Épidémie de rhinopneumonie équine : une reprise des concours depuis le 12 avril

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En plein cœur de notre propre pandémie humaine de la COVID, le monde du cheval a lui aussi fait face à une épidémie inquiétante en ce début d’année 2021. En effet, l’arrivée d’un variant très virulent de la rhinopneumonie équine a entrainé une grande incertitude pour les propriétaires, ainsi que l’annulation de tous les rassemblements équestres prévus. Depuis le 12 avril, les concours ont pu enfin reprendre… Mais sous certaines conditions.

Qu’est-ce que la rhinopneumonie équine ?

La rhinopneumonie équine que l’on pourrait qualifier de « classique » est une maladie d’origine virale provoquée par deux souches d’herpèsvirus appelés HVE 1 et HVE 4. Cette épizootie (nom donné à une affection ne touchant qu’une espèce) n’est pas transmissible à l’Homme. Cependant en tant que cavalier, vous pouvez être porteur du virus et le propager aux chevaux. Il est donc important de respecter certaines mesures d’hygiène en cas de contact avec un équidé malade pour éviter de contaminer d’autres animaux. 

En temps normal, la rhinopneumonie est déjà très contagieuse. Elle provoque différents types de symptômes selon la souche, notamment des difficultés respiratoires, des cas d’avortements chez les juments gestantes et aussi quelques fois des problèmes nerveux. 

Le traitement mis en place par le vétérinaire permet uniquement de soigner les conséquences de cette pathologie et non d’éliminer le virus, qui va même rester dans l’organisme de l’animal malade. On va limiter la toux, aider au mieux le cheval dans cette épreuve et surtout le laisser au repos pendant plusieurs semaines. 

Il existe cependant un vaccin pour cette maladie, qui n’est pas obligatoire à ce jour (excepté dans certains cas comme la reproduction, en raison du risque d’avortement chez les poulinières). 

Un variant de HVE 1

L’épidémie qui a fait rage en cette fin d’hiver est une forme de rhinopneumonie, mais le germe qui en est responsable est un variant du virus HVE 1 connu jusqu’ici. Elle est également appelée « myéloencéphalite à HVE1 ».

Les premiers cas de cette nouvelle pathologie ont été déclarés en Espagne fin-février, à l’occasion du concours hippique international de Valence, le Valencia Spring Jumping Tour, où plusieurs centaines de chevaux étaient réunis. 

Deux facteurs majeurs ont interpellé les professionnels de la santé animale quant à ce variant : il est tout d’abord encore plus contagieux que la forme classique, et il est aussi plus dangereux. Les symptômes sont plus forts, plus impressionnants, et on note également des conséquences neurologiques assez répandues. Au-delà de ça, les chevaux peuvent souffrir de fièvre, de problèmes respiratoires et urinaires et d’un important affaiblissement leur empêchant même quelques fois de se lever : ils doivent être soutenus à l’aide de harnais et leur pronostic vital est alors souvent engagé. Plusieurs cas de décès ont été rapportés.

La toux et le jetage nasal sont les principales sources de contamination, que les chevaux soient en contact direct ou que le virus soit transmis par un vecteur (les soigneurs en particulier). La vaccination classique s’avère plus ou moins efficace pour lutter contre cette forme de la maladie, mais permet tout de même d’en réduire les symptômes. 

En Espagne, les professionnels ont tâché de limiter l’éclosion de la pandémie et d’isoler les chevaux, qu’ils soient malades ou qu’ils aient été en contact avec des équidés malades. Le plus gros cluster de cette épidémie était à Valence et plusieurs cas ont été confirmés par la suite en France, mais aussi en Belgique, en Allemagne et en Suisse directement liés à celui-ci. Cependant d’autres cas sont apparus à priori sans lien avec le cluster espagnol, comme celui d’un animal diagnostiqué dans le Vaucluse le 5 mars.

Le RESPE

La cellule de crise du RESPE (réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) c’était réunie le 1er mars dernier pour faire face à cette épidémie. Elle appelait à la plus grande vigilance pour les professionnels comme pour les particuliers du secteur équestre, et demandait l’application de mesures sanitaires très strictes pour éviter d’amplifier l’épidémie. Tous les concours et rassemblements équestres avaient été annulés par la Fédération Française d’Équitation, la Société Hippique Française et la Fédération Internationale Équestre dans une dizaine de pays européens tels que la France, l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. 

La cellule de crise s’est à nouveau réunie le 6 avril 2021 pour réaliser un bilan de la situation qui s’est nettement améliorée au fil de ces dernières semaines. Si quelques chevaux se trouvent toujours en quarantaine, aucun nouveau cluster n’est toutefois apparu en France en lien avec le foyer espagnol d’origine ce qui est très encourageant. 

En raison de l’évolution favorable de l’épidémie, la reprise des rassemblements équestres pour les professionnels uniquement et à huis clos a été autorisée à compter du 12 avril. Cependant, celle-ci se fera sous certaines conditions, des tests de dépistages des chevaux et des relevés de températures quotidiens pouvant être imposés.

Le RESPE reste toutefois prudent, conseille de demeurer vigilant et de conserver le respect des mesures de précaution du début d’épidémie, telles que: 

  • Éviter de faire voyager son cheval : si possible, il est préférable de le laisser au sein de sa structure d’accueil ; 
  • Dans les écuries de propriétaires ou les centres équestres, il est crucial de prévoir du matériel propre à chaque cheval, notamment pour le pansage, le travail, et de privilégier le recours à des seaux individuels plutôt qu’à des abreuvoirs collectifs ;
  • Limiter les rencontres avec des équidés inconnus : mieux vaut ne pas mettre en contact son cheval avec d’autres animaux extérieurs. D’ailleurs, les cavaliers peuvent également être porteurs du virus et le transmettre d’un cheval à l’autre. Il est donc recommandé de s’occuper exclusivement de son animal ;
  • Le nettoyage du matériel pouvant être utilisé par différents chevaux est impératif, comme celui des moyens de transport (van, camions…).

Concernant la vaccination, il précise qu’il est possible de réaliser d’ores et déjà le rappel des chevaux vaccinés, si tant est que la dernière injection date de plus de 6 mois.

Pour les chevaux non vaccinés, il n’est pas forcément utile de la prévoir, car le protocole est plutôt long. Aussi, elle est déconseillée pour ceux ayant été exposés directement à la maladie.

Les conseils Equitanet

Malgré la régression de l’épidémie de rhinopneumonie, nous vous conseillons de rester attentif à l’état de santé de votre animal. 

S’il présente certains symptômes pouvant faire penser à cette pathologie, comme de la fièvre, de la toux ou encore un important affaiblissement, ou tout simplement en cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire. Différentes analyses existent pour diagnostiquer la rhinopneumonie, et notamment le test PCR sur la base d’un prélèvement nasopharyngé ou de liquide céphalo-rachidien.

N’attendez pas pour isoler votre animal des autres chevaux si vous avez une incertitude concernant sa santé, et surtout pensez bien à respecter des mesures d’hygiène strictes lors des contacts avec un animal malade ou potentiellement malade.

N’oubliez pas que la vaccination peut permettre de réduire les symptômes de cette affection, n’hésitez donc pas à demander conseil à votre vétérinaire.

Le coronavirus et les chevaux

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Avec la crise sanitaire qui nous touche actuellement, beaucoup de cavaliers et amoureux des chevaux se posent des questions quant à la propagation de la COVID, notamment en ce qui concerne les équidés. Ces animaux sont-ils à même de contaminer l’Homme, ou au contraire, peut-on leur transmettre le virus ? Peuvent-ils être malades ? Faisons un point sur la situation.

Différentes formes de coronavirus

Le mot « coronavirus » tel que nous l’employons actuellement est en réalité un terme très générique. En effet, les coronavirus constituent une famille virale, pouvant entrainer des maladies respiratoires, mais aussi digestives, hépatiques ou encore neurologiques. Ces virus touchent de nombreuses espèces animales (sauvages ou domestiques) et souvent chacun est propre à une espèce. 

Parmi les plus connus, on peut citer la péritonite infectieuse féline (PIF du chat), une pathologie très contagieuse qui a des répercussions sur le système digestif de l’animal.

Par ailleurs, il existe également un type de coronavirus qui frappe spécifiquement les chevaux.

Le coronavirus équin

Des cas de coronavirus sont recensés depuis 1999 au Japon, aux États-Unis ainsi qu’en Europe chez les équidés. 

Cette maladie appelée coronavirus équin (ou encore coronavirus entérique équin) se transmet entre les chevaux par voie oro-fécale : le virus est excrété dans les crottins. L’animal est contagieux pour ceux de son espèce durant 15 à 20 jours. Le virus est plus actif d’octobre à avril.

Chez l’équidé, l’affection dure environ une semaine et se manifeste par des troubles digestifs (tels que des crises de coliques ou de diarrhées) ainsi que de la fièvre, une perte d’appétit et de la léthargie. Il y a peu de cas de décès.

Le diagnostic se fait par une analyse des crottins, et il n’y a pas de solutions pour éradiquer le virus. Le traitement proposé va simplement permettre d’apaiser le cheval et de soulager ces symptômes. Il n’existe pas de vaccin chez l’équidé.

Lorsque son animal est touché par le coronavirus équin, il est impératif de l’isoler, car il est très contagieux : les autres chevaux ne doivent pas être en contact avec lui ou ses excréments. De même, ses équipements (couverture, brosse, thermomètre…) ne doivent pas être partagés. Il faut être vigilant pour ne pas devenir vecteur du virus soi-même : le cheval malade doit être manipulé et soigné en dernier.

La covid-19

La COVID-19 est une forme touchant particulièrement l’espèce humaine. Il s’avère qu’aucun cas de diffusion de l’Homme vers un cheval n’a été rapporté à ce jour, et le virus ne semble pas transmissible aux animaux. Les chevaux n’encourent pas de risques en étant en contact avec une personne malade.

Mais attention, ils peuvent être porteurs du virus sur leurs poils et par conséquent devenir vecteurs. Néanmoins, la durée de vie du coronavirus à l’air libre et sur le pelage d’un animal est assez courte, ce risque est donc peu élevé. 

Conclusion

La COVID-19 n’est donc pas dangereuse pour le cheval. Par contre, ils peuvent potentiellement porter le virus et le transmettre à l’Homme.

Les bienfaits du shiatsu sur le cheval

Connaissez-vous le shiatsu ? C’est une méthode de soins issue de la médecine traditionnelle chinoise. Le shiatsu intervient par le toucher sur certaines parties du corps (les méridiens, les canaux de circulation de l’énergie), pour rétablir ou améliorer la libre circulation de l’énergie dans le corps. Cette pratique est utilisée tant chez l’homme que chez le cheval. C’est une médecine à part entière, reconnue par le Ministère de la santé au Japon depuis 1955.

Opportune Coste, praticienne certifiée shiatsu équin depuis 2004, nous livre tous les secrets du shiatsu.

Quels sont les bienfaits du shiatsu chez le cheval ?

Le shiatsu est une méthode globale. Sur le cheval, elle aura des répercussion sur le système digestif, hormonal, immunitaire, lymphatique, ostéo-articulaire et psychologique.

Le shiatsu s’adresse à tous les chevaux : que ce soit pour améliorer la souplesse générale, pour la récupération après l’effort, pour l’élimination des contractures musculaires ou pour apaiser les troubles du comportement chez les chevaux stressés.

C’est une méthode de soins douce et naturelle, qui ne présente pas d’effets secondaires néfastes pour l’organisme.

Quand faire appel au shiatsu pour son cheval ?

Opportune Coste nous livre son expérience :

« Le shiatsu peut être utilisé en complément du traitement vétérinaire, mais aussi en préventif avant une période de travail intense. Le shiatsu pourra aussi aider au maintien d’un état de santé optimum lors des changements de saison, qui peuvent impacter sur l’énergie du cheval. »

Comment se déroule une séance de shiatsu équin ?

Le praticien va exercer durant la séance des pressions des paumes, des mains, des doigts, sur le corps du cheval, ainsi que des étirements et rotations des membres.

Opportune Coste lors d’une séance de shiatsu avec un cheval

« Durant ces 45 minutes de séance, le cheval va profiter d’un moment de détente et de bien-être, explique Opportune. Le shiatsu favorise aussi la libération d’endorphines (anti-inflammatoires naturels) qui induit une profonde relaxation. » Mais cette relaxation n’est « que la partie émergée de l’iceberg »… La séance va durablement agir en profondeur sur l’ensemble des tissus et sur le fonctionnement des organes.

Si le shiatsu peut participer au soulagement de certaines douleurs ou de certains troubles comportementaux, il ne se substitue néanmoins pas à l’intervention d’un vétérinaire.

Coordonnées d’Opportune Coste, praticienne en Shiatsu pour chevaux et cavaliers
2, route des Haizettes 78490 Grosrouvre
06 81 31 66 80 – www.shiatsu-cheval-chien.fr

Tout savoir sur la spiruline : les bienfaits pour le cheval

Cet article est rédigé en partenariat avec Véronique Chouteau, nutrithérapeute équin et nutritionniste pour les cavaliers.

La spiruline, c’est quoi ?

La spiruline, de son nom scientifique spirulina Arthrospira Platensis (pour les intimes), est une algue bleu-vert. Cette algue d’eau douce tire son nom de sa forme en spirale. Ses propriétés nutritionnelles exceptionnelles la classe dans la famille des « super aliments » : source de protéines végétales, de vitamines, minéraux, antioxydants et acides gras essentiels.

La spiruline est adaptée en complément d’alimentation pour toutes les étapes de la vie du cheval, pour favoriser sa croissance, l’aider dans ses performances et assurer son bien-être.

Quand donner de la spiruline à son cheval ?

Son contenu hautement nutritif permet d’envisager un usage chez le cheval à différentes étapes de sa vie et notamment en soutien que ce soit en cas de suite de pathologies ou en cas d’efforts importants, notamment pour une meilleure récupération.

C’est la synergie et la biodisponibilité des composants de la spiruline qui sont intéressantes.

La spiruline dans la croissance du poulain

La spiruline sera intéressante pour sa richesse en bêtacarotène en cas de baisse de forme et si l’alimentation est essentiellement à base de foin de qualité moyenne à médiocre. Elle ne sera toutefois pas suffisante pour équilibrer sa ration.

La grande biodisponibilité des protéines de la spiruline sera également un supplément de choix pour participer à la croissance du poulain.

La spiruline pour le cheval athlète

Ici ce sont ses vertus anti-oxydantes qui seront une aide appréciable, la part protéique n’étant qu’exceptionnellement déficitaire chez le cheval athlète très complémenté. Son soutien en cas d’entrainement intense ou sur les phases de récupération sera apprécié et l’aidera pour une meilleure résistance (phycocyanine).

La spiruline pour le cheval retraité, âgé

A cet âge les difficultés d’assimilation peuvent survenir, tout comme certaines douleurs par exemple. La richesse des constituants de la spiruline, la synergie des éléments et sa vertu anti-inflammatoire pourront être d’une grande aide pour un maintien en bonne forme.

La grande richesse protéique très biodisponible sera un supplément bénéfique pour maintenir notamment la masse musculaire.

La spiruline pour la convalescence du cheval malade ou fatigué

De même que pour le cheval âgé, et outre sa synergie de nutriments, il faut noter que sa richesse en zinc et en phycocyanine (à l’origine de sa couleur bleu/vert) seront d’un secours certain pour aider à renforcer l’immunité.

La spiruline pour le traitement de certaines pathologies

Son action anti-inflammatoire et son exceptionnelle richesse en caroténoïdes (bêta-carotène majoritairement mais également zéanxanthine, lutéine…) permettent d’accompagner favorablement les épisodes d’allergies variées (cutanées, respiratoires notamment) et de soutenir les problématiques oculaires inflammatoires.

Par ailleurs, des études pourraient démontrer que la spiruline participe à limiter les problématiques de résistance à l’insuline et une meilleure gestion du poids chez le cheval concerné par le syndrome métabolique équin.

La spiruline pour le cheval
Si votre cheval n’aime pas le goût prononcé de la spiruline, petite astuce : vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme !

Quelles précautions prendre avant de donner de la spiruline à son cheval ?

Comme dans toutes supplémentations, il est important de voir pourquoi c’est nécessaire et de s’interroger sur la globalité de vie du cheval ou poney : son cadre, son alimentation, son activité, ses problématiques.

Même naturel, un produit peut être inapproprié ou contre indiqué.

Il est donc toujours préférable de demander conseil auprès d’un spécialiste (vétérinaire, nutritionniste) avant de démarrer une cure. En effet, quelques situations demandent prudence notamment chez les chevaux avec une faiblesse rénale par exemple (richesse en protéines).

La spiruline se donne plutôt en cure avec des dosages variables selon la problématique, de 15 à 30 g par jour pour un poney et de 30 à 60 g par jour pour un cheval, selon que l’on supplémente en entretien ou en cure plus intense. En règle générale on suggère une moyenne de 5 g à 10 g par 100 kg de poids pour une cure.

Vérifiez toujours sa provenance, la spiruline étant une algue qui capte les métaux lourds.

La forme la plus fréquemment proposée est la poudre. La spiruline a une odeur assez prononcée et un goût particulier qui peut surprendre votre cheval. Proposer progressivement et si vraiment réfractaire vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme ou compote qui masque assez bien le goût.

Pour en savoir plus sur la nutrition du cheval :

Coordonnées de Véronique Chouteau, nutritionniste équin
www.equivitae.fr – 06 81 28 23 91

Recettes naturelles anti-mouches

L’hiver est terminé, nous pouvons souffler ! Ou presque, car c’est la période où les insectes apparaissent. Les mouches et insectes sont porteurs de bactéries, et peuvent vite rendre votre cheval sur les nerfs. Pour mener la guerre contre les insectes, il vous est possible de vous procurer des sprays commerciaux, ou vous tourner vers des solutions naturelles en concoctant vos propres préparations.

L’ail et le vinaigre dans la nourriture

Beaucoup se tournent d’abord vers l’alimentation du cheval pour repousser les insectes : en ajoutant de l’ail dans la nourriture. Il est néanmoins recommandé de ne pas dépasser certaines doses (30g par jour maximum pour un cheval d’un poids de 500 kg), certaines études ayant révélé qu’une alimentation excessive d’ail peut être nocive.

Le vinaigre de cidre est un ingrédient commun des recettes anti-mouches. Il est possible d’en ajouter dans sa nourriture pour rendre le cheval moins attrayant pour les insectes. Comment ? En ajoutant du vinaigre de cidre à son eau ou à sa ration, et le combiner à de l’ail écraser ou en poudre.

Huiles essentielles

Les huiles essentielles réputées sont l’huile essentielle de lavande, d’eucalyptus et de citronnelle. Toutes se trouvent facilement en pharmacie ou épiceries bio.

Attention, la menthe pouliot est souvent l’un des ingrédients courants des insectifuges, mais elle est toxique et donc déconseillée dans les recettes anti-mouches pour les chevaux.

Une recette anti-mouches à base d’eau (avec l’huile Avon Skin So Soft)

  • 20 cl d’eau
  • 40 cl de vinaigre de cidre
  • 20 cl d’huile Avon Skin So Soft
  • 1 cuillère à soupe de citronnelle
  • 1 cuillère à soupe d’eucalyptus

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre. Cette recette peut être vaporisée directement sur le cheval, notamment sur la tête.

Une recette à base d’huile contre les mouches (idéale tête)

  • 40 cl d’huile minérale
  • 10 cl de jus de citron
  • 2 cuillères à café d’huile de citronnelle
  • 2 cuillères à café d’huile d’eucalyptus
  • 2 cuillères à café de liquide vaisselle au citron
  • 10 cl de glycérine (facultatif)

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre en agitant bien.

Vaporiser le répulsif sur un chiffon et essuyer la tête du cheval avec le chiffon. Ne pas toucher le contour des yeux. Si votre cheval a une peau rose, il est préconisé de mettre de la crème solaire et de laisser sécher avant d’appliquer répulsif.

Une recette de spray lavande anti-mouches

  • Quatre doses d’alcool (type vodka) ou d’eau
  • Une dose d’huile de lavande

Cette recette a l’avantage de sentir aussi bon. Les mélanges à base d’alcool sèchent néanmoins plus vite que ceux à base d’eau.

Un bon nettoyage de printemps avant de se lancer !

Avant de commencer vos préparations, prenez le temps de nettoyer le box du cheval et de traiter vos prés à l’aide de répulsifs naturels afin de réduire le nombre d’insectes.

Et vous, quelles sont vos astuces ?

Les équipements pour le cheval en hiver

L’hiver, synonyme de froid, pluie, gel et neige, n’est pas la saison la plus agréable pour monter à cheval. Mais ce n’est pas une raison pour laisser votre cheval au repos durant plusieurs mois. Voici quelques conseils pour aborder sereinement la période hivernale, ainsi que nos recommandations concernant les équipements pour le cheval en hiver.

Les équipements pour le cheval au travail

Le couvre-reins

Le couvre-reins est l’équipement indispensable pour votre cheval en hiver si ce dernier est tondu. En effet, lors de l’échauffement et de la récupération, le couvre-reins permet d’éviter les trop grandes variations de température.

Les équipements du cheval en hiver

Il existe deux types de couvre-reins :

  • Polaire : plus ou moins chaud selon le grammage, il est utilisé par temps froid sur des chevaux tondus
  • Imperméable : plus léger, il est utilisé par temps de pluie ou de neige sur un cheval non tondu, et doublé d’une polaire pour un cheval tondu

La chemise de marcheur

Elle remplit les mêmes fonctions que le couvre-reins, mais sera très utile pour les séances de longe ou de marcheur puisqu’elle n’a pas besoin d’être accrochée à la selle. Plus ou moins épaisse, doublée polaire ou non, elle protège le cheval du froid lors des séances non montées.

Les fers

Il n’est pas recommandé de monter dans une carrière couverte de neige, surtout lorsque celle-ci est gelée. Cependant, vous pouvez être tenté de partir en balade sur des chemins enneigés.

Pour les chevaux ferrés, il est primordial d’éviter l’accumulation de neige sous les pieds. Afin d’éviter ce problème, plusieurs équipements sont disponibles : semelles anti-neige en caoutchouc posées par le maréchal, ressort anti-neige amovible à enlever après chaque utilisation, crampons…

Les chevaux non ferrés n’ont pas ce problème, la forme naturelle du pied permet d’évacuer la neige à chaque foulée.

Les équipements pour le cheval au repos

Au pré

Les chevaux vivant au pré et non tondus peuvent être laissés sans couverture en hiver.

Contrairement aux idées reçues, il sera plus agréable pour votre cheval d’être découvert, plutôt qu’avoir une couverture mal ajustée, mouillée, ou ne laissant pas passer la transpiration.

Si vous voulez tout de même couvrir votre cheval au pré (cheval âgé, malade, ou météo extrême…), choisissez une couverture imperméable, respirante, résistante, et garantissant une grande liberté de mouvement. Une chemise imperméable, assez légère (entre 60 et 200 grammes) est l’idéal peut être suffisante selon le cas.

Au box

Un cheval vivant au box aura dans certains cas besoin d’une couverture en hiver, par exemple s’il est tondu. Les couvertures d’écurie ne sont pas nécessairement imperméables et sont à adapter selon la température extérieure et la tonte de votre cheval.

Dans le cas où votre cheval sort au paddock la journée, il vous faudra prévoir une deuxième couverture, plus épaisse et imperméable. Une couverture entre 300 et 600 grammes est l’idéal pour un cheval tondu et sorti au pré.

Le neckcover (protection d’encolure)

Équipement complémentaire des couvertures, le neckcover assure un confort supplémentaire à votre cheval, qu’il vive au pré ou au box. Adapté au grammage de la couverture, il évite toute perte de chaleur au niveau de l’encolure.

La différence entre résistance et grammage d'une couverture de cheval

Quelle est la différence entre le grammage et la résistance ?

Le grammage d’une couverture (g) exprime l’apport en chaleur apporté au cheval : plus il est élevé, et plus il tiendra chaud.

La résistance (deniers) indique la qualité du tissage de la couverture : plus il y a de deniers, plus elle est résistante (et conviendra mieux si votre compagnon aime s’agiter !).

Le cheval en hiver : risques et conseils

L’hiver est une période compliquée, aussi bien pour les cavaliers que les chevaux. Le froid, auquel s’ajoute la neige selon les régions, rend difficile la pratique de l’équitation. Savez-vous vraiment quels sont les risques pour le cheval en hiver ?

Les risques pour le cheval en hiver

La résistance au froid

Le cheval est naturellement fait pour vivre dehors et résister au froid. Entre +5°C et + 25°C, il peut réguler sans problème sa température interne. Cet intervalle est appelé “zone de neutralité thermique”. Et si le cheval est habitué à vivre dans une région froide,  sa zone de neutralité thermique se situe entre –15°C et +10°C.

Plus que le froid, ce sont donc la pluie, la neige et le vent les véritables ennemis !

Mais il ne faut pas oublier que les chevaux ne sont pas tous égaux face aux températures basses de l’hiver. Selon la race, l’âge, l’état de santé ou les habitudes de vie, la résistance au froid peut varier et avoir des conséquences sur la santé.

Les terrains glissants

À cause du gel, de la pluie et de la neige, les sols (prés, chemins, ou carrières) sont très glissants en hiver. Les fers deviennent alors un danger potentiel pour le cheval, puisqu’il pourra glisser plus facilement.

L’alimentation du cheval en hiver

Les besoins énergétiques du cheval sont multipliés en hiver. Prenez donc quelques précautions concernant son alimentation pour mieux l’aider à affronter le froid. En effet, l’hiver est une période rude pouvant conduire à un amaigrissement supplémentaire du cheval.

Il est également très important de veiller à ce que les abreuvoirs ne gèlent pas lors de températures très basses. De plus, les chevaux n’aiment généralement pas l’eau très froide.

Pour en savoir plus : notre article dédié à l’alimentation du cheval en hiver.

Nos conseils pour votre cheval en hiver

  • Faites des séances peu intensives et séchez bien votre cheval avant de le remettre au pré. En effet, les chevaux non tondus transpirent vite et risquent d’attraper froid.
  • Les crampons sont une solution si vous montez souvent en dehors d’une carrière.
  • Disposez du foin à volonté et augmentez le volume des rations.
  • Vous pouvez ajouter des compléments alimentaires (huile, mash, vitamines…).
  • Mettez une pierre à sel à disposition pour  inciter votre cheval à boire (valable toute l’année).
  • Comme à toutes les saisons, mais encore plus en hiver, veillez à ce que les vermifuges soient à jour, surtout pour les chevaux au pré.
  • La boue présente dans les paddocks peut être à l’origine de l’apparitions de gale de boue ou de crevasses. Ces dernières sont difficiles à guérir, pensez donc à surveiller donc les membres de vos chevaux en hiver.
  • Pour les chevaux vivant au pré, un abri naturel ou artificiel peut s’avérer utile.

Entretenir le pelage du cheval avec des produits naturels

Entre complicité et bien-être, le pansage est un moment privilégié entre le cavalier et son cheval. Mais soucieux de rendre le pelage soyeux et brillant, nous n’accordons pas assez d’importance au choix des produits utilisés. Choisissez de préférence des produits naturels et de préférence biologiques pour entretenir le pelage. Les huiles essentielles remplacent les alcools, parfums de synthèse et autres produits chimiques, et possèdent des vertus multiples.

Risques entraînés par les produits dits « chimiques » 

Le cheval a une peau sensible et l’utilisation fréquente de lustrant, démêlant et shampoing peut être à l’origine de problèmes cutanés. En effet, leur PH cutané est acide, utiliser des produits au PH neutre permet ne pas agresser la peau. De plus, leur utilisation récurrente conduit à un pelage sec et terne ainsi qu’à l’apparition de pellicules. Les produits naturels limitent ces risques.

Les bienfaits des huiles essentielles

Les huiles essentielles de citronnelle ou de géranium sont utilisées dans les sprays anti-insectes. L’huile essentielle de lavande a des propriétés régénératrices et cicatrisantes sur la peau. L’huile essentielle de Tea Tree est efficace contre les maladies de peau comme la teigne. Ainsi, il est possible de composer soi-même un spray naturel en associant diverses huiles essentielles à un diluant.

Les produits naturels bénéfiques pour le pelage 

  • La biotine est un mélange de produits naturels rendant au pelage toute sa brillance et améliorant la qualité de la corne des sabots et des crins.
  • L’huile de foie de morue, source de vitamines A et D et d’acide gras essentiels, est un excellent fortifiant naturel.
  • Les algues pures, séchées et broyées ont des propriétés exceptionnelles sur la qualité du poil, des sabots et de l’organisme en général.
  • Les graines de lin cuites favorisent la beauté du pelage. 

Les autres produits naturels et leurs bienfaits sur la santé du cheval 

  • L’ail améliore les défenses immunitaires. Attention toutefois à donner exclusivement de l’ail séché et non frais, auquel cas il serait toxique. De plus, distribuez-le sous forme de cure ponctuelle et non en continu car il fluidifie le sang. (Il est également un excellent répulsif à insectes et a une action antiparasitaire)
  • L’aloe vera a de multiples vertus, notamment pour le confort de l’appareil digestif.
  • La levure de bière est un complément alimentaire d’une valeur exceptionnelle qui maintient notamment l’équilibre de la flore intestinale.
  • La graine de fenugrec stimule l’appétit et favorise la prise musculaire. 

Même avec des produits élaborés à partir d’ingrédients naturels, nous vous conseillons de ne pas en abuser : une fois par mois au maximum durant les beaux jours. Et rappelons-le, un pelage brillant est le signe de la bonne santé physique et mentale de votre cheval !

Qu’est ce que la colique digestive ?

Qu’est ce que la colique digestive ? Comment peut-on la prévoir, que faut-il éviter pour que votre cheval soit sujet ? Toutes les réponses à vos questions.

La colique est la première cause de décès chez les chevaux. Une colique est un trouble abdominal ou intestinal du cheval. Très douloureux pour les chevaux.

D’où provient une colique digestive ?

La colique est un symptôme d’origine digestive, c’est-à-dire que la douleur provient de l’estomac ou de l’intestin. Elle est souvent due a un dysfonctionnement intestinal.

La colique est la plupart du temps due à la torsion ou au déplacement d’un segment de l’intestin, mais aussi par la présence de parasites qui peuvent provoquer une dégradation de la paroi intestinale et provoque une inflammation de celle-ci ou même peut provoquer un ulcère.

Il est très important « d’étudier » son cheval à chaque moment de la journée. Un cheval montre des signes révélateurs de colique, il faut savoir les décrypter. Un cheval qui entre en colique peut se montrer très désagréable, agressif dû à la douleur.

Quelques signes sont à prendre en compte :

  • agressivité
  • perte d’appétit
  • sueur importante
  • gratte le sol avec son antérieur
  • se roule
  • se regarde ou se mord les flancs
  • plus de déjections ou très peu

La colique est très douloureuse pour les chevaux et beaucoup de signes peuvent vous alerter, c’est pourquoi il faut prévenir immédiatement son vétérinaire afin d’intervenir au plus vite.

Comment la prévenir ?

La colique étant principalement d’origine digestive, il faut porter une attention toute particulière à l’alimentation de son cheval.

Nourrir son cheval aux grains est une des principales cause de mauvaise digestion, en effet le grain est lourd et difficile à digérer par l’équidé, c’est pourquoi il est très important de calculer ses rations en fonction de son poids, de son activité et de les fractionner et espacer au maximum.

Mais aussi il faut choisir un granulé de qualité, toujours en fonction de son cheval et de l’effort demandé. Du foin (en ration), de l’eau à volonté et une vermifugation régulière son nécessaire.

Suivant les coliques, vous pouvez les calmer avec un simple traitement prescrit par votre vétérinaire, mais il y a des coliques qui ne se calment pas même avec un traitement et à ce moment-là il faut emmener son cheval au plus vite en clinique vétérinaire pour une opération. C’est pourquoi il est très important de se renseigner sur l’adresse de la clinique la plus proche de votre écurie car au moment venu vous saurez comment réagir.

Quelles sont les différentes tontes pour un cheval

Procéder à la tonte d’un cheval est l’action de raser sa robe, sur toute la surface ou seulement une partie. Cela se fait généralement sur les chevaux qui travaillent durant la saison hivernale, pour leur permettre d’avoir moins chaud qu’avec un manteau complet. On choisit en général le type de tonte en fonction de l’épaisseur du manteau d’hiver du cheval et de la masse de travail. Cela facilite également le toilettage. Enfin, la tonte peut aussi être réalisée en été, pour les expositions ou les spectacles équestres. Voici les différentes tontes courantes :

La tonte du ventre

Le but est d’enlever les poils au niveau du ventre et sur le dessous du cou. Elle est généralement pratiquée sur les poneys vivant à l’extérieur, et qui sont relativement peu montés.

La tonte de chasse

On enlève tous les poils hormis au niveau des pattes, afin de leur garantir une protection. Il arrive que quelques poils soient laissés dans la forme d’une selle sur le dos, protégeant ainsi la surface du frottement. Pour compenser la tonte généralisée, on doit prendre des précautions pour protéger le cheval du froid.

La tonte de trait

Elle peut être haute ou basse. Pour effectuer cette tonte, on coupe les poils depuis la partie inférieure du ventre et du cou, pour arriver sous la gorge. Les pattes, en revanche, sont laissées non tondues. On effectue ce type de tonte sur les chevaux bien actifs en journée et qui travaillent régulièrement.

La tonte en manteau

Aussi appelée la tonte de course, elle est similaire à la tonte de trait. Cependant, tout l’ensemble du cou est tondu, et la tête à moitié ou en totalité. Comme la tonte de trait, les pattes ne sont pas tondues. C’est une tonte idéale pour les chevaux qui travaillent intensément, car elle élimine les poils sur les zones où ils transpirent beaucoup, mais sans que le cheval ne prenne froid.

La tonte irlandaise

On l’appelle aussi la tonte de tablier. Un triangle est dessiné par une ligne depuis le haut de la tête jusqu’au ventre. Tout ce qui se trouve en dessous est alors tondu. On procède à la tonte de tablier sur les chevaux qui effectuent des travaux légers.

La tonte totale

C’est toute la robe qui est tondue ; on procède ainsi sur les chevaux de compétition et d’exposition. Cela leur donne une robe très élégante, où ils peuvent facilement évacuer la sueur. On prendra garde à ne pas effectuer cette tonte sur les chevaux actifs durant la nuit ou la saison hivernale.