Choisir le foin de mon cheval

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Le foin est l’un des éléments principaux constituant le régime alimentaire de nombreux chevaux domestiques. Qu’ils vivent au box ou au pré, nos équidés consomment en effet du fourrage tout au long de l’année ou à minima durant la période hivernale. 

Cependant, si le budget que représente le foin peut être conséquent, un critère reste essentiel lors de l’achat : trouver un aliment qualitatif et adapté à sa monture. Voici donc nos conseils pour choisir le meilleur foin pour votre compagnon.

De quoi est composé le foin de mon cheval ?

Le foin est constitué d’herbes sèches, récoltées au cours du printemps. Il peut s’agir de graminées (comme le ray-grass ou le dactyle) ou de légumineuses, comme le trèfle ou la luzerne. 

Le foin de prairie est en général composé d’un mélange de ces différentes espèces, mais il est aussi possible de trouver du foin plus spécifique, de graminées ou de légumineuses. 

Cet aliment est essentiel pour le cheval, pour subvenir à ses besoins énergétiques tout en correspondant parfaitement à ses capacités digestives. 

Stade végétatif ou stade reproductif

La récolte des herbacées peut se faire soit dans un stade précoce, le stade végétatif, soit dans un stade plus tardif dit reproductif. 

Dans le premier, l’herbe est riche en sucres et en protéines, sa valeur énergétique est importante, et on peut y retrouver des feuilles. Au stade reproductif, la plante possède des fleurs, va perdre de ses vertus nutritionnelles et se charger en cellulose. Elle sera également plus lourde et plus rigide.

Le foin de légumineuses

Les légumineuses sont à proposer avec parcimonie aux équidés : très riches, elles peuvent être la source de coliques ou de fourbures si elles sont données en excès. On estime que leur part ne devrait pas dépasser les 20% de la ration de fourrage, et qu’elles seraient plutôt à distribuer à des animaux aux besoins énergétiques importants, comme les poulains et les poulinières, les chevaux de sport ou encore les individus âgés.

Le foin de graminées

Les graminées peuvent être récoltées à différents moments : au début de la pousse, durant la floraison ou encore à un stade plus tardif. Cependant, si la période de la coupe n’a que peu d’importance en ce qui concerne les légumineuses, elle l’est bien davantage pour les graminées. 

En effet, en début de pousse, les herbes vont être plutôt riches. Et plus les semaines vont passer, plus elles vont s’appauvrir et se charger en cellulose. Aussi, plus la récolte sera tardive, et plus l’herbe va avoir un aspect rigide, perdra de son appétence et de ses qualités nutritives, voire, sera délaissée par l’animal.

À chaque cheval son foin

Comme vous n’achèteriez sans doute pas n’importe quelles croquettes pour votre chien ou votre chat, il est capital de comprendre que tous les foins ne conviennent pas à tous les chevaux. D’ailleurs, un équidé ne doit pas forcément être complémenté au-delà de son apport en fourrage. Cela va dépendre de ses conditions propres. Son besoin nutritionnel va correspondre à son âge, son activité physique, ses problèmes de santé, ou encore de sa race…

Aussi, si votre compagnon doit recevoir une alimentation riche, car il est en croissance, ou au contraire plutôt âgé, qu’il s’agit d’une poulinière ou d’un cheval de sport qui a des besoins importants, vous pouvez vous tourner vers un mélange de graminées et de légumineuses, si possible récoltés sur un stade précoce, mais non avancé. Le foin sera alors bien plus énergétique, et comblera suffisamment ses besoins alimentaires et métaboliques. 

À l’inverse, pour un cheval sédentaire, ou encore pour des animaux qui ont tendance à l’embonpoint comme certaines races de poneys, il est préférable de donner uniquement du foin de graminées, et ramassé en fin de phase végétative voire en tout début de phase reproductive. Il en va de même pour des équidés ayant des désordres métaboliques, qui doivent impérativement recevoir une alimentation pauvre en sucre et en amidon. 

D’ailleurs, un foin jeune et riche, à la valeur nutritive importante, va avoir une appétence considérable : un cheval gourmand aura tôt fait d’en manger beaucoup.

À quoi reconnait-on un foin de bonne qualité ?

Pour choisir le meilleur aliment pour votre cheval, il est essentiel de savoir reconnaitre un foin de qualité. N’hésitez pas à le sentir et à observer sa couleur. 

Un foin riche sera plutôt vert et aura une odeur particulièrement agréable. Un foin récolté tardivement sera plus épais ou plus lourd, et aussi plus jaune. Son odeur sera elle aussi agréable, mais moins prononcée.

Le foin ne doit absolument pas être poussiéreux, ou présenter des traces de moisissures (signes d’une mauvaise récolte, d’un séchage défectueux ou d’une piètre conservation).

Il est essentiel de vous renseigner sur la façon dont il a été stocké, si possible dans une grange fermée, à l’abri de la lumière et de l’humidité. La conservation du foin a en effet une très grande influence dans la préservation de sa qualité et de ses propriétés nutritives.

Donner un fourrage de mauvaise qualité à son cheval : quels sont les risques ?

En tout état de cause, la qualité du fourrage et son adéquation avec les besoins de votre équidé a un impact très important. 

Si l’aliment que vous choisissez n’est pas adapté à ses besoins (car il n’est pas assez nourrissant par exemple) votre animal peut souffrir de carences ou de troubles de croissance qui peuvent déboucher sur des soucis de santé plus graves. Il en va de même si vous optez pour un foin très riche ou non approprié pour un cheval sédentaire qui a tendance à l’embonpoint.

Par ailleurs les risques d’un foin de mauvaise qualité sont également à prendre en considération. En effet, des moisissures peuvent se développer dans le fourrage en lui donnant une odeur désagréable, et le foin sera négligé par le cheval. Elles vont également être très nocives pour votre compagnon et entrainer des problèmes respiratoires, des allergies ou encore des intoxications alimentaires.

Conclusion

L’alimentation de votre équidé a un véritable impact sur sa santé et ses performances. C’est un animal sensible, aussi, une maladie ou un accident peuvent vite avoir de lourdes répercussions, notamment en termes de frais vétérinaires. N’oubliez pas que toute l’équipe d’Equitanet est à vos côtés afin de vous conseiller sur les meilleures assurances pour chevaux et les formules les plus adaptées à votre compagnon.

L’intérêt de l’échauffement en équitation

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Comme pour toute activité sportive, l’équitation nécessite de pratiquer un échauffement avant de commencer sa séance de travail. Et ceci est valable à la fois pour le cavalier, mais aussi pour son cheval !

À quoi sert l’échauffement ?

L’échauffement prépare son corps et le corps de son cheval à la pratique d’une activité physique. Il permet :

  • d’augmenter légèrement la température corporelle et le rythme cardiaque, 
  • de stimuler l’oxygénation des tissus musculaires,
  • de limiter les risques de blessures (telles que les lésions musculaires). 

En théorie, un échauffement devrait durer entre 10 et 15 minutes. Cependant, cela va dépendre de différents paramètres. En effet, les conditions climatiques (en hiver, il est important de prévoir un échauffement plus long), l’âge de sa monture, et son état de santé (notamment s’il souffre de maladies articulaires comme l’arthrose) peuvent en faire varier la durée.

Pratiquer un échauffement dès le pansage

L’échauffement est différent de la détente, et se pratique en premier lieu à pied, notamment lors du pansage. En effet, il est essentiel de ne pas bâcler ce moment, car il est plein de vertus : il s’agit d’un instant de complicité, qui permet de prendre soin de son animal, de le caresser, de vérifier qu’il n’a pas de blessures et de débuter doucement le travail. En réalisant un pansage correct de votre cheval, vous allez à la fois réveiller votre corps, mais aussi stimuler ses tissus musculaires, un peu comme le ferait une séance de massage. 

Échauffement à pied

Une fois la partie à pied terminée, il est temps de se mettre en selle. Dans l’idéal, il est recommandé d’utiliser un montoir, pour ne pas tirer sur le garrot et la colonne vertébrale de votre équidé. L’échauffement monté se réalise systématiquement rênes longues et sans enrênements afin de lui laisser une certaine liberté et de stimuler en douceur les muscles de son encolure. La fin de l’échauffement se pratique au trot et au galop dans les mêmes conditions, et vous permet de vous préparer mentalement et physiquement pour débuter votre séance de la façon la plus décontractée qui soit pour vous et votre compagnon.

Une blessure est vite arrivée chez le cheval mal échauffé : aussi, si vous souhaitez vous prémunir face à d’éventuels frais vétérinaires, Equitanet est à vos côtés. N’hésitez pas à demander un devis d’assurance pour votre équidé à notre équipe de spécialistes.

La prévention et le traitement des blessures courantes chez les chevaux

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Tout gardien d’un animal, et notamment d’un équidé, se doit de maintenir son bien-être de façon quotidienne. Or, les soins nécessaires et les points à observer ne s’improvisent pas, et se doivent d’être réalisés chaque jour pour veiller à la bonne santé de votre cheval, prévenir les maladies et panser les blessures accidentelles au plus tôt.

Prévenir les pathologies du cheval en respectant ses besoins fondamentaux

Le bien-être du cheval, qu’il soit physique ou mental, passe tout d’abord par le respect de ses besoins fondamentaux : être en contact avec ses congénères, être actif, avoir une bonne alimentation et un lieu de vie adapté en font partie.

Une vie sociale et de l’exercice physique pour contribuer au bien-être de son cheval

Tout équidé doit pouvoir être en contact avec des membres de son espèce. Animal grégaire, il a besoin de communiquer vocalement, en observant, en sentant, mais également en touchant les autres. Le contact social est une condition nécessaire au maintien de son bien-être mental et de son équilibre. 

Par ailleurs, il est essentiel de pouvoir lui permettre d’être actif tout au long de la journée : marcher en s’alimentant, jouer avec ses congénères, travailler avec son cavalier : le cheval est un animal qui a besoin de se dépenser.  Outre l’intérêt indiscutable sur sa santé physique, cela va favoriser une bonne circulation sanguine, mais également le fonctionnement adéquat de son système digestif. 

Une bonne alimentation pour limiter les pathologies digestives

L’alimentation du cheval va dépendre d’un certain nombre de facteurs comme son degré d’exercice, son âge, sa condition physique, son lieu de vie ou encore sa race.

Néanmoins, l’essentiel de sa nourriture doit être fait de fourrage, pour répondre aux besoins naturels de son système digestif et à ses capacités intrinsèques. Le cheval est avant tout fait pour se nourrir de fibres dans lesquelles il va trouver les nutriments indispensables pour faire fonctionner son organisme au mieux, et de la façon la plus performante. 

Les fibres vont aussi lui permettre de secréter de la salive : celle-ci possède un rôle fondamental dans la neutralisation du pH de l’estomac, et réduit donc les risques de certaines pathologies comme les ulcères. 

Le foin va favoriser un transit long et respectueux de son système intestinal, qui va être stimulé en continu. Cela limite naturellement les arrêts ou les ralentissements du transit.

Un lieu de vie adapté 

Un lieu de vie adapté aux équidés, c’est avant tout un endroit avec suffisamment d’espace pour qu’ils puissent marcher ou courir, tout au long de la journée. Il possède de quoi s’abriter du vent, des intempéries ou de la chaleur. 

Il peut donc s’agir d’un box avec un accès à un paddock d’une taille importante, ou d’une pâture. Dans tous les cas, il est propre et sans risques pour lui. 

Des soins quotidiens pour mieux prévenir les maladies

Un cheval requiert des soins réguliers : cela va en effet permettre à son propriétaire d’améliorer leur relation, de vérifier que son animal est en bonne santé et de détecter de façon précoce les éventuels soucis.

Un pansage dans les règles de l’art 

Panser son cheval est un moment très apprécié des cavaliers, mais aussi de leur monture. C’est souvent la toute première étape lorsqu’ils leur rendent visite. 

Le brossage va nettoyer le poil du cheval, et aussi le préparer mentalement à une séance d’exercice. Mais surtout, cela va permettre de contrôler l’état de son animal : constater la présence d’éventuelles plaies, parasites, ou encore zones sensibles. 

Le pansage doit comprendre une vérification de l’ensemble des parties du corps de votre cheval, y compris la tête, les yeux et le dessous du ventre. Il est primordial de prendre le temps de tout observer et d’être attentif à la moindre blessure.

Les sabots et les membres doivent faire l’objet d’une vérification minutieuse également. L’état du pied, une odeur désagréable, une éventuelle sensibilité au toucher, une chaleur peuvent alerter le cavalier d’un souci. 

Mouches et tiques

Les parasites du cheval peuvent avoir un effet néfaste sur sa santé : les mouches peuvent par exemple être la cause d’une infestation de vers intestinaux, et les tiques sont susceptibles d’être porteuses d’un très grand nombre de pathogènes. 

Aussi, le retrait des mouches plates, l’élimination des tiques et la prévention de façon globale contre les parasites à l’aide de traitement naturels ou non s’avèrent souvent très efficaces pour lutter contre certaines maladies.

Pour ce faire, il faut veiller à la bonne vermifugation de son animal, l’utilisation de produits répulsifs contre les insectes notamment en été (principalement commercialisés sous la forme de sprays à appliquer lors du pansage). 

Apprendre à observer son cheval

Certaines pathologies ne sont pas toujours visibles d’un premier abord : un équidé malade peut simplement montrer un comportement différent, ses membres peuvent être légèrement gonflés ou il peut avoir une démarche anormale…

Aussi, il est essentiel de bien connaitre son cheval et apprendre à repérer ces signes nécessite de bien l’observer.

Lors de chaque visite, prenez le temps d’être attentif à votre compagnon, à son comportement. Vous semble-t-il fatigué, ou au contraire un peu trop agité, se déplace-t-il correctement ? Le moindre détail peut vous permettre d’approfondir les recherches.

Que faire si mon cheval se blesse : soigner les pathologies courantes

Soigner une plaie cutanée

Une lésion, même petite, doit toujours être soignée et surveillée : elle reste une brèche dans l’épiderme du cheval, qui est la première barrière de défense contre les bactéries, et donc représente une entrée directe pour les pathogènes. Sans soin, elle peut devenir la source d’une infection plus grave. 

Si lors du pansage vous repérez une plaie, il est essentiel de respecter deux étapes : le nettoyage et la désinfection.

Le nettoyage retire les saletés qui se trouvent autour et sur la blessure. Il doit se faire avec un produit adapté à l’endroit (peau, muqueuse…) et à l’animal. Le plus couramment utilisé est la povidone iodée sous la forme de savon liquide (Bétadine). Il est aussi possible dans certains cas de raser le pourtour de la zone afin de faciliter l’entretien.

La désinfection permet ensuite d’éliminer les pathogènes présents sur la plaie et de limiter les risques d’infection ou de surinfection.

Il est nécessaire de respecter ce processus quotidiennement jusqu’à la cicatrisation complète.

Les boiteries

Les boiteries chez le cheval peuvent avoir de nombreuses origines, mais si vous constatez que votre équidé boite, il est tout d’abord recommandé de vérifier l’absence de plaie, et de réaliser un nettoyage minutieux des sabots : un caillou ou un simple objet peut s’être glissé dans les lacunes ou la sole et en être la cause principale.

Par ailleurs, si le membre est engorgé, il est possible de le doucher pour le refroidir et le soulager.

Si la raison n’est pas visible ou rectifiable dans l’immédiat, et même s’il ne s’agit souvent pas d’une urgence vitale, il est conseillé de prendre rendez-vous avez le vétérinaire afin de procéder à des examens complémentaires. En effet, si certaines boiteries peuvent se soigner d’elles-mêmes, d’autres au contraire vont perdurer, voire s’accroitre, au détriment du bien-être de votre animal.

Constater un début de crise de coliques

Les coliques sont la première cause de décès chez les chevaux, et tous les équidés, même les plus rustiques, peuvent être touchés. Les signes de la colique sont très reconnaissables : l’animal semble nerveux, regarde ses flancs, va se donner des coups de pied au niveau de l’abdomen, se coucher et se relever souvent. 

Si tel est le cas, commencez par restreindre l’accès à la nourriture, et faites-le marcher. Écouter son ventre peut être une bonne indication, surtout s’il est silencieux. Son système digestif doit en effet toujours émettre des bruits intestinaux, signe d’un transit en fonctionnement. 

Enfin, appelez votre vétérinaire : les coliques sont une urgence vitale pour le cheval et le poney.

Les pathologies du sabot

Parmi les désordres récurrents des pieds du cheval, on va retrouver les abcès, les seimes, la pourriture de la fourchette ou encore les bleimes.

Si la pourriture de la fourchette est distinguable par sa mauvaise odeur et son état visuel, et traitable avec certains produits comme la liqueur de villate, il n’est cependant pas toujours évident de connaitre la cause exacte d’une douleur.

En touchant le sabot, vous pourrez identifier une éventuelle source de chaleur, une gonfle ou, si le pied est clair, un hématome. 

Les pathologies du sabot vont presque systématiquement entrainer une boiterie. Dans tous les cas, une visite du maréchal-ferrant peut être nécessaire : en sondant le sabot, il pourra déterminer la localisation précise de la douleur et proposer un diagnostic.

Les premiers gestes à avoir en cas de souci 

En tant que propriétaire, certains gestes se doivent d’être connus pour pouvoir réagir en cas d’urgence. 

Il est par exemple conseillé d’avoir toujours à portée de main un thermomètre pour pouvoir prendre la température de son cheval, qui se situe normalement entre 37,5 et 38°C. Elle peut être amenée à fluctuer légèrement, notamment s’il se réveille juste ou au contraire s’il vient d’avoir une activité importante. 

Il est aussi essentiel de savoir évaluer son rythme cardiaque, en prenant son pouls sur une artère. Les endroits les plus simples sont sous la ganache et au niveau du boulet. La fréquence cardiaque d’un cheval est d’approximativement 40 battements par minute au repos, et jusqu’à 5 fois plus en cas d’exercice intense.

Enfin, vous pouvez également déterminer sa fréquence respiratoire, en comptant le nombre de cycles inspiration – expiration par minute (environ 12 chez un individu adulte et en bonne santé).

N’oubliez pas que votre vétérinaire est là : en cas de doute, il est préférable de l’appeler. De nombreux indicateurs peuvent être intéressants à fournir au praticien, tels que :

  • la résultante de l’observation de votre cheval, 
  • la prise de sa température, 
  • la mesure de ses fréquences cardiaque et respiratoire,
  • la vérification de son hydratation (par le pincement du pli de peau ou la couleur des muqueuses),  
  • l’écoute de son ventre…

Ces premières données lui permettront de mieux appréhender une éventuelle urgence et de venir plus rapidement si besoin.

Assurer son cheval : pourquoi ?

Même en étant toujours prudent, il reste impossible de prémunir son cheval de tout accident ou maladie, et les frais vétérinaires peuvent alors vite s’accumuler. 

Aussi, il est possible de souscrire une assurance cheval afin de pouvoir supporter les factures de soins de votre compagnon et ainsi contribuer plus sereinement au maintien de sa bonne santé tout en s’affranchissant de l’aspect financier.

N’hésitez pas à faire un devis gratuit sur notre site internet, ou à contacter notre équipe de passionnés d’équitation pour échanger avec eux sur vos besoins, et trouver ensemble la formule la plus adaptée.

Bien choisir la couverture de son cheval pour l’hiver

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L’hiver approche, et en cette saison, votre cheval peut avoir besoin d’une couverture. Mais il existe de nombreux modèles sur le marché, et il n’est pas toujours évident de trouver celle qui conviendra parfaitement à votre compagnon. Alors, si vous vous demandez comment la choisir, quels paramètres prendre en compte, et quel modèle convient le mieux à votre cheval, cet article est fait pour vous.

Une couverture pour mon cheval : pour quels besoins ?

Tout d’abord, il est essentiel de prendre en compte les besoins de votre animal pour déterminer quel type de couverture choisir. 

Souhaitez-vous lui offrir une couverture :

  • Parce qu’il est tondu ? 
  • Parce qu’il est âgé et qu’il ne produit plus assez de poil d’hiver ? 
  • Parce qu’il est plutôt frileux et qu’il ne possède pas d’abri ? 

L’identification des besoins de votre équidé est primordiale, afin de pouvoir par la suite choisir le modèle qui lui conviendra le mieux. 

Le choix de la couverture

Les couvertures d’hiver sont différenciées selon plusieurs paramètres et notamment : leur taille, leur grammage et le nombre de deniers de leur tissu.

Trouver la bonne taille de couverture

Comme pour tout équipement, il est essentiel de sélectionner une couverture qui conviendra parfaitement au gabarit de votre animal. Cela lui permettra d’être efficace et réduira le risque de blessures. 

Pour trouver la taille appropriée à votre cheval, munissez-vous d’un mètre-ruban et prenez ses mesures du poitrail jusqu’à la queue, ainsi que sa hauteur au garrot. Les tailles de couverture peuvent être exprimées en cm (allant de 55 cm pour les individus les plus petits à 155 pour les équidés les plus grands), ou en pouces s’il s’agit d’un modèle anglais.

Les couvertures d’écuries et les couvertures d’extérieur

Une fois la taille choisie, deux modèles peuvent s’offrir à vous : les couvertures d’écuries ou les couvertures d’extérieur.

Les couvertures d’écuries sont conçues pour une utilisation en box ou dans un environnement clos et surtout couvert. Elles ne sont pas imperméables et servent principalement à couvrir votre cheval et à lui procurer de la chaleur pendant la journée ou la nuit.

Les couvertures d’extérieur quant à elles ont la particularité d’être imperméables. Elles protègent votre équidé des conditions climatiques telles que la pluie, la neige ou le vent. On en distingue deux catégories : les imperméables simples et les couvertures chaudes.

Les imperméables simples

Les couvertures imperméables ont pour principal objectif de protéger votre cheval du vent et de la pluie. Elles conviennent parfaitement en intersaison ou si votre cheval conserve son poil d’hiver (s’il n’est pas tondu, par exemple, ou si vous effectuez une tonte légère). Elles sont également utiles si votre cheval n’a pas accès à un abri pendant les fortes chutes de pluie ou de neige en automne ou en hiver.

Les couvertures molletonnées : l’importance du grammage

Les couvertures plus épaisses sont composées d’un rembourrage pour maintenir la chaleur du cheval pendant les périodes les plus froides. Leur différence réside dans la quantité de ouate à l’intérieur, exprimée en grammes par mètre carré. 

Un grammage élevé signifie que la couverture bénéficie d’une meilleure isolation thermique. 

Les imperméables ont un grammage de 0g, tandis que les couvertures plus épaisses commencent à partir de 50g et peuvent aller jusqu’à 400g. 

Il est essentiel d’adapter le grammage en fonction de votre cheval, de son état de santé, de sa tonte ou de sa quantité de poil d’hiver. Selon les saisons, vous pourrez avoir l’utilité de plusieurs couvertures de grammages différents afin de vous adapter aux conditions météorologiques ou aux besoins de votre animal. Il est également possible d’utiliser une sous-couverture, c’est-à-dire une couverture polaire placée sous la couverture principale, mais assurez-vous cependant qu’elle soit bien ajustée afin qu’elle ne cause pas de blessures à votre compagnon.

L’intérêt des deniers

Les deniers d’une couverture représentent la résistance du tissu. Il s’agit du poids en grammes d’une matière pour une longueur de 9 mètres. Un nombre de deniers élevé indique donc une plus grande résistance de la couverture. 

Le choix du nombre de deniers va dépendre du mode de vie de votre cheval. Par exemple, un animal vivant en extérieur, en groupe, et étant actif, nécessite une couverture avec un nombre de deniers élevé pour éviter les déchirures. En général, les couvertures vont de 200 à 2000 deniers, mais il est recommandé de choisir un modèle d’au moins 1200 deniers pour éviter de devoir la remplacer fréquemment. 

Gardez à l’esprit qu’une couverture déchirée n’est plus imperméable.

Mon cheval a-t-il trop chaud ou trop froid ?

Il peut être compliqué de maintenir une température idéale pour votre cheval avec une couverture. Il est souvent conseillé d’utiliser un modèle plus chaud pendant la nuit et un autre plus léger pendant la journée, en fonction de l’ensoleillement et de la température extérieure. Pensez toutefois à vérifier régulièrement que votre cheval n’a ni trop chaud ni trop froid : pour ce faire, touchez son poil. S’il a la peau froide, qu’il frissonne ou qu’il montre des signes indiquant qu’il souffre du froid, alors rajoutez une sous-couverture, ou mettez-lui un modèle plus épais. 

Au contraire s’il a le poil humide ou qu’il transpire trop, c’est qu’elle est sans doute trop chaude pour lui.

Conclusion

Pendant la période hivernale, il est essentiel de protéger votre compagnon des aléas climatiques, car l’humidité, la neige, le vent et le froid peuvent avoir des répercussions néfastes sur sa santé, en particulier s’il est âgé ou tondu.

N’oubliez pas que les frais vétérinaires en cas de maladie peuvent être importants. Aussi, la souscription d’une assurance pour votre cheval est recommandée afin de vous aider à couvrir l’ensemble des factures, de vous permettre d’offrir à votre équidé des soins adaptés, et de participer activement à son bien-être sans craindre les répercussions financières.

N’hésitez pas à contacter Equitanet : avec l’aide et les conseils de notre équipe, réalisez un devis personnalisé selon votre animal et votre budget.

5 exercices à pied à faire avec mon cheval

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Les cavaliers oublient quelques fois l’importance que peut avoir le travail à pied, que ce soit dans la relation qu’ils entretiennent avec leur cheval, mais également dans l’épanouissement de celui-ci. Cela permet en effet de travailler d’une manière différente et peut faciliter certains apprentissages ou progressions, notamment pour reprendre confiance en son animal à la suite d’une chute.

Mais cela va aussi diversifier les activités proposées et éviter à votre compagnon de s’ennuyer. Voici donc quelques idées d’exercices à faire, avec peu de matériel et ce, quel que soit votre niveau et celui de votre équidé !

Avant de commencer

En premier lieu, privilégiez toujours de pratiquer dans une zone sécurisée pour vous et votre cheval : choisissez un endroit qui vous permettra de travailler sans risques, comme une carrière ou un rond de longe par exemple, ou tout autre lieu clos parfait pour pratiquer des jeux à pied.

Vous pouvez également faire cette activité dans le pré de votre animal, cependant il est préférable de sélectionner un lieu dédié au travail afin qu’il différencie les deux endroits, d’autant plus s’il est jeune ou novice.

Premiers exercices

Marcher en longe 

Le respect du cheval à pied est un élément fondamental dans l’équitation. Aussi, un exercice intéressant consiste tout bonnement au travail au sol avec une longe courte (2m).

Le premier que vous pouvez faire avec votre animal est donc une simple marche en longe. Vous pouvez faire travailler votre équidé en lui apprenant à rester à sa place lorsque vous marchez à côté de lui : celui-ci ne doit ni vous dépasser ni se trainer derrière vous.

Marchez, tout en faisant varier votre vitesse de progression : ralentissez, puis accélérez, au pas, ou au trot. Ne tournez pas en rond, mais au contraire faites des changements de direction, des arrêts. Ainsi votre compagnon sera dans l’obligation d’être attentif à ce que vous faites et l’exercice ne sera pas inintéressant pour lui.

Cette marche en longe que l’on pourrait qualifier d’ « active » permet d’obtenir l’attention de votre monture, d’apprendre à le gérer en douceur, et de lui rappeler quelques règles de base de l’éducation d’un cheval.

Céder à la pression : obtenir la flexion d’encolure

Un autre exercice intéressant à pied est de voir la façon dont réagit votre cheval et notamment s’il sait céder à la pression. Si l’on peut faire de nombreuses activités sur ce concept, l’un des fondamentaux consiste en la flexion d’encolure, qui permet de sensibiliser le cheval à la rêne d’arrêt d’urgence lorsqu’il est monté.

Pour demander la flexion d’encolure à votre animal, mettez-vous à hauteur de son garrot et venez tirer la longe vers son encolure. Celui-ci doit spontanément tourner son nez en direction de ce point, en pliant son cou.

Bien sûr, comme pour tout exercice de pression, il est essentiel de bien comprendre que si l’équidé exprime le bon mouvement, la pression est alors inutile : il faut la relâcher immédiatement, et surtout le féliciter lorsqu’il réussit.

Activités à pied avec son cheval : pourquoi ne pas essayer le travail en liberté ?

Le travail en liberté permet de s’affranchir de l’aide d’une longe pour se faire comprendre de son animal. Il est stimulant pour le cheval, car celui-ci va devoir être très attentif à vos demandes, mais il est surtout passionnant pour le cavalier, qui va devoir capter l’intérêt et communiquer avec sa monture sans accessoires.

Pour travailler votre cheval en liberté, vous devrez être vigilent quant aux signaux qu’il vous envoie, et trouver une astuce pour valoriser les bons comportements. Cela peut être par un encouragement vocal, une caresse, une friandise ou le recours au clicker par exemple. Le tout est de trouver une réponse pertinente que votre compagnon assimilera rapidement comme une récompense.

Apprendre à obtenir un contact visuel

Le premier exercice en liberté est d’apprendre à obtenir le contact visuel avec votre animal. Celui-ci doit être connecté avec vous, vous regarder, ou que ses oreilles soient pointées dans votre direction.

Pour ce faire, appelez-le par son nom, et félicitez immédiatement dès lors qu’il se focalise sur vous. Cela vous permettra d’apprendre à observer votre cheval et à décrypter ses réactions, même les plus insignifiantes. Prêtez attention à la position de ses oreilles, de sa tête, ou encore de ses naseaux, et à son allure en général. Attention cependant, il peut aussi vite se lasser de cet exercice.

Marcher avec son cheval en liberté

Lorsque vous avez toute son attention ou que vous savez la repérer, marchez aux côtés de votre animal, au même titre que dans l’activité à la longe, en variant les allures, les directions. N’oubliez pas de lui donner l’ordre d’avancer comme « marche » ou encore « le pas », afin qu’il assimile ce que vous lui demandez à un ordre vocal.  Ensuite, penser bien à féliciter votre cheval quand il réussit ce que vous lui demandez, et à garder la connexion tout au long de l’exercice.

L’immobilité en liberté

Vous pouvez également travailler l’immobilité en liberté. Pour ce faire, commencez par demander l’arrêt à votre animal, puis récompensez-le. Vous devrez ensuite vous éloigner de lui sans qu’il ne bouge.

Bien sûr, il n’est pas nécessaire au début de partir loin, faites simplement un pas en arrière.

  • S’il avance vers vous ou sort de l’immobilité, alors, faites-le reculer sans un mot et surtout sans le féliciter, demandez-lui l’arrêt et récompensez cette étape validée, puis renouvelez l’expérience.
  • Si votre cheval reste immobile lorsque vous vous êtes écarté, attendez une seconde, rapprochez vous de lui et offrez-lui une récompense pour marquer ce bon comportement.

Petit à petit, vous pourrez vous éloigner davantage.

Conclusion

N’oubliez pas que tout travail (et encore plus le travail en liberté), se fait par toutes petites étapes et que rien ne sert de passer à la suivante si la première n’est pas acquise. Par ailleurs, ces activités, qui peuvent pourtant sembler anodines, permettent de créer un lien un peu différent avec son animal, et aussi de lui proposer d’autres types d’exercices afin de ne pas le blaser.

La porcelle enracinée : attention danger

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Suite à plusieurs déclarations de sinistres au sujet d’intoxication à la porcelle enracinée, il nous semblait primordial de vous alerter sur le sujet. 

Durant l’été, certaines plantes sont souvent présentes dans nos pâtures, et c’est notamment le cas de la porcelle enracinée. Très reconnaissable avec ses fleurs jaunes et ses longues tiges, elle peut être la cause d’intoxications chez le cheval.

Qu’est-ce que la porcelle enracinée?

La porcelle enracinée, ou Hypochaeris radicata, est une plante herbacée vivace, possédant des fleurs jaunes et ressemblant à s’y méprendre au pissenlit (dont elle fait d’ailleurs partie de la famille, les Asteracées). Elle est néanmoins bien plus haute et peut atteindre 70 cm.

Ses longues tiges ne possèdent pas de feuilles : ces dernières forment des rosettes directement sur le sol.

Ses fruits, les akènes, sont semblables à de petits poils qui vont se disséminer au vent : elle se disperse par conséquent assez facilement, ce qui la rend d’autant plus difficile à contrôler.

Très répandue sur l’ensemble du territoire de France métropolitaine, on la trouve dans les prairies dès le début du printemps et jusqu’à l’automne. Elle apprécie particulièrement les climats secs, voire arides, et fait donc partie des végétaux qui perdurent au cours des périodes de canicule.

Longtemps consommée au même titre que le pissenlit, elle peut cependant causer une forme d’intoxication chez les équidés.

Le cheval n’est pas forcément friand de porcelle enracinée : il va le plus souvent la laisser de côté pour se nourrir d’autres herbes plus comestibles. Néanmoins, dans certains cas, et notamment lors d’épisodes de sècheresse, il peut arriver qu’elle fasse partie des seules plantes à subsister : elle peut être alors mangée par les chevaux si ceux-ci n’ont pas de sources annexes d’alimentation à portée de dent et provoquer alors une intoxication.

La molécule responsable de cette maladie n’est pour le moment pas connue, tout comme la quantité à partir de laquelle l’ingestion de porcelle peut entrainer des troubles chez l’équidé.

Les symptômes d’une intoxication à la porcelle enracinée chez le cheval

Les symptômes d’une intoxication à la porcelle enracinée sont très remarquables, car elle va affecter le système nerveux central de l’équidé. 

Elle est la principale cause du syndrome de «  Harper australien » qui se manifeste par des désordres locomoteurs importants et des hyperflexions des membres postérieurs. Le cheval malade va aussi avoir des difficultés à tourner, à reculer ou encore à donner les pieds. Il peut même en venir à se déplacer par petits bonds dans les cas les plus sévères. 

Que faire en cas d’intoxication ?

En cas d’intoxication à la porcelle enracinée, il est tout d’abord primordial d’appeler votre vétérinaire avant de changer le cheval de pré pour lui éviter l’accès à la plante, ou de retirer le foin pouvant en contenir. L’animal doit éliminer les toxines progressivement, et ce processus se fait en quelques semaines voire quelques mois. Afin de l’aider, le vétérinaire peut administrer des myorelaxants et proposer des cures drainantes.

Prévenir l’intoxication à la porcelle enracinée

Afin d’éviter toute intoxication ou toute récidive, il est essentiel de porter une attention particulière au foin que l’on donne à son animal, mais également à ses terrains. Il est recommandé de procéder à l’arrachage de la porcelle et notamment de la partie vivace (la rosette de feuilles et ses racines), à leur élimination en déchetterie, et à la surveillance des prairies. 

Par ailleurs, il est aussi conseillé de limiter le surpâturage, et durant la période estivale si votre cheval est à la diète, soyez vigilant quant à la présence de cette plante dans son lieu de vie.

Épidémie de rhinopneumonie équine : une reprise des concours depuis le 12 avril

En plein cœur de notre propre pandémie humaine de la COVID, le monde du cheval a lui aussi fait face à une épidémie inquiétante en ce début d’année 2021. En effet, l’arrivée d’un variant très virulent de la rhinopneumonie équine a entrainé une grande incertitude pour les propriétaires, ainsi que l’annulation de tous les rassemblements équestres prévus. Depuis le 12 avril, les concours ont pu enfin reprendre… Mais sous certaines conditions.

Qu’est-ce que la rhinopneumonie équine ?

La rhinopneumonie équine que l’on pourrait qualifier de « classique » est une maladie d’origine virale provoquée par deux souches d’herpèsvirus appelés HVE 1 et HVE 4. Cette épizootie (nom donné à une affection ne touchant qu’une espèce) n’est pas transmissible à l’Homme. Cependant en tant que cavalier, vous pouvez être porteur du virus et le propager aux chevaux. Il est donc important de respecter certaines mesures d’hygiène en cas de contact avec un équidé malade pour éviter de contaminer d’autres animaux. 

En temps normal, la rhinopneumonie est déjà très contagieuse. Elle provoque différents types de symptômes selon la souche, notamment des difficultés respiratoires, des cas d’avortements chez les juments gestantes et aussi quelques fois des problèmes nerveux. 

Le traitement mis en place par le vétérinaire permet uniquement de soigner les conséquences de cette pathologie et non d’éliminer le virus, qui va même rester dans l’organisme de l’animal malade. On va limiter la toux, aider au mieux le cheval dans cette épreuve et surtout le laisser au repos pendant plusieurs semaines. 

Il existe cependant un vaccin pour cette maladie, qui n’est pas obligatoire à ce jour (excepté dans certains cas comme la reproduction, en raison du risque d’avortement chez les poulinières). 

Un variant de HVE 1

L’épidémie qui a fait rage en cette fin d’hiver est une forme de rhinopneumonie, mais le germe qui en est responsable est un variant du virus HVE 1 connu jusqu’ici. Elle est également appelée « myéloencéphalite à HVE1 ».

Les premiers cas de cette nouvelle pathologie ont été déclarés en Espagne fin-février, à l’occasion du concours hippique international de Valence, le Valencia Spring Jumping Tour, où plusieurs centaines de chevaux étaient réunis. 

Deux facteurs majeurs ont interpellé les professionnels de la santé animale quant à ce variant : il est tout d’abord encore plus contagieux que la forme classique, et il est aussi plus dangereux. Les symptômes sont plus forts, plus impressionnants, et on note également des conséquences neurologiques assez répandues. Au-delà de ça, les chevaux peuvent souffrir de fièvre, de problèmes respiratoires et urinaires et d’un important affaiblissement leur empêchant même quelques fois de se lever : ils doivent être soutenus à l’aide de harnais et leur pronostic vital est alors souvent engagé. Plusieurs cas de décès ont été rapportés.

La toux et le jetage nasal sont les principales sources de contamination, que les chevaux soient en contact direct ou que le virus soit transmis par un vecteur (les soigneurs en particulier). La vaccination classique s’avère plus ou moins efficace pour lutter contre cette forme de la maladie, mais permet tout de même d’en réduire les symptômes. 

En Espagne, les professionnels ont tâché de limiter l’éclosion de la pandémie et d’isoler les chevaux, qu’ils soient malades ou qu’ils aient été en contact avec des équidés malades. Le plus gros cluster de cette épidémie était à Valence et plusieurs cas ont été confirmés par la suite en France, mais aussi en Belgique, en Allemagne et en Suisse directement liés à celui-ci. Cependant d’autres cas sont apparus à priori sans lien avec le cluster espagnol, comme celui d’un animal diagnostiqué dans le Vaucluse le 5 mars.

Le RESPE

La cellule de crise du RESPE (réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) c’était réunie le 1er mars dernier pour faire face à cette épidémie. Elle appelait à la plus grande vigilance pour les professionnels comme pour les particuliers du secteur équestre, et demandait l’application de mesures sanitaires très strictes pour éviter d’amplifier l’épidémie. Tous les concours et rassemblements équestres avaient été annulés par la Fédération Française d’Équitation, la Société Hippique Française et la Fédération Internationale Équestre dans une dizaine de pays européens tels que la France, l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. 

La cellule de crise s’est à nouveau réunie le 6 avril 2021 pour réaliser un bilan de la situation qui s’est nettement améliorée au fil de ces dernières semaines. Si quelques chevaux se trouvent toujours en quarantaine, aucun nouveau cluster n’est toutefois apparu en France en lien avec le foyer espagnol d’origine ce qui est très encourageant. 

En raison de l’évolution favorable de l’épidémie, la reprise des rassemblements équestres pour les professionnels uniquement et à huis clos a été autorisée à compter du 12 avril. Cependant, celle-ci se fera sous certaines conditions, des tests de dépistages des chevaux et des relevés de températures quotidiens pouvant être imposés.

Le RESPE reste toutefois prudent, conseille de demeurer vigilant et de conserver le respect des mesures de précaution du début d’épidémie, telles que: 

  • Éviter de faire voyager son cheval : si possible, il est préférable de le laisser au sein de sa structure d’accueil ; 
  • Dans les écuries de propriétaires ou les centres équestres, il est crucial de prévoir du matériel propre à chaque cheval, notamment pour le pansage, le travail, et de privilégier le recours à des seaux individuels plutôt qu’à des abreuvoirs collectifs ;
  • Limiter les rencontres avec des équidés inconnus : mieux vaut ne pas mettre en contact son cheval avec d’autres animaux extérieurs. D’ailleurs, les cavaliers peuvent également être porteurs du virus et le transmettre d’un cheval à l’autre. Il est donc recommandé de s’occuper exclusivement de son animal ;
  • Le nettoyage du matériel pouvant être utilisé par différents chevaux est impératif, comme celui des moyens de transport (van, camions…).

Concernant la vaccination, il précise qu’il est possible de réaliser d’ores et déjà le rappel des chevaux vaccinés, si tant est que la dernière injection date de plus de 6 mois.

Pour les chevaux non vaccinés, il n’est pas forcément utile de la prévoir, car le protocole est plutôt long. Aussi, elle est déconseillée pour ceux ayant été exposés directement à la maladie.

Les conseils Equitanet

Malgré la régression de l’épidémie de rhinopneumonie, nous vous conseillons de rester attentif à l’état de santé de votre animal. 

S’il présente certains symptômes pouvant faire penser à cette pathologie, comme de la fièvre, de la toux ou encore un important affaiblissement, ou tout simplement en cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire. Différentes analyses existent pour diagnostiquer la rhinopneumonie, et notamment le test PCR sur la base d’un prélèvement nasopharyngé ou de liquide céphalo-rachidien.

N’attendez pas pour isoler votre animal des autres chevaux si vous avez une incertitude concernant sa santé, et surtout pensez bien à respecter des mesures d’hygiène strictes lors des contacts avec un animal malade ou potentiellement malade.

N’oubliez pas que la vaccination peut permettre de réduire les symptômes de cette affection, n’hésitez donc pas à demander conseil à votre vétérinaire.

Le coronavirus et les chevaux

Avec la crise sanitaire qui nous touche actuellement, beaucoup de cavaliers et amoureux des chevaux se posent des questions quant à la propagation de la COVID, notamment en ce qui concerne les équidés. Ces animaux sont-ils à même de contaminer l’Homme, ou au contraire, peut-on leur transmettre le virus ? Peuvent-ils être malades ? Faisons un point sur la situation.

Différentes formes de coronavirus

Le mot « coronavirus » tel que nous l’employons actuellement est en réalité un terme très générique. En effet, les coronavirus constituent une famille virale, pouvant entrainer des maladies respiratoires, mais aussi digestives, hépatiques ou encore neurologiques. Ces virus touchent de nombreuses espèces animales (sauvages ou domestiques) et souvent chacun est propre à une espèce. 

Parmi les plus connus, on peut citer la péritonite infectieuse féline (PIF du chat), une pathologie très contagieuse qui a des répercussions sur le système digestif de l’animal.

Par ailleurs, il existe également un type de coronavirus qui frappe spécifiquement les chevaux.

Le coronavirus équin

Des cas de coronavirus sont recensés depuis 1999 au Japon, aux États-Unis ainsi qu’en Europe chez les équidés. 

Cette maladie appelée coronavirus équin (ou encore coronavirus entérique équin) se transmet entre les chevaux par voie oro-fécale : le virus est excrété dans les crottins. L’animal est contagieux pour ceux de son espèce durant 15 à 20 jours. Le virus est plus actif d’octobre à avril.

Chez l’équidé, l’affection dure environ une semaine et se manifeste par des troubles digestifs (tels que des crises de coliques ou de diarrhées) ainsi que de la fièvre, une perte d’appétit et de la léthargie. Il y a peu de cas de décès.

Le diagnostic se fait par une analyse des crottins, et il n’y a pas de solutions pour éradiquer le virus. Le traitement proposé va simplement permettre d’apaiser le cheval et de soulager ces symptômes. Il n’existe pas de vaccin chez l’équidé.

Lorsque son animal est touché par le coronavirus équin, il est impératif de l’isoler, car il est très contagieux : les autres chevaux ne doivent pas être en contact avec lui ou ses excréments. De même, ses équipements (couverture, brosse, thermomètre…) ne doivent pas être partagés. Il faut être vigilant pour ne pas devenir vecteur du virus soi-même : le cheval malade doit être manipulé et soigné en dernier.

La covid-19

La COVID-19 est une forme touchant particulièrement l’espèce humaine. Il s’avère qu’aucun cas de diffusion de l’Homme vers un cheval n’a été rapporté à ce jour, et le virus ne semble pas transmissible aux animaux. Les chevaux n’encourent pas de risques en étant en contact avec une personne malade.

Mais attention, ils peuvent être porteurs du virus sur leurs poils et par conséquent devenir vecteurs. Néanmoins, la durée de vie du coronavirus à l’air libre et sur le pelage d’un animal est assez courte, ce risque est donc peu élevé. 

Conclusion

La COVID-19 n’est donc pas dangereuse pour le cheval. Par contre, ils peuvent potentiellement porter le virus et le transmettre à l’Homme.

Les bienfaits du shiatsu sur le cheval

Connaissez-vous le shiatsu ? C’est une méthode de soins issue de la médecine traditionnelle chinoise. Le shiatsu intervient par le toucher sur certaines parties du corps (les méridiens, les canaux de circulation de l’énergie), pour rétablir ou améliorer la libre circulation de l’énergie dans le corps. Cette pratique est utilisée tant chez l’homme que chez le cheval. C’est une médecine à part entière, reconnue par le Ministère de la santé au Japon depuis 1955.

Opportune Coste, praticienne certifiée shiatsu équin depuis 2004, nous livre tous les secrets du shiatsu.

Quels sont les bienfaits du shiatsu chez le cheval ?

Le shiatsu est une méthode globale. Sur le cheval, elle aura des répercussion sur le système digestif, hormonal, immunitaire, lymphatique, ostéo-articulaire et psychologique.

Le shiatsu s’adresse à tous les chevaux : que ce soit pour améliorer la souplesse générale, pour la récupération après l’effort, pour l’élimination des contractures musculaires ou pour apaiser les troubles du comportement chez les chevaux stressés.

C’est une méthode de soins douce et naturelle, qui ne présente pas d’effets secondaires néfastes pour l’organisme.

Quand faire appel au shiatsu pour son cheval ?

Opportune Coste nous livre son expérience :

« Le shiatsu peut être utilisé en complément du traitement vétérinaire, mais aussi en préventif avant une période de travail intense. Le shiatsu pourra aussi aider au maintien d’un état de santé optimum lors des changements de saison, qui peuvent impacter sur l’énergie du cheval. »

Comment se déroule une séance de shiatsu équin ?

Le praticien va exercer durant la séance des pressions des paumes, des mains, des doigts, sur le corps du cheval, ainsi que des étirements et rotations des membres.

Opportune Coste lors d’une séance de shiatsu avec un cheval

« Durant ces 45 minutes de séance, le cheval va profiter d’un moment de détente et de bien-être, explique Opportune. Le shiatsu favorise aussi la libération d’endorphines (anti-inflammatoires naturels) qui induit une profonde relaxation. » Mais cette relaxation n’est « que la partie émergée de l’iceberg »… La séance va durablement agir en profondeur sur l’ensemble des tissus et sur le fonctionnement des organes.

Si le shiatsu peut participer au soulagement de certaines douleurs ou de certains troubles comportementaux, il ne se substitue néanmoins pas à l’intervention d’un vétérinaire.

Coordonnées d’Opportune Coste, praticienne en Shiatsu pour chevaux et cavaliers
2, route des Haizettes 78490 Grosrouvre
06 81 31 66 80 – www.shiatsu-cheval-chien.fr

Tout savoir sur la spiruline : les bienfaits pour le cheval

Cet article est rédigé en partenariat avec Véronique Chouteau, nutrithérapeute équin et nutritionniste pour les cavaliers.

La spiruline, c’est quoi ?

La spiruline, de son nom scientifique spirulina Arthrospira Platensis (pour les intimes), est une algue bleu-vert. Cette algue d’eau douce tire son nom de sa forme en spirale. Ses propriétés nutritionnelles exceptionnelles la classe dans la famille des « super aliments » : source de protéines végétales, de vitamines, minéraux, antioxydants et acides gras essentiels.

La spiruline est adaptée en complément d’alimentation pour toutes les étapes de la vie du cheval, pour favoriser sa croissance, l’aider dans ses performances et assurer son bien-être.

Quand donner de la spiruline à son cheval ?

Son contenu hautement nutritif permet d’envisager un usage chez le cheval à différentes étapes de sa vie et notamment en soutien que ce soit en cas de suite de pathologies ou en cas d’efforts importants, notamment pour une meilleure récupération.

C’est la synergie et la biodisponibilité des composants de la spiruline qui sont intéressantes.

La spiruline dans la croissance du poulain

La spiruline sera intéressante pour sa richesse en bêtacarotène en cas de baisse de forme et si l’alimentation est essentiellement à base de foin de qualité moyenne à médiocre. Elle ne sera toutefois pas suffisante pour équilibrer sa ration.

La grande biodisponibilité des protéines de la spiruline sera également un supplément de choix pour participer à la croissance du poulain.

La spiruline pour le cheval athlète

Ici ce sont ses vertus anti-oxydantes qui seront une aide appréciable, la part protéique n’étant qu’exceptionnellement déficitaire chez le cheval athlète très complémenté. Son soutien en cas d’entrainement intense ou sur les phases de récupération sera apprécié et l’aidera pour une meilleure résistance (phycocyanine).

La spiruline pour le cheval retraité, âgé

A cet âge les difficultés d’assimilation peuvent survenir, tout comme certaines douleurs par exemple. La richesse des constituants de la spiruline, la synergie des éléments et sa vertu anti-inflammatoire pourront être d’une grande aide pour un maintien en bonne forme.

La grande richesse protéique très biodisponible sera un supplément bénéfique pour maintenir notamment la masse musculaire.

La spiruline pour la convalescence du cheval malade ou fatigué

De même que pour le cheval âgé, et outre sa synergie de nutriments, il faut noter que sa richesse en zinc et en phycocyanine (à l’origine de sa couleur bleu/vert) seront d’un secours certain pour aider à renforcer l’immunité.

La spiruline pour le traitement de certaines pathologies

Son action anti-inflammatoire et son exceptionnelle richesse en caroténoïdes (bêta-carotène majoritairement mais également zéanxanthine, lutéine…) permettent d’accompagner favorablement les épisodes d’allergies variées (cutanées, respiratoires notamment) et de soutenir les problématiques oculaires inflammatoires.

Par ailleurs, des études pourraient démontrer que la spiruline participe à limiter les problématiques de résistance à l’insuline et une meilleure gestion du poids chez le cheval concerné par le syndrome métabolique équin.

La spiruline pour le cheval
Si votre cheval n’aime pas le goût prononcé de la spiruline, petite astuce : vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme !

Quelles précautions prendre avant de donner de la spiruline à son cheval ?

Comme dans toutes supplémentations, il est important de voir pourquoi c’est nécessaire et de s’interroger sur la globalité de vie du cheval ou poney : son cadre, son alimentation, son activité, ses problématiques.

Même naturel, un produit peut être inapproprié ou contre indiqué.

Il est donc toujours préférable de demander conseil auprès d’un spécialiste (vétérinaire, nutritionniste) avant de démarrer une cure. En effet, quelques situations demandent prudence notamment chez les chevaux avec une faiblesse rénale par exemple (richesse en protéines).

La spiruline se donne plutôt en cure avec des dosages variables selon la problématique, de 15 à 30 g par jour pour un poney et de 30 à 60 g par jour pour un cheval, selon que l’on supplémente en entretien ou en cure plus intense. En règle générale on suggère une moyenne de 5 g à 10 g par 100 kg de poids pour une cure.

Vérifiez toujours sa provenance, la spiruline étant une algue qui capte les métaux lourds.

La forme la plus fréquemment proposée est la poudre. La spiruline a une odeur assez prononcée et un goût particulier qui peut surprendre votre cheval. Proposer progressivement et si vraiment réfractaire vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme ou compote qui masque assez bien le goût.

Pour en savoir plus sur la nutrition du cheval :

Coordonnées de Véronique Chouteau, nutritionniste équin
www.equivitae.fr – 06 81 28 23 91