Les oreilles du cheval : un outil de communication à observer

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Lorsqu’on côtoie des équidés, il est primordial d’apprendre à les observer attentivement afin de mieux comprendre leur comportement, d’analyser leur ressenti et aussi de s’assurer qu’ils vont bien. 

Parmi les signes intéressants à étudier, la position des oreilles est l’un des plus connus : c’est en effet un double indicateur qui va nous permettre à la fois de bien appréhender le rapport de son cheval à l’environnement, mais également d’avoir une idée des émotions qu’il vit et des informations qu’il essaie de nous communiquer.

L’ouïe du cheval : un sens très aiguisé

Les oreilles du cheval ont une importance vitale pour lui : en effet, s’agissant d’une proie, il se doit d’être à l’affut du moindre bruit pour pouvoir fuir rapidement. Aussi, ses oreilles sont particulièrement adaptées pour qu’il puisse capter les sons autour de lui, en étant très mobiles : grâce à l’action de muscles spécifiques, elles peuvent bouger à 180°, et ce de façon totalement indépendante l’une de l’autre. Cela permet à l’animal d’être attentif à ce qui l’entoure, de manière très précise. L’ouïe est d’ailleurs l’un des sens les plus développés chez les équidés.

Il va ainsi recevoir divers signaux auditifs qui vont lui permettre tout d’abord d’entendre un éventuel danger et de détecter de quelle direction il provient, comme un radar offrant une écoute active. Bien sûr, au-delà même de l’instinct de survie, l’ouïe va également lui donner la possibilité de communiquer efficacement avec ses congénères, en écoutant par exemple l’appel de l’un d’entre eux.

Lorsqu’il repère un bruit très intéressant pour lui, le cheval va être à l’affut de celui-ci : les oreilles pointées vers l’avant, la tête tournée en direction de la source de ce bruit, le regard figé. C’est une posture très reconnaissable.

Les états émotionnels du cheval et la position des oreilles

La position des oreilles du cheval va également être le reflet de ses émotions. En effet, elles permettent à l’animal de communiquer avec son environnement en transmettant des signaux dépendant de leur posture. 

Les oreilles droites et fixes

On dit qu’un cheval qui a les oreilles en avant est attentif à son environnement. Si tel est le cas, les oreilles de l’équidé sont fixes, pointées vers l’avant et sa tête est tournée en direction du son qu’il écoute. Ce n’est pas forcément un critère de bien-être d’autant plus si quelque chose l’inquiète autour de lui, comme un bruit qui va lui paraitre suspect par exemple.

Les oreilles mobiles

Les oreilles mobiles et plutôt tournées vers le côté signifient que l’équidé est détendu et serein. Il reste bien sûr toujours attentif à son environnement, à ses congénères, ou à son cavalier s’il est au travail. Globalement, ce genre d’attitude démontre une décontraction et est souvent un synonyme de bien-être.

Les oreilles tournées vers l’arrière

Le positionnement des oreilles en arrière peut quant à lui avoir plusieurs significations. 

Si celles-ci sont juste tournées vers l’arrière, cela est tout bonnement le signe que le cheval écoute ce qui est derrière lui. Il peut s’agir d’un simple bruit, mais aussi de son cavalier sur son dos par exemple. Il va être attentif à ce qui se passe afin de pouvoir répondre au mieux aux stimuli qu’il va percevoir. 

Il ne faut pas confondre les oreilles tournées vers l’arrière avec les oreilles plaquées vers l’arrière : en effet, ce signe-là est en général le reflet d’un état émotionnel négatif chez l’animal.

Adapter sa pratique de l’équitation au comportement de son cheval

Lorsque vous êtes avec votre cheval, prenez le temps de l’observer, et notamment d’étudier la position de ses oreilles. 

À pied, sont-elles dirigées vers vous ? Vous écoute-t-il régulièrement, et ce en particulier quand vous lui demandez un exercice ? Sont-elles mobiles ? 

C’est encore plus intéressant d’observer sa monture lorsqu’on est à cheval, car il va ainsi vous faire passer un certain nombre de messages.

Quand vous travaillez votre cheval, tout particulièrement lorsqu’il est monté, soyez attentif à la position de ses oreilles. Cela vous permettra de voir :

  • s’il est plutôt décontracté, 
  • s’il est à votre écoute au moment où vous lui demandez une action, 
  • d’appréhender une situation qui pourraient dégénérer, notamment si votre compagnon s’inquiète d’un bruit par exemple, 
  • d’évaluer si quelque chose le met dans une position d’inconfort ou d’énervement.

Mon cheval n’est pas attentif à moi

Attirer l’attention de son cheval n’est pas une mince affaire, notamment lorsque vous travaillez avec lui à pied. Cependant, afin d’améliorer votre relation et de créer une vraie complicité, il est important que vous arriviez à garder le contact avec lui. 

Afin de vous entrainer, le travail en liberté est une alternative intéressante, car vous n’aurez pas recours à certains artifices pour pouvoir capter le regard (et les oreilles) de votre animal. Il vous faudra trouver d’autres solutions et des idées d’exercices et de jeux qui stimuleront votre compagnon pour gagner son attention. C’est une façon très enrichissante de créer un lien avec son cheval, d’apprendre à mieux le connaitre et cela vous aidera également à obtenir son attention  plus efficacement une fois monté. 

L’utilisation de friandises, notamment dans le cadre de la technique du clicker, peut être une idée judicieuse afin de pouvoir lui faire comprendre rapidement que le comportement que vous recherchez (« écoute-moi ») est atteint, et de récompenser cette action.

Mon cheval a repéré un danger potentiel

Si les oreilles de votre cheval se dressent, que sa tête se relève et que vous le sentez fixer son regard sur un point précis, restez toujours vigilant : il peut en effet prendre peur de quelque chose et vous désarçonner. N’hésitez pas à l’encourager à aller voir ce qui l’effraie et à lui rappeler que vous êtes avec lui, afin de faire redescendre la pression et que vous puissiez capter à nouveau son attention. Pensez systématiquement à le féliciter au moindre signe de décontraction.

Cas particulier des oreilles plaquées en arrière

Synonyme de colère, d’agacement, de mal être, ou bien quelques fois de douleur, si les oreilles de votre cheval sont plaquées en arrière il est essentiel d’en comprendre la raison. Si vous observez cette attitude, tâchez de trouver la cause qui va déclencher ce comportement et ne pas simplement tirer une conclusion hâtive en vous disant que votre équidé est une tête de mule. 

Cela peut par exemple être lié à de multiples facteurs, comme une demande particulière faite au cheval (transition, changement de direction…), votre propre position si vous êtes en train de le monter, la pression que vous exercez sur les rênes, ou encore au fait de sangler votre compagnon ou de toucher certaines zones lorsque vous le préparez.

En général, la position des oreilles, surtout lorsqu’elles sont plaquées en arrière, s’accompagne d’autres signaux, comme les lèvres pincées ou au contraire la bouche grande ouverte et prête à mordre.

Avant toute chose, assurez-vous que cette réaction n’est pas en lien avec un problème de santé. En effet, si votre animal à des douleurs, un désordre ostéopathique, une inflammation ou une gêne occasionnée par un matériel mal adapté, il peut montrer des symptômes de mal-être. 

Si ce n’est pas le cas, alors il est impératif de chercher à comprendre la cause profonde qui va créer cette réaction afin de pouvoir la corriger. Pour ce faire, il est possible de vous faire aider par un moniteur d’équitation ou un comportementaliste équin, qui saura vous aiguiller sur les faits qui provoquent ce comportement, mais également sur les exercices ou attitudes qui vous permettront d’y remédier.

En connaitre la raison et tâcher de résoudre ce souci va lui offrir un mieux-être nécessaire à son équilibre, et participera activement à l’amélioration de la relation qui le lie à vous, et de la confiance qu’il pourra vous apporter. Dans une autre mesure, cela peut aussi avoir une importance dans l’accroissement de vos performances, si toutefois vous recherchez à atteindre un objectif en particulier.

N’oubliez pas que les chevaux ont une très bonne mémoire, et même une courte expérience négative  associée à un mauvais souvenir ou à un traumatisme peut entrainer une réponse agressive systématique à un stimulus qui peut paraitre d’un premier abord totalement anodin.

Conclusion

La pratique de l’équitation nécessite de prendre conscience de son propre corps, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas aussi être attentif à son cheval. En effet, chaque détail peut avoir son importance lorsqu’on est à proximité d’un équidé, et apprendre à observer et à lire les signaux transmis par ses oreilles est un atout qui offre une bien meilleure connaissance de son animal. Mais ne pas focalisez pas uniquement votre attention sur les oreilles, car la position de celles-ci est un très bon indicateur, mais pas le seul : vous pouvez également regarder votre compagnon de façon plus globale et notamment les expressions de sa face, les postures de son corps, de sa queue, afin de mieux le comprendre, appréhender ses réactions et surtout vous permettre d’améliorer la communication et la confiance entre lui et vous.

L’équipement essentiel du cavalier

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Comme pour toute pratique sportive, on trouve en équitation un équipement de rigueur afin de monter à cheval de façon à la fois sécuritaire, fonctionnelle et confortable. 

La sécurité : bombe, casque et gilet de protection

La sécurité est essentielle en équitation : s’agissant d’un sport dangereux, le cavalier se doit d’être protégé lorsqu’il monte. Aussi, il est vivement recommandé d’utiliser un équipement spécifique et adapté aux besoins de cette discipline. 

L’équipement de protection de base reste la bombe ou le casque : tout comme dans la pratique de nombreux autres sports comme le vélo, le casque est l’accessoire qui permet de limiter les risques de chocs à la tête, notamment en cas de chute. Il doit être ajusté à la morphologie de la personne qui le porte, et réglé correctement afin d’être le plus efficace possible.

Les différents types de casques

Les casques d’équitation peuvent être choisis soit en fonction uniquement de votre tour de tête, dans ce cas il convient de connaitre vos mensurations et éventuellement d’en essayer plusieurs afin de savoir lequel vous est le plus confortable. 

Si vous ne trouvez pas le modèle idéal, vous pouvez aussi opter pour un casque réglable. Ce type de bombe est muni d’une petite molette qui serre ou au contraire élargit le casque qui ainsi va s’adapter parfaitement à votre tête. C’est d’autant plus pratique lorsqu’il est destiné à l’usage d’un enfant : cela permet de le faire évoluer avec lui, et limite le risque de se retrouver entre deux tailles.

Attention toutefois, car lors d’un choc, la structure du casque peut être endommagée, et il peut perdre de son efficacité : il est essentiel alors d’en changer

Le gilet de protection

Le gilet de protection a beaucoup évolué au fil des années, pour devenir dans certains cas un incontournable de l’équitation. Il permet en effet de limiter les risques de blessures dorsales lors des chutes, et est approprié pour les débutants comme pour les cavaliers confirmés. 

Il existe en différents niveaux d’efficacité, allant d’une sécurisation simple (pour les jockeys par exemple) à un outil sûr en cas d’activité à risque comme le concours complet ou bien pour les débutants. 

On trouve des gilets de sécurité englobant toute la cage thoracique de celui qui le porte : il peut alors soutenir à la fois le dos, mais aussi l’abdomen et les organes internes. Sinon, certains plus rudimentaires ne protègent que le dos. D’autres sont spécialement étudiés pour répondre aux besoins d’une discipline en particulier, comme c’est le cas des gilets de cross.

Enfin, on peut également noter qu’il existe des gilets airbags, qui se gonflent lors d’une chute, et qui offrent une protection totale et utile pour le cavalier.

Au même titre que pour les casques, il est recommandé de changer de gilet à la suite d’un choc qui aurait pu altérer sa structure. 

Pantalons d’équitation et prêt-à-porter

Globalement, les marques équestres regorgent de modèles en ce qui concerne le prêt-à-porter des cavaliers : polos, chemises ou haut à l’effigie d’une enseigne, en passant par les incontournables chaussettes d’équitation, que l’on recherche une tenue de concours habillée ou un ensemble pour aller simplement s’occuper de ses chevaux, les marques proposent de tout.

S’il n’est pas de tenue unique pour monter à cheval, il est toutefois recommandé de pratiquer l’équitation avec des vêtements adaptés. Le pantalon d’équitation est un must-have : il est en effet souvent réalisé dans une matière agréable à porter, mais également résistante et renforcée aux endroits de frottement, notamment aux jambes. Il assure au cavalier du confort, et se décline en toutes couleurs et textiles pour s’ajuster à la fois à la discipline et aux goûts de chacun.

Des vêtements d’équitation existent pour chaque saison afin de protéger le cavalier, et de lui permettre une pratique de l’équitation efficace. Les vestes et manteaux sont prisés durant les saisons froides. Souvent pourvus de grandes poches, conçus dans une matière résistante et imperméable, et quelques fois dotés d’une fermeture éclair à deux sens, ils permettent de monter à cheval de manière agréable et sans souffrir du froid. Au cours de l’hiver, le choix de la tenue est particulièrement crucial pour continuer la pratique de l’équitation dans les conditions les plus favorables. 

Par ailleurs en concours, une tenue vestimentaire adéquate peut être exigée : veste, chemise, pantalon, bottes voire gants (obligatoires en dressage), lorsqu’on souhaite participer à certaines épreuves il est essentiel d’adapter sa garde-robe.

Les bottes et les mini-chaps

Les chaussants font partie du matériel de base du cavalier, presque au même titre que la bombe. En effet, il est recommandé de monter avec des chaussures fermées, afin d’éviter certains risques, notamment de coincer son pied dans l’étrier de la selle, ou encore pour protéger correctement le pied. 

Les bottes et les boots sont donc les plus répandues pour monter à cheval. Dans le cas des boots, et afin de compléter la tenue du cavalier, il est courant de porter également des mini-chaps, qui viennent préserver le bas de la jambe des frottements répétés, au même titre que le ferait la botte.

Les accessoires du cavalier

Parmi les accessoires du cavalier, on retrouve bien sûr les gants : essentiels en hiver, ils permettent également de protéger les mains lors des saisons plus chaudes. Ils sont souvent renforcés aux endroits de passage des rênes et possèdent quelques fois une partie antidérapante pour assurer une meilleure tenue et faciliter la pratique de l’équitation.

Des vêtements adaptés à sa discipline équestre et à son style vestimentaire

Bien sûr l’équipement du cavalier est aussi dépendant de la discipline qu’il exerce. Vêtements ergonomiques pour gagner de la vitesse, le jean, un classique de l’équitation western, une tenue habillée pour concourir en dressage, ou au contraire imperméable et pratique pour la randonnée, chaque activité possède ses besoins bien spécifiques ou ses codes vestimentaires. 

Mais cela n’empêche pas de laisser le choix au cavalier selon ses goûts.

Choisir le foin de mon cheval

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Le foin est l’un des éléments principaux constituant le régime alimentaire de nombreux chevaux domestiques. Qu’ils vivent au box ou au pré, nos équidés consomment en effet du fourrage tout au long de l’année ou à minima durant la période hivernale. 

Cependant, si le budget que représente le foin peut être conséquent, un critère reste essentiel lors de l’achat : trouver un aliment qualitatif et adapté à sa monture. Voici donc nos conseils pour choisir le meilleur foin pour votre compagnon.

De quoi est composé le foin de mon cheval ?

Le foin est constitué d’herbes sèches, récoltées au cours du printemps. Il peut s’agir de graminées (comme le ray-grass ou le dactyle) ou de légumineuses, comme le trèfle ou la luzerne. 

Le foin de prairie est en général composé d’un mélange de ces différentes espèces, mais il est aussi possible de trouver du foin plus spécifique, de graminées ou de légumineuses. 

Cet aliment est essentiel pour le cheval, pour subvenir à ses besoins énergétiques tout en correspondant parfaitement à ses capacités digestives. 

Stade végétatif ou stade reproductif

La récolte des herbacées peut se faire soit dans un stade précoce, le stade végétatif, soit dans un stade plus tardif dit reproductif. 

Dans le premier, l’herbe est riche en sucres et en protéines, sa valeur énergétique est importante, et on peut y retrouver des feuilles. Au stade reproductif, la plante possède des fleurs, va perdre de ses vertus nutritionnelles et se charger en cellulose. Elle sera également plus lourde et plus rigide.

Le foin de légumineuses

Les légumineuses sont à proposer avec parcimonie aux équidés : très riches, elles peuvent être la source de coliques ou de fourbures si elles sont données en excès. On estime que leur part ne devrait pas dépasser les 20% de la ration de fourrage, et qu’elles seraient plutôt à distribuer à des animaux aux besoins énergétiques importants, comme les poulains et les poulinières, les chevaux de sport ou encore les individus âgés.

Le foin de graminées

Les graminées peuvent être récoltées à différents moments : au début de la pousse, durant la floraison ou encore à un stade plus tardif. Cependant, si la période de la coupe n’a que peu d’importance en ce qui concerne les légumineuses, elle l’est bien davantage pour les graminées. 

En effet, en début de pousse, les herbes vont être plutôt riches. Et plus les semaines vont passer, plus elles vont s’appauvrir et se charger en cellulose. Aussi, plus la récolte sera tardive, et plus l’herbe va avoir un aspect rigide, perdra de son appétence et de ses qualités nutritives, voire, sera délaissée par l’animal.

À chaque cheval son foin

Comme vous n’achèteriez sans doute pas n’importe quelles croquettes pour votre chien ou votre chat, il est capital de comprendre que tous les foins ne conviennent pas à tous les chevaux. D’ailleurs, un équidé ne doit pas forcément être complémenté au-delà de son apport en fourrage. Cela va dépendre de ses conditions propres. Son besoin nutritionnel va correspondre à son âge, son activité physique, ses problèmes de santé, ou encore de sa race…

Aussi, si votre compagnon doit recevoir une alimentation riche, car il est en croissance, ou au contraire plutôt âgé, qu’il s’agit d’une poulinière ou d’un cheval de sport qui a des besoins importants, vous pouvez vous tourner vers un mélange de graminées et de légumineuses, si possible récoltés sur un stade précoce, mais non avancé. Le foin sera alors bien plus énergétique, et comblera suffisamment ses besoins alimentaires et métaboliques. 

À l’inverse, pour un cheval sédentaire, ou encore pour des animaux qui ont tendance à l’embonpoint comme certaines races de poneys, il est préférable de donner uniquement du foin de graminées, et ramassé en fin de phase végétative voire en tout début de phase reproductive. Il en va de même pour des équidés ayant des désordres métaboliques, qui doivent impérativement recevoir une alimentation pauvre en sucre et en amidon. 

D’ailleurs, un foin jeune et riche, à la valeur nutritive importante, va avoir une appétence considérable : un cheval gourmand aura tôt fait d’en manger beaucoup.

À quoi reconnait-on un foin de bonne qualité ?

Pour choisir le meilleur aliment pour votre cheval, il est essentiel de savoir reconnaitre un foin de qualité. N’hésitez pas à le sentir et à observer sa couleur. 

Un foin riche sera plutôt vert et aura une odeur particulièrement agréable. Un foin récolté tardivement sera plus épais ou plus lourd, et aussi plus jaune. Son odeur sera elle aussi agréable, mais moins prononcée.

Le foin ne doit absolument pas être poussiéreux, ou présenter des traces de moisissures (signes d’une mauvaise récolte, d’un séchage défectueux ou d’une piètre conservation).

Il est essentiel de vous renseigner sur la façon dont il a été stocké, si possible dans une grange fermée, à l’abri de la lumière et de l’humidité. La conservation du foin a en effet une très grande influence dans la préservation de sa qualité et de ses propriétés nutritives.

Donner un fourrage de mauvaise qualité à son cheval : quels sont les risques ?

En tout état de cause, la qualité du fourrage et son adéquation avec les besoins de votre équidé a un impact très important. 

Si l’aliment que vous choisissez n’est pas adapté à ses besoins (car il n’est pas assez nourrissant par exemple) votre animal peut souffrir de carences ou de troubles de croissance qui peuvent déboucher sur des soucis de santé plus graves. Il en va de même si vous optez pour un foin très riche ou non approprié pour un cheval sédentaire qui a tendance à l’embonpoint.

Par ailleurs les risques d’un foin de mauvaise qualité sont également à prendre en considération. En effet, des moisissures peuvent se développer dans le fourrage en lui donnant une odeur désagréable, et le foin sera négligé par le cheval. Elles vont également être très nocives pour votre compagnon et entrainer des problèmes respiratoires, des allergies ou encore des intoxications alimentaires.

Conclusion

L’alimentation de votre équidé a un véritable impact sur sa santé et ses performances. C’est un animal sensible, aussi, une maladie ou un accident peuvent vite avoir de lourdes répercussions, notamment en termes de frais vétérinaires. N’oubliez pas que toute l’équipe d’Equitanet est à vos côtés afin de vous conseiller sur les meilleures assurances pour chevaux et les formules les plus adaptées à votre compagnon.

Le ski joëring : zoom sur une discipline hivernale

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Avec l’arrivée du froid et de la neige, beaucoup de cavaliers rangent leurs bottes et leur selle pour ne reprendre leur passion que durant la belle saison. Cependant, de nombreuses activités équestres peuvent être pratiquées en hiver, et c’est notamment le cas du ski joëring ! Cette discipline venue de Scandinavie est en effet parfaite pour conjuguer deux sports à sensations fortes : le ski et l’attelage.

Qu’est ce que le ski joëring ?

Le ski joëring est une discipline qui permet d’allier le ski et l’approche de l’animal. Bien qu’il puisse être pratiqué aussi avec des chiens, on connait particulièrement cette discipline dans le monde équestre, comme une activité combinant l’attelage et le ski.

Avant d’être considéré comme une pratique sportive, le ski joëring était avant tout un moyen de locomotion couramment utilisé en Scandinavie. Il était en effet d’usage de se déplacer ainsi notamment dans les zones rurales, afin de faciliter les déplacements lors des périodes les plus enneigées. 

C’est au cours du 20e siècle que le ski joëring a été développé pour le sport, et ce surtout en Suisse, où il devient une activité à part entière, connue en particulier pour ses courses (à Saint-Moritz).

Aujourd’hui pratiqué dans de nombreux pays d’Europe, aux États-Unis et aussi en Australie, que ce soit pour la compétition, mais également pour le loisir, le ski joëring à cheval compte chaque année de plus en plus d’adeptes.

Le ski joëring : une discipline aux multiples facettes

Le ski joëring est donc avant tout un moyen de locomotion et une très bonne activité de loisirs. On peut le pratiquer pour le plaisir d’associer équitation et ski, ou encore tout simplement pour aller faire des promenades et des randonnées. Cependant, c’est aussi un sport reconnu par la Fédération Française d’Équitation, qui regroupe 

Le slalom géant et le spécial

Le slalom est une épreuve classique durant laquelle le concurrent doit zigzaguer entre des fanions disposés à intervalles réguliers. La différence principale entre le slalom géant et le spécial, c’est que dans le cas du premier, skieur et cheval doivent effectuer le slalom. Dans le spécial, le cheval est lancé en ligne droite et seul le skieur doit slalomer.

La vitesse

L’épreuve de vitesse se déroule soit en départ arrêté soit lancé, sur une piste en forme d’anneau d’environ 7m de large pour 300 m de longueur. La distance à parcourir est variable, et d’au moins 500m selon les catégories (entre 500 et 1500 m). Elle comprend toujours plusieurs concurrents, avec un minimum de deux. Elle est chronométrée et c’est le couple skieur-cheval qui termine le plus rapidement qui l’emporte.

La maniabilité et la maitrise des allures 

L’épreuve de maniabilité est jugée quant à elle selon deux axes : la maitrise des allures, et la capacité à franchir des difficultés. 

La maitrise des allures s’effectue du pas au trot, ou du trot vers le galop selon la catégorie des participants. Les concurrents doivent réaliser des transitions et montrer qu’ils sont aptes à maintenir une allure demandée sur une distance.    

En ce qui concerne l’épreuve de maniabilité, elle consiste en des dispositifs à passer, il peut s’agir de chicanes, de dolines, d’un trèfle ou encore d’un tremplin. Comme pour une épreuve de saut d’obstacles, une reconnaissance à pied est prévue, afin de connaitre le plan du parcours et les différents dispositifs à passer. 

Pour chaque épreuve, le couple skieur-cheval doit réaliser entre 6 et 8 exercices. Une vitesse maximum à ne pas dépasser est également règlementée.

La maniabilité et la maitrise des allures sont évaluées par une notation réalisée par le jury, composé d’un président, d’un chef de piste et d’un commissaire de paddock

Quel cheval et quel équipement pour pratiquer le ski joëring ?

La race du cheval n’a que peu d’importance dans la pratique du ski joëring, cependant, son dressage est essentiel pour pouvoir faire cette activité en toute sécurité. L’équidé doit avoir de solides bases en attelage et bien répondre aux longues rênes. Le ski joëring est par ailleurs très enrichissant pour tous les propriétaires de poneys et notamment de shetlands, afin de partager un moment ludique et amusant avec leur petit compagnon.

L’équipement a également toute son importance : on pratique le ski joëring avec un harnais et un brancard pour tracter le cavalier. Les skis doivent faire au maximum 1.50m de long, et il est nécessaire de respecter une distance d’au moins 40 cm entre les postérieurs de l’animal et les spatules des skis. 

Obligatoire en compétition et fortement recommandé en raison des risques de traumatismes crâniens en cas de chute, le port du casque est un impératif. Et le reste du matériel à avoir dépend bien sûr des conditions météorologiques, comme pour tout sport d’hiver !

Les talents d’un bon cavalier de ski joëring

Pour pratiquer le ski joëring, il faut avoir une double casquette : il est primordial en effet d’être un skieur aguerri, mais aussi de manier correctement son cheval et de créer une forme de complicité avec lui. Mais il n’est cependant pas nécessaire de savoir monter à cheval !

Pour les débutants, cette discipline peut être pratiquée sur un terrain en neige damée clos et permettant de prendre ses marques rapidement si tant est qu’on possède un bon équilibre. 

Les personnes plus expérimentées pourront quant à elle s’amuser en extérieur, en partir en randonnée par exemple. 

Pratiquer… même en été

Le ski joëring est très populaire en montagne et se pratique dans de nombreuses stations de ski. Du débutant au cavalier confirmé, vous pouvez tout à fait profiter d’un séjour en altitude pour vous initier à ce sport intense et riche en sensations fortes. Mais ne croyez pas qu’on ne fait du ski joëring que durant la période hivernale ! En effet, différents terrains peuvent s’y prêter, et notamment sur l’herbe, avec des rollers ou des ski-roues pour pouvoir vous amuser toute l’année.

L’intérêt de l’échauffement en équitation

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Comme pour toute activité sportive, l’équitation nécessite de pratiquer un échauffement avant de commencer sa séance de travail. Et ceci est valable à la fois pour le cavalier, mais aussi pour son cheval !

À quoi sert l’échauffement ?

L’échauffement prépare son corps et le corps de son cheval à la pratique d’une activité physique. Il permet :

  • d’augmenter légèrement la température corporelle et le rythme cardiaque, 
  • de stimuler l’oxygénation des tissus musculaires,
  • de limiter les risques de blessures (telles que les lésions musculaires). 

En théorie, un échauffement devrait durer entre 10 et 15 minutes. Cependant, cela va dépendre de différents paramètres. En effet, les conditions climatiques (en hiver, il est important de prévoir un échauffement plus long), l’âge de sa monture, et son état de santé (notamment s’il souffre de maladies articulaires comme l’arthrose) peuvent en faire varier la durée.

Pratiquer un échauffement dès le pansage

L’échauffement est différent de la détente, et se pratique en premier lieu à pied, notamment lors du pansage. En effet, il est essentiel de ne pas bâcler ce moment, car il est plein de vertus : il s’agit d’un instant de complicité, qui permet de prendre soin de son animal, de le caresser, de vérifier qu’il n’a pas de blessures et de débuter doucement le travail. En réalisant un pansage correct de votre cheval, vous allez à la fois réveiller votre corps, mais aussi stimuler ses tissus musculaires, un peu comme le ferait une séance de massage. 

Échauffement à pied

Une fois la partie à pied terminée, il est temps de se mettre en selle. Dans l’idéal, il est recommandé d’utiliser un montoir, pour ne pas tirer sur le garrot et la colonne vertébrale de votre équidé. L’échauffement monté se réalise systématiquement rênes longues et sans enrênements afin de lui laisser une certaine liberté et de stimuler en douceur les muscles de son encolure. La fin de l’échauffement se pratique au trot et au galop dans les mêmes conditions, et vous permet de vous préparer mentalement et physiquement pour débuter votre séance de la façon la plus décontractée qui soit pour vous et votre compagnon.

Une blessure est vite arrivée chez le cheval mal échauffé : aussi, si vous souhaitez vous prémunir face à d’éventuels frais vétérinaires, Equitanet est à vos côtés. N’hésitez pas à demander un devis d’assurance pour votre équidé à notre équipe de spécialistes.

La prévention et le traitement des blessures courantes chez les chevaux

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Tout gardien d’un animal, et notamment d’un équidé, se doit de maintenir son bien-être de façon quotidienne. Or, les soins nécessaires et les points à observer ne s’improvisent pas, et se doivent d’être réalisés chaque jour pour veiller à la bonne santé de votre cheval, prévenir les maladies et panser les blessures accidentelles au plus tôt.

Prévenir les pathologies du cheval en respectant ses besoins fondamentaux

Le bien-être du cheval, qu’il soit physique ou mental, passe tout d’abord par le respect de ses besoins fondamentaux : être en contact avec ses congénères, être actif, avoir une bonne alimentation et un lieu de vie adapté en font partie.

Une vie sociale et de l’exercice physique pour contribuer au bien-être de son cheval

Tout équidé doit pouvoir être en contact avec des membres de son espèce. Animal grégaire, il a besoin de communiquer vocalement, en observant, en sentant, mais également en touchant les autres. Le contact social est une condition nécessaire au maintien de son bien-être mental et de son équilibre. 

Par ailleurs, il est essentiel de pouvoir lui permettre d’être actif tout au long de la journée : marcher en s’alimentant, jouer avec ses congénères, travailler avec son cavalier : le cheval est un animal qui a besoin de se dépenser.  Outre l’intérêt indiscutable sur sa santé physique, cela va favoriser une bonne circulation sanguine, mais également le fonctionnement adéquat de son système digestif. 

Une bonne alimentation pour limiter les pathologies digestives

L’alimentation du cheval va dépendre d’un certain nombre de facteurs comme son degré d’exercice, son âge, sa condition physique, son lieu de vie ou encore sa race.

Néanmoins, l’essentiel de sa nourriture doit être fait de fourrage, pour répondre aux besoins naturels de son système digestif et à ses capacités intrinsèques. Le cheval est avant tout fait pour se nourrir de fibres dans lesquelles il va trouver les nutriments indispensables pour faire fonctionner son organisme au mieux, et de la façon la plus performante. 

Les fibres vont aussi lui permettre de secréter de la salive : celle-ci possède un rôle fondamental dans la neutralisation du pH de l’estomac, et réduit donc les risques de certaines pathologies comme les ulcères. 

Le foin va favoriser un transit long et respectueux de son système intestinal, qui va être stimulé en continu. Cela limite naturellement les arrêts ou les ralentissements du transit.

Un lieu de vie adapté 

Un lieu de vie adapté aux équidés, c’est avant tout un endroit avec suffisamment d’espace pour qu’ils puissent marcher ou courir, tout au long de la journée. Il possède de quoi s’abriter du vent, des intempéries ou de la chaleur. 

Il peut donc s’agir d’un box avec un accès à un paddock d’une taille importante, ou d’une pâture. Dans tous les cas, il est propre et sans risques pour lui. 

Des soins quotidiens pour mieux prévenir les maladies

Un cheval requiert des soins réguliers : cela va en effet permettre à son propriétaire d’améliorer leur relation, de vérifier que son animal est en bonne santé et de détecter de façon précoce les éventuels soucis.

Un pansage dans les règles de l’art 

Panser son cheval est un moment très apprécié des cavaliers, mais aussi de leur monture. C’est souvent la toute première étape lorsqu’ils leur rendent visite. 

Le brossage va nettoyer le poil du cheval, et aussi le préparer mentalement à une séance d’exercice. Mais surtout, cela va permettre de contrôler l’état de son animal : constater la présence d’éventuelles plaies, parasites, ou encore zones sensibles. 

Le pansage doit comprendre une vérification de l’ensemble des parties du corps de votre cheval, y compris la tête, les yeux et le dessous du ventre. Il est primordial de prendre le temps de tout observer et d’être attentif à la moindre blessure.

Les sabots et les membres doivent faire l’objet d’une vérification minutieuse également. L’état du pied, une odeur désagréable, une éventuelle sensibilité au toucher, une chaleur peuvent alerter le cavalier d’un souci. 

Mouches et tiques

Les parasites du cheval peuvent avoir un effet néfaste sur sa santé : les mouches peuvent par exemple être la cause d’une infestation de vers intestinaux, et les tiques sont susceptibles d’être porteuses d’un très grand nombre de pathogènes. 

Aussi, le retrait des mouches plates, l’élimination des tiques et la prévention de façon globale contre les parasites à l’aide de traitement naturels ou non s’avèrent souvent très efficaces pour lutter contre certaines maladies.

Pour ce faire, il faut veiller à la bonne vermifugation de son animal, l’utilisation de produits répulsifs contre les insectes notamment en été (principalement commercialisés sous la forme de sprays à appliquer lors du pansage). 

Apprendre à observer son cheval

Certaines pathologies ne sont pas toujours visibles d’un premier abord : un équidé malade peut simplement montrer un comportement différent, ses membres peuvent être légèrement gonflés ou il peut avoir une démarche anormale…

Aussi, il est essentiel de bien connaitre son cheval et apprendre à repérer ces signes nécessite de bien l’observer.

Lors de chaque visite, prenez le temps d’être attentif à votre compagnon, à son comportement. Vous semble-t-il fatigué, ou au contraire un peu trop agité, se déplace-t-il correctement ? Le moindre détail peut vous permettre d’approfondir les recherches.

Que faire si mon cheval se blesse : soigner les pathologies courantes

Soigner une plaie cutanée

Une lésion, même petite, doit toujours être soignée et surveillée : elle reste une brèche dans l’épiderme du cheval, qui est la première barrière de défense contre les bactéries, et donc représente une entrée directe pour les pathogènes. Sans soin, elle peut devenir la source d’une infection plus grave. 

Si lors du pansage vous repérez une plaie, il est essentiel de respecter deux étapes : le nettoyage et la désinfection.

Le nettoyage retire les saletés qui se trouvent autour et sur la blessure. Il doit se faire avec un produit adapté à l’endroit (peau, muqueuse…) et à l’animal. Le plus couramment utilisé est la povidone iodée sous la forme de savon liquide (Bétadine). Il est aussi possible dans certains cas de raser le pourtour de la zone afin de faciliter l’entretien.

La désinfection permet ensuite d’éliminer les pathogènes présents sur la plaie et de limiter les risques d’infection ou de surinfection.

Il est nécessaire de respecter ce processus quotidiennement jusqu’à la cicatrisation complète.

Les boiteries

Les boiteries chez le cheval peuvent avoir de nombreuses origines, mais si vous constatez que votre équidé boite, il est tout d’abord recommandé de vérifier l’absence de plaie, et de réaliser un nettoyage minutieux des sabots : un caillou ou un simple objet peut s’être glissé dans les lacunes ou la sole et en être la cause principale.

Par ailleurs, si le membre est engorgé, il est possible de le doucher pour le refroidir et le soulager.

Si la raison n’est pas visible ou rectifiable dans l’immédiat, et même s’il ne s’agit souvent pas d’une urgence vitale, il est conseillé de prendre rendez-vous avez le vétérinaire afin de procéder à des examens complémentaires. En effet, si certaines boiteries peuvent se soigner d’elles-mêmes, d’autres au contraire vont perdurer, voire s’accroitre, au détriment du bien-être de votre animal.

Constater un début de crise de coliques

Les coliques sont la première cause de décès chez les chevaux, et tous les équidés, même les plus rustiques, peuvent être touchés. Les signes de la colique sont très reconnaissables : l’animal semble nerveux, regarde ses flancs, va se donner des coups de pied au niveau de l’abdomen, se coucher et se relever souvent. 

Si tel est le cas, commencez par restreindre l’accès à la nourriture, et faites-le marcher. Écouter son ventre peut être une bonne indication, surtout s’il est silencieux. Son système digestif doit en effet toujours émettre des bruits intestinaux, signe d’un transit en fonctionnement. 

Enfin, appelez votre vétérinaire : les coliques sont une urgence vitale pour le cheval et le poney.

Les pathologies du sabot

Parmi les désordres récurrents des pieds du cheval, on va retrouver les abcès, les seimes, la pourriture de la fourchette ou encore les bleimes.

Si la pourriture de la fourchette est distinguable par sa mauvaise odeur et son état visuel, et traitable avec certains produits comme la liqueur de villate, il n’est cependant pas toujours évident de connaitre la cause exacte d’une douleur.

En touchant le sabot, vous pourrez identifier une éventuelle source de chaleur, une gonfle ou, si le pied est clair, un hématome. 

Les pathologies du sabot vont presque systématiquement entrainer une boiterie. Dans tous les cas, une visite du maréchal-ferrant peut être nécessaire : en sondant le sabot, il pourra déterminer la localisation précise de la douleur et proposer un diagnostic.

Les premiers gestes à avoir en cas de souci 

En tant que propriétaire, certains gestes se doivent d’être connus pour pouvoir réagir en cas d’urgence. 

Il est par exemple conseillé d’avoir toujours à portée de main un thermomètre pour pouvoir prendre la température de son cheval, qui se situe normalement entre 37,5 et 38°C. Elle peut être amenée à fluctuer légèrement, notamment s’il se réveille juste ou au contraire s’il vient d’avoir une activité importante. 

Il est aussi essentiel de savoir évaluer son rythme cardiaque, en prenant son pouls sur une artère. Les endroits les plus simples sont sous la ganache et au niveau du boulet. La fréquence cardiaque d’un cheval est d’approximativement 40 battements par minute au repos, et jusqu’à 5 fois plus en cas d’exercice intense.

Enfin, vous pouvez également déterminer sa fréquence respiratoire, en comptant le nombre de cycles inspiration – expiration par minute (environ 12 chez un individu adulte et en bonne santé).

N’oubliez pas que votre vétérinaire est là : en cas de doute, il est préférable de l’appeler. De nombreux indicateurs peuvent être intéressants à fournir au praticien, tels que :

  • la résultante de l’observation de votre cheval, 
  • la prise de sa température, 
  • la mesure de ses fréquences cardiaque et respiratoire,
  • la vérification de son hydratation (par le pincement du pli de peau ou la couleur des muqueuses),  
  • l’écoute de son ventre…

Ces premières données lui permettront de mieux appréhender une éventuelle urgence et de venir plus rapidement si besoin.

Assurer son cheval : pourquoi ?

Même en étant toujours prudent, il reste impossible de prémunir son cheval de tout accident ou maladie, et les frais vétérinaires peuvent alors vite s’accumuler. 

Aussi, il est possible de souscrire une assurance cheval afin de pouvoir supporter les factures de soins de votre compagnon et ainsi contribuer plus sereinement au maintien de sa bonne santé tout en s’affranchissant de l’aspect financier.

N’hésitez pas à faire un devis gratuit sur notre site internet, ou à contacter notre équipe de passionnés d’équitation pour échanger avec eux sur vos besoins, et trouver ensemble la formule la plus adaptée.

Bien choisir la couverture de son cheval pour l’hiver

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L’hiver approche, et en cette saison, votre cheval peut avoir besoin d’une couverture. Mais il existe de nombreux modèles sur le marché, et il n’est pas toujours évident de trouver celle qui conviendra parfaitement à votre compagnon. Alors, si vous vous demandez comment la choisir, quels paramètres prendre en compte, et quel modèle convient le mieux à votre cheval, cet article est fait pour vous.

Une couverture pour mon cheval : pour quels besoins ?

Tout d’abord, il est essentiel de prendre en compte les besoins de votre animal pour déterminer quel type de couverture choisir. 

Souhaitez-vous lui offrir une couverture :

  • Parce qu’il est tondu ? 
  • Parce qu’il est âgé et qu’il ne produit plus assez de poil d’hiver ? 
  • Parce qu’il est plutôt frileux et qu’il ne possède pas d’abri ? 

L’identification des besoins de votre équidé est primordiale, afin de pouvoir par la suite choisir le modèle qui lui conviendra le mieux. 

Le choix de la couverture

Les couvertures d’hiver sont différenciées selon plusieurs paramètres et notamment : leur taille, leur grammage et le nombre de deniers de leur tissu.

Trouver la bonne taille de couverture

Comme pour tout équipement, il est essentiel de sélectionner une couverture qui conviendra parfaitement au gabarit de votre animal. Cela lui permettra d’être efficace et réduira le risque de blessures. 

Pour trouver la taille appropriée à votre cheval, munissez-vous d’un mètre-ruban et prenez ses mesures du poitrail jusqu’à la queue, ainsi que sa hauteur au garrot. Les tailles de couverture peuvent être exprimées en cm (allant de 55 cm pour les individus les plus petits à 155 pour les équidés les plus grands), ou en pouces s’il s’agit d’un modèle anglais.

Les couvertures d’écuries et les couvertures d’extérieur

Une fois la taille choisie, deux modèles peuvent s’offrir à vous : les couvertures d’écuries ou les couvertures d’extérieur.

Les couvertures d’écuries sont conçues pour une utilisation en box ou dans un environnement clos et surtout couvert. Elles ne sont pas imperméables et servent principalement à couvrir votre cheval et à lui procurer de la chaleur pendant la journée ou la nuit.

Les couvertures d’extérieur quant à elles ont la particularité d’être imperméables. Elles protègent votre équidé des conditions climatiques telles que la pluie, la neige ou le vent. On en distingue deux catégories : les imperméables simples et les couvertures chaudes.

Les imperméables simples

Les couvertures imperméables ont pour principal objectif de protéger votre cheval du vent et de la pluie. Elles conviennent parfaitement en intersaison ou si votre cheval conserve son poil d’hiver (s’il n’est pas tondu, par exemple, ou si vous effectuez une tonte légère). Elles sont également utiles si votre cheval n’a pas accès à un abri pendant les fortes chutes de pluie ou de neige en automne ou en hiver.

Les couvertures molletonnées : l’importance du grammage

Les couvertures plus épaisses sont composées d’un rembourrage pour maintenir la chaleur du cheval pendant les périodes les plus froides. Leur différence réside dans la quantité de ouate à l’intérieur, exprimée en grammes par mètre carré. 

Un grammage élevé signifie que la couverture bénéficie d’une meilleure isolation thermique. 

Les imperméables ont un grammage de 0g, tandis que les couvertures plus épaisses commencent à partir de 50g et peuvent aller jusqu’à 400g. 

Il est essentiel d’adapter le grammage en fonction de votre cheval, de son état de santé, de sa tonte ou de sa quantité de poil d’hiver. Selon les saisons, vous pourrez avoir l’utilité de plusieurs couvertures de grammages différents afin de vous adapter aux conditions météorologiques ou aux besoins de votre animal. Il est également possible d’utiliser une sous-couverture, c’est-à-dire une couverture polaire placée sous la couverture principale, mais assurez-vous cependant qu’elle soit bien ajustée afin qu’elle ne cause pas de blessures à votre compagnon.

L’intérêt des deniers

Les deniers d’une couverture représentent la résistance du tissu. Il s’agit du poids en grammes d’une matière pour une longueur de 9 mètres. Un nombre de deniers élevé indique donc une plus grande résistance de la couverture. 

Le choix du nombre de deniers va dépendre du mode de vie de votre cheval. Par exemple, un animal vivant en extérieur, en groupe, et étant actif, nécessite une couverture avec un nombre de deniers élevé pour éviter les déchirures. En général, les couvertures vont de 200 à 2000 deniers, mais il est recommandé de choisir un modèle d’au moins 1200 deniers pour éviter de devoir la remplacer fréquemment. 

Gardez à l’esprit qu’une couverture déchirée n’est plus imperméable.

Mon cheval a-t-il trop chaud ou trop froid ?

Il peut être compliqué de maintenir une température idéale pour votre cheval avec une couverture. Il est souvent conseillé d’utiliser un modèle plus chaud pendant la nuit et un autre plus léger pendant la journée, en fonction de l’ensoleillement et de la température extérieure. Pensez toutefois à vérifier régulièrement que votre cheval n’a ni trop chaud ni trop froid : pour ce faire, touchez son poil. S’il a la peau froide, qu’il frissonne ou qu’il montre des signes indiquant qu’il souffre du froid, alors rajoutez une sous-couverture, ou mettez-lui un modèle plus épais. 

Au contraire s’il a le poil humide ou qu’il transpire trop, c’est qu’elle est sans doute trop chaude pour lui.

Conclusion

Pendant la période hivernale, il est essentiel de protéger votre compagnon des aléas climatiques, car l’humidité, la neige, le vent et le froid peuvent avoir des répercussions néfastes sur sa santé, en particulier s’il est âgé ou tondu.

N’oubliez pas que les frais vétérinaires en cas de maladie peuvent être importants. Aussi, la souscription d’une assurance pour votre cheval est recommandée afin de vous aider à couvrir l’ensemble des factures, de vous permettre d’offrir à votre équidé des soins adaptés, et de participer activement à son bien-être sans craindre les répercussions financières.

N’hésitez pas à contacter Equitanet : avec l’aide et les conseils de notre équipe, réalisez un devis personnalisé selon votre animal et votre budget.

Equita Lyon 2023, le rendez-vous des cavaliers

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Equita, c’est le rendez-vous annuel pour les amoureux d’équitation. Cette année encore, exposants, éleveurs, artistes et compétiteurs viennent s’y retrouver pour le plaisir de chacun. 

Dès le 1er novembre 2023, le salon ouvre à nouveau ses portes à Eurexpo Lyon pour 5 jours, afin de permettre à tous les amateurs du monde du cheval d’échanger autour de leur passion commune. 

Depuis sa création en 1995, le salon Equita est axé à la fois sur le divertissement et l’information, et c’est aussi un lieu incontournable pour acheter du matériel ou des articles pour son animal.

Equita Lyon : l’équitation autrement

Equita Lyon est avant tout un salon unique pour permettre aux visiteurs d’assister à des compétitions, de connaitre des disciplines ou des races de chevaux peu médiatisées ou encore de pouvoir s’émerveiller devant des spectacles. 

Des compétitions et des chevaux

Au programme de cette édition, vous retrouverez comme chaque année toute une partie dédiée à l’équitation classique, avec des compétitions de CSO (et notamment la coupe du monde Longines FEI de jumping), du dressage, de l’attelage ou encore de l’equifeel.

L’équitation western a également sa place au salon, avec des démonstrations de barrel racing, de travail du bétail et de mountrain trail, ainsi que des épreuves internationales comme le NRHA European Derby de reining.

Bon nombre d’éleveurs sont aussi présents afin de faire connaitre leurs chevaux et leurs spécificités. C’est l’occasion pour tout un chacun d’en apprendre davantage sur les différentes races d’équidés, et de voir évoluer certains animaux d’exception.

La culture à Equita Lyon

Le monde du divertissement est largement représenté, avec de nombreux artistes et des animations tout au long de la semaine, mais aussi des moments uniques comme le spectacle Féria ou encore le cabaret équestre.

La culture et le partage de connaissances sont toujours au rendez-vous, avec des conférences sur la santé, l’éducation ou le comportement équin. Ce type d’ateliers offre la possibilité d‘échanger et de sensibiliser les cavaliers ainsi que les novices aux besoins fondamentaux des chevaux.

Le shopping !

Évidemment, aucun cavalier ne vient à Equita sans repartir avec son lot de matériel, équipement ou de bonbons pour chevaux. Selliers, fabricants d’aliments ou encore de soins spécialisés, c’est l’occasion de rencontrer des commerçants et de recevoir des conseils sur mesure.

D’ailleurs, pour beaucoup d’exposants, Equita Lyon est avant tout un formidable moyen d’entrer directement en contact avec leur clientèle et de prendre le temps de discuter avec eux de leurs véritables besoins. C’est un moment unique qui permet de parler avec d’autres passionnés et d’échanger de nombreuses informations, toujours dans la bonne humeur.

Difficile de ne pas être happé par l’ambiance chaleureuse, la multitude de produits et d’articles dans lesquels vous baignez durant toute une journée sans repartir les bras chargés de cadeaux et de goodies pour vous et votre cheval !

Venez à la rencontre d’Equitanet !

Equita Lyon, c’est 750 exposants, 140 000 m2, 11 carrières… Et Equitanet ! Venez nous retrouver comme chaque année afin de parler de vous et de votre compagnon ! Ce sera l’occasion d’échanger en exclusivité avec notre équipe. Comme toujours, nous serons ravis de prendre le temps de discuter avec vous.

Nous vous donnons donc rendez-vous au salon Equita Lyon, à Eurexpo Lyon, du mercredi 1er au dimanche 5 novembre 2023.

5 exercices à pied à faire avec mon cheval

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Les cavaliers oublient quelques fois l’importance que peut avoir le travail à pied, que ce soit dans la relation qu’ils entretiennent avec leur cheval, mais également dans l’épanouissement de celui-ci. Cela permet en effet de travailler d’une manière différente et peut faciliter certains apprentissages ou progressions, notamment pour reprendre confiance en son animal à la suite d’une chute.

Mais cela va aussi diversifier les activités proposées et éviter à votre compagnon de s’ennuyer. Voici donc quelques idées d’exercices à faire, avec peu de matériel et ce, quel que soit votre niveau et celui de votre équidé !

Avant de commencer

En premier lieu, privilégiez toujours de pratiquer dans une zone sécurisée pour vous et votre cheval : choisissez un endroit qui vous permettra de travailler sans risques, comme une carrière ou un rond de longe par exemple, ou tout autre lieu clos parfait pour pratiquer des jeux à pied.

Vous pouvez également faire cette activité dans le pré de votre animal, cependant il est préférable de sélectionner un lieu dédié au travail afin qu’il différencie les deux endroits, d’autant plus s’il est jeune ou novice.

Premiers exercices

Marcher en longe 

Le respect du cheval à pied est un élément fondamental dans l’équitation. Aussi, un exercice intéressant consiste tout bonnement au travail au sol avec une longe courte (2m).

Le premier que vous pouvez faire avec votre animal est donc une simple marche en longe. Vous pouvez faire travailler votre équidé en lui apprenant à rester à sa place lorsque vous marchez à côté de lui : celui-ci ne doit ni vous dépasser ni se trainer derrière vous.

Marchez, tout en faisant varier votre vitesse de progression : ralentissez, puis accélérez, au pas, ou au trot. Ne tournez pas en rond, mais au contraire faites des changements de direction, des arrêts. Ainsi votre compagnon sera dans l’obligation d’être attentif à ce que vous faites et l’exercice ne sera pas inintéressant pour lui.

Cette marche en longe que l’on pourrait qualifier d’ « active » permet d’obtenir l’attention de votre monture, d’apprendre à le gérer en douceur, et de lui rappeler quelques règles de base de l’éducation d’un cheval.

Céder à la pression : obtenir la flexion d’encolure

Un autre exercice intéressant à pied est de voir la façon dont réagit votre cheval et notamment s’il sait céder à la pression. Si l’on peut faire de nombreuses activités sur ce concept, l’un des fondamentaux consiste en la flexion d’encolure, qui permet de sensibiliser le cheval à la rêne d’arrêt d’urgence lorsqu’il est monté.

Pour demander la flexion d’encolure à votre animal, mettez-vous à hauteur de son garrot et venez tirer la longe vers son encolure. Celui-ci doit spontanément tourner son nez en direction de ce point, en pliant son cou.

Bien sûr, comme pour tout exercice de pression, il est essentiel de bien comprendre que si l’équidé exprime le bon mouvement, la pression est alors inutile : il faut la relâcher immédiatement, et surtout le féliciter lorsqu’il réussit.

Activités à pied avec son cheval : pourquoi ne pas essayer le travail en liberté ?

Le travail en liberté permet de s’affranchir de l’aide d’une longe pour se faire comprendre de son animal. Il est stimulant pour le cheval, car celui-ci va devoir être très attentif à vos demandes, mais il est surtout passionnant pour le cavalier, qui va devoir capter l’intérêt et communiquer avec sa monture sans accessoires.

Pour travailler votre cheval en liberté, vous devrez être vigilent quant aux signaux qu’il vous envoie, et trouver une astuce pour valoriser les bons comportements. Cela peut être par un encouragement vocal, une caresse, une friandise ou le recours au clicker par exemple. Le tout est de trouver une réponse pertinente que votre compagnon assimilera rapidement comme une récompense.

Apprendre à obtenir un contact visuel

Le premier exercice en liberté est d’apprendre à obtenir le contact visuel avec votre animal. Celui-ci doit être connecté avec vous, vous regarder, ou que ses oreilles soient pointées dans votre direction.

Pour ce faire, appelez-le par son nom, et félicitez immédiatement dès lors qu’il se focalise sur vous. Cela vous permettra d’apprendre à observer votre cheval et à décrypter ses réactions, même les plus insignifiantes. Prêtez attention à la position de ses oreilles, de sa tête, ou encore de ses naseaux, et à son allure en général. Attention cependant, il peut aussi vite se lasser de cet exercice.

Marcher avec son cheval en liberté

Lorsque vous avez toute son attention ou que vous savez la repérer, marchez aux côtés de votre animal, au même titre que dans l’activité à la longe, en variant les allures, les directions. N’oubliez pas de lui donner l’ordre d’avancer comme « marche » ou encore « le pas », afin qu’il assimile ce que vous lui demandez à un ordre vocal.  Ensuite, penser bien à féliciter votre cheval quand il réussit ce que vous lui demandez, et à garder la connexion tout au long de l’exercice.

L’immobilité en liberté

Vous pouvez également travailler l’immobilité en liberté. Pour ce faire, commencez par demander l’arrêt à votre animal, puis récompensez-le. Vous devrez ensuite vous éloigner de lui sans qu’il ne bouge.

Bien sûr, il n’est pas nécessaire au début de partir loin, faites simplement un pas en arrière.

  • S’il avance vers vous ou sort de l’immobilité, alors, faites-le reculer sans un mot et surtout sans le féliciter, demandez-lui l’arrêt et récompensez cette étape validée, puis renouvelez l’expérience.
  • Si votre cheval reste immobile lorsque vous vous êtes écarté, attendez une seconde, rapprochez vous de lui et offrez-lui une récompense pour marquer ce bon comportement.

Petit à petit, vous pourrez vous éloigner davantage.

Conclusion

N’oubliez pas que tout travail (et encore plus le travail en liberté), se fait par toutes petites étapes et que rien ne sert de passer à la suivante si la première n’est pas acquise. Par ailleurs, ces activités, qui peuvent pourtant sembler anodines, permettent de créer un lien un peu différent avec son animal, et aussi de lui proposer d’autres types d’exercices afin de ne pas le blaser.

La porcelle enracinée : attention danger

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Suite à plusieurs déclarations de sinistres au sujet d’intoxication à la porcelle enracinée, il nous semblait primordial de vous alerter sur le sujet. 

Durant l’été, certaines plantes sont souvent présentes dans nos pâtures, et c’est notamment le cas de la porcelle enracinée. Très reconnaissable avec ses fleurs jaunes et ses longues tiges, elle peut être la cause d’intoxications chez le cheval.

Qu’est-ce que la porcelle enracinée?

La porcelle enracinée, ou Hypochaeris radicata, est une plante herbacée vivace, possédant des fleurs jaunes et ressemblant à s’y méprendre au pissenlit (dont elle fait d’ailleurs partie de la famille, les Asteracées). Elle est néanmoins bien plus haute et peut atteindre 70 cm.

Ses longues tiges ne possèdent pas de feuilles : ces dernières forment des rosettes directement sur le sol.

Ses fruits, les akènes, sont semblables à de petits poils qui vont se disséminer au vent : elle se disperse par conséquent assez facilement, ce qui la rend d’autant plus difficile à contrôler.

Très répandue sur l’ensemble du territoire de France métropolitaine, on la trouve dans les prairies dès le début du printemps et jusqu’à l’automne. Elle apprécie particulièrement les climats secs, voire arides, et fait donc partie des végétaux qui perdurent au cours des périodes de canicule.

Longtemps consommée au même titre que le pissenlit, elle peut cependant causer une forme d’intoxication chez les équidés.

Le cheval n’est pas forcément friand de porcelle enracinée : il va le plus souvent la laisser de côté pour se nourrir d’autres herbes plus comestibles. Néanmoins, dans certains cas, et notamment lors d’épisodes de sècheresse, il peut arriver qu’elle fasse partie des seules plantes à subsister : elle peut être alors mangée par les chevaux si ceux-ci n’ont pas de sources annexes d’alimentation à portée de dent et provoquer alors une intoxication.

La molécule responsable de cette maladie n’est pour le moment pas connue, tout comme la quantité à partir de laquelle l’ingestion de porcelle peut entrainer des troubles chez l’équidé.

Les symptômes d’une intoxication à la porcelle enracinée chez le cheval

Les symptômes d’une intoxication à la porcelle enracinée sont très remarquables, car elle va affecter le système nerveux central de l’équidé. 

Elle est la principale cause du syndrome de «  Harper australien » qui se manifeste par des désordres locomoteurs importants et des hyperflexions des membres postérieurs. Le cheval malade va aussi avoir des difficultés à tourner, à reculer ou encore à donner les pieds. Il peut même en venir à se déplacer par petits bonds dans les cas les plus sévères. 

Que faire en cas d’intoxication ?

En cas d’intoxication à la porcelle enracinée, il est tout d’abord primordial d’appeler votre vétérinaire avant de changer le cheval de pré pour lui éviter l’accès à la plante, ou de retirer le foin pouvant en contenir. L’animal doit éliminer les toxines progressivement, et ce processus se fait en quelques semaines voire quelques mois. Afin de l’aider, le vétérinaire peut administrer des myorelaxants et proposer des cures drainantes.

Prévenir l’intoxication à la porcelle enracinée

Afin d’éviter toute intoxication ou toute récidive, il est essentiel de porter une attention particulière au foin que l’on donne à son animal, mais également à ses terrains. Il est recommandé de procéder à l’arrachage de la porcelle et notamment de la partie vivace (la rosette de feuilles et ses racines), à leur élimination en déchetterie, et à la surveillance des prairies. 

Par ailleurs, il est aussi conseillé de limiter le surpâturage, et durant la période estivale si votre cheval est à la diète, soyez vigilant quant à la présence de cette plante dans son lieu de vie.