au pré, un abri naturel ou artificiel peut s’avérer utile.