Entretenir le pelage avec des produits naturels

Entretenir le pelage du cheval avec des produits naturels

Entre complicité et bien-être, le pansage est un moment privilégié entre le cavalier et son cheval. Mais soucieux de rendre le pelage soyeux et brillant, nous n’accordons pas assez d’importance au choix des produits utilisés. Choisissez de préférence des produits naturels et de préférence biologiques pour entretenir le pelage. Les huiles essentielles remplacent les alcools, parfums de synthèse et autres produits chimiques, et possèdent des vertus multiples.

Risques entraînés par les produits dits « chimiques » 

Le cheval a une peau sensible et l’utilisation fréquente de lustrant, démêlant et shampoing peut être à l’origine de problèmes cutanés. En effet, leur PH cutané est acide, utiliser des produits au PH neutre permet ne pas agresser la peau. De plus, leur utilisation récurrente conduit à un pelage sec et terne ainsi qu’à l’apparition de pellicules. Les produits naturels limitent ces risques.

Les bienfaits des huiles essentielles

Les huiles essentielles de citronnelle ou de géranium sont utilisées dans les sprays anti-insectes. L’huile essentielle de lavande a des propriétés régénératrices et cicatrisantes sur la peau. L’huile essentielle de Tea Tree est efficace contre les maladies de peau comme la teigne. Ainsi, il est possible de composer soi-même un spray naturel en associant diverses huiles essentielles à un diluant.

Les produits naturels bénéfiques pour le pelage 

  • La biotine est un mélange de produits naturels rendant au pelage toute sa brillance et améliorant la qualité de la corne des sabots et des crins.
  • L’huile de foie de morue, source de vitamines A et D et d’acide gras essentiels, est un excellent fortifiant naturel.
  • Les algues pures, séchées et broyées ont des propriétés exceptionnelles sur la qualité du poil, des sabots et de l’organisme en général.
  • Les graines de lin cuites favorisent la beauté du pelage. 

Les autres produits naturels et leurs bienfaits sur la santé du cheval 

  • L’ail améliore les défenses immunitaires. Attention toutefois à donner exclusivement de l’ail séché et non frais, auquel cas il serait toxique. De plus, distribuez-le sous forme de cure ponctuelle et non en continu car il fluidifie le sang. (Il est également un excellent répulsif à insectes et a une action antiparasitaire)
  • L’aloe vera a de multiples vertus, notamment pour le confort de l’appareil digestif.
  • La levure de bière est un complément alimentaire d’une valeur exceptionnelle qui maintient notamment l’équilibre de la flore intestinale.
  • La graine de fenugrec stimule l’appétit et favorise la prise musculaire. 

Même avec des produits élaborés à partir d’ingrédients naturels, nous vous conseillons de ne pas en abuser : une fois par mois au maximum durant les beaux jours. Et rappelons-le, un pelage brillant est le signe de la bonne santé physique et mentale de votre cheval !

Écarter les tiques

Écarter les tiques de votre cheval

Les tiques sont de véritables indésirables ! Elles portent différents virus, bactéries, parasites responsables notamment de la piroplasmose ou de la maladie de Lyme. En France, leurs milieux favoris sont les milieux forestiers (forêts, bois), les herbes hautes, les broussailles, les arbustes… bien trop près de nos chevaux au pâturage !

C’est durant son repas que tique peut transmettre les éventuelles maladies, soit dans les deux jours suivant sa fixation.
Il est donc d’autant plus important de prévenir que de guérir.

Les remèdes naturels contre tiques et insectes

De nombreuses « recettes de grand-mère » permettent d’écarter les tiques – et plus généralement les insectes des chevaux :

  • Les graines de lin (broyées et cuites, à hauteur d’une cuillère à soupe à joindre quotidiennement au repas du cheval) : elles apportent un goût que les tiques n’apprécient pas du tout ! En plus de leurs bienfaits pour le système digestif de votre cheval, elles contribuent au poil soyeux et brillant, alors pourquoi s’en priver ?
  • Les corps gras, comme l’huile de coco ou d’aloe vera : ils peuvent constituer une barrière efficace, à appliquer régulièrement sur les zones sensibles.
  • Le vinaigre de cidre : dans la ration quotidienne, il agit contre insectes et tiques.
  • Les huiles essentielles (mélangées à de l’huile de coco ou aloe vera) : elles sont à appliquer toutes les quinzaines pour repousser les indésirables (huiles essentielles de lavande vraie, d’eucalyptus citronnée ou de citronnelle, de géranium).
  • La Terre de diatomée : vermifuge et insecticide naturel, elle s’utilise saupoudrée après brossage.

Les médaillons magnétiques (médaille Tic-Clip)

Connues pour repousser les insectes chez les chats et les chiens, elles peuvent aussi équiper votre cheval ! À attacher au licol ou dans la crinière tressée.

Les médicaments contre les tiques

Les solutions naturelles n’étant pas toujours suffisantes, des médicaments existent pour supprimer les tiques et autres indésirables. Prenez conseil auprès de votre vétérinaire.

En cas de tique logée sur votre compagnon, utilisez une pince à tique. Il s’agit du traitement le plus sûr de l’ôter sans dégât pour votre animal. Il est déconseillé de vaporiser ou d’appliquer une solution qui pourrait faire réagir la tique. Avant tout remède naturel ou médicamenteux, prenez conseil auprès de votre vétérinaire pour la bonne santé de votre compagnon.

Qu'est-ce que la colique digestive ?

Qu’est ce que la colique digestive ?

Qu’est ce que la colique digestive ? Comment peut-on la prévoir, que faut-il éviter pour que votre cheval soit sujet ? Toutes les réponses à vos questions.

La colique est la première cause de décès chez les chevaux. Une colique est un trouble abdominal ou intestinal du cheval. Très douloureux pour les chevaux.

D’où provient une colique digestive ?

La colique est un symptôme d’origine digestive, c’est-à-dire que la douleur provient de l’estomac ou de l’intestin. Elle est souvent due a un dysfonctionnement intestinal.

La colique est la plupart du temps due à la torsion ou au déplacement d’un segment de l’intestin, mais aussi par la présence de parasites qui peuvent provoquer une dégradation de la paroi intestinale et provoque une inflammation de celle-ci ou même peut provoquer un ulcère.

Il est très important « d’étudier » son cheval à chaque moment de la journée. Un cheval montre des signes révélateurs de colique, il faut savoir les décrypter. Un cheval qui entre en colique peut se montrer très désagréable, agressif dû à la douleur.

Quelques signes sont à prendre en compte :

  • agressivité
  • perte d’appétit
  • sueur importante
  • gratte le sol avec son antérieur
  • se roule
  • se regarde ou se mord les flancs
  • plus de déjections ou très peu

La colique est très douloureuse pour les chevaux et beaucoup de signes peuvent vous alerter, c’est pourquoi il faut prévenir immédiatement son vétérinaire afin d’intervenir au plus vite.

Comment la prévenir ?

La colique étant principalement d’origine digestive, il faut porter une attention toute particulière à l’alimentation de son cheval.

Nourrir son cheval aux grains est une des principales cause de mauvaise digestion, en effet le grain est lourd et difficile à digérer par l’équidé, c’est pourquoi il est très important de calculer ses rations en fonction de son poids, de son activité et de les fractionner et espacer au maximum.

Mais aussi il faut choisir un granulé de qualité, toujours en fonction de son cheval et de l’effort demandé. Du foin (en ration), de l’eau à volonté et une vermifugation régulière son nécessaire.

Suivant les coliques, vous pouvez les calmer avec un simple traitement prescrit par votre vétérinaire, mais il y a des coliques qui ne se calment pas même avec un traitement et à ce moment-là il faut emmener son cheval au plus vite en clinique vétérinaire pour une opération. C’est pourquoi il est très important de se renseigner sur l’adresse de la clinique la plus proche de votre écurie car au moment venu vous saurez comment réagir.

Quelles sont les différentes tontes pour un cheval ?

Quelles sont les différentes tontes pour un cheval

Procéder à la tonte d’un cheval est l’action de raser sa robe, sur toute la surface ou seulement une partie. Cela se fait généralement sur les chevaux qui travaillent durant la saison hivernale, pour leur permettre d’avoir moins chaud qu’avec un manteau complet. On choisit en général le type de tonte en fonction de l’épaisseur du manteau d’hiver du cheval et de la masse de travail. Cela facilite également le toilettage. Enfin, la tonte peut aussi être réalisée en été, pour les expositions ou les spectacles équestres. Voici les différentes tontes courantes :

La tonte du ventre

Le but est d’enlever les poils au niveau du ventre et sur le dessous du cou. Elle est généralement pratiquée sur les poneys vivant à l’extérieur, et qui sont relativement peu montés.

La tonte de chasse

On enlève tous les poils hormis au niveau des pattes, afin de leur garantir une protection. Il arrive que quelques poils soient laissés dans la forme d’une selle sur le dos, protégeant ainsi la surface du frottement. Pour compenser la tonte généralisée, on doit prendre des précautions pour protéger le cheval du froid.

La tonte de trait

Elle peut être haute ou basse. Pour effectuer cette tonte, on coupe les poils depuis la partie inférieure du ventre et du cou, pour arriver sous la gorge. Les pattes, en revanche, sont laissées non tondues. On effectue ce type de tonte sur les chevaux bien actifs en journée et qui travaillent régulièrement.

La tonte en manteau

Aussi appelée la tonte de course, elle est similaire à la tonte de trait. Cependant, tout l’ensemble du cou est tondu, et la tête à moitié ou en totalité. Comme la tonte de trait, les pattes ne sont pas tondues. C’est une tonte idéale pour les chevaux qui travaillent intensément, car elle élimine les poils sur les zones où ils transpirent beaucoup, mais sans que le cheval ne prenne froid.

La tonte irlandaise

On l’appelle aussi la tonte de tablier. Un triangle est dessiné par une ligne depuis le haut de la tête jusqu’au ventre. Tout ce qui se trouve en dessous est alors tondu. On procède à la tonte de tablier sur les chevaux qui effectuent des travaux légers.

La tonte totale

C’est toute la robe qui est tondue ; on procède ainsi sur les chevaux de compétition et d’exposition. Cela leur donne une robe très élégante, où ils peuvent facilement évacuer la sueur. On prendra garde à ne pas effectuer cette tonte sur les chevaux actifs durant la nuit ou la saison hivernale.

Quelles sont les maladies que risque votre cheval durant la période d’hiver ?

Quelles sont les maladies que risque votre cheval durant la période d’hiver ?

Lorsque le froid commence à faire son apparition, l’être humain doit apporter une vigilance particulière à sa santé. Et pour cause, durant cette période, les maladies font leurs apparitions. Si cette affirmation est vraie pour l’homme, elle est également correcte pour nos amis les bêtes. Les chevaux, par exemple, ont besoin d’être protégés. Quelles sont les maladies que risque le cheval durant la période d’hiver ? Faisons le point.

La nature protège-t-elle le cheval du froid de l’hiver ?

Si vous connaissez un tant soit peu les chevaux, vous devez savoir que lorsque le froid arrive, le poil de l’animal s’épaissit. Cet épaississement fait office de couverture, lui permettant ainsi de maintenir sa température. Toutefois, certains chevaux ne sont pas à l’abri d’un coup de froid. C’est le cas par exemple des poulains, de vieux chevaux qui sont plus fragiles et les chevaux qui travaillent.

Mais de quoi peuvent-ils souffrir ?
Il existe plusieurs maladies hivernales chez le cheval dont la plus courante est la grippe équine. S’en suivent d’autres maladies comme la rhinopneumonie, la bronchite ou la gourme.

La grippe équine

Cette maladie est reconnaissable par ses différents symptômes : fièvre excessive, fatigue intense, perte d’appétit, toux, difficulté à respirer et écoulement au niveau du nez d’un liquide blanc translucide.
Les symptômes de la rhinopneumonie sont quasi similaires à ceux de la grippe équine. Cette maladie, qui est essentiellement d’origine virale, touche les poumons de l’animal.

La gourme

La gourme, quant à elle, se traduit par une angine. Ce sont les jeunes chevaux qui sont le plus souvent touchés par cette maladie. Elle est repérable par ses symptômes comme la fièvre, les ganglions, écoulement nasal excessif et toux prononcée. La gourme doit impérativement être soignée par antibiotique. Un cheval mal soigné risque de développer le cornage, une maladie qui paralyse le larynx.

La rhinopneumonie

Les symptômes de la rhinopneumonie sont quasi similaires à ceux de la grippe équine. Cette maladie, qui est essentiellement d’origine virale, touche les poumons de l’animal.

La bronchite

En prenant un coup de froid, l’animal s’expose à la bronchite. Cette maladie affecte la respiration du cheval avec pour symptôme principal la toux. L’animal peut développer la bronchite en été comme en hiver.

Pour éviter certaines maladies de l’hiver, il est fortement recommandé de vacciner l’animal et de prendre des précautions supplémentaires : nourriture pour l’énergie, couverture thermique ou encore sécher parfaitement l’animal lorsqu’il a transpiré. Certains propriétaires rasent le cheval lorsqu’il dort au box durant cette période.

Bonne année 2016

Bonne année 2016

En cette fin d’année quasi estivale, toute l’équipe d’Equitanet vous souhaite une très bonne année 2016 !

Nous finissons l’année 2015 ce soir et toute l’équipe d’Equitanet en profite pour vous souhaiter une très agréable et heureuse année 2016.

Que cette année vous apporte beaucoup de bonheur et la santé, à vous, votre famille ainsi que votre cheval 😉

Quelle alimentation pour votre cheval durant l’hiver ?

Quelle alimentation pour votre cheval durant l’hiver

Quels sont les aliments à éviter avec votre cheval en hiver ? De quelles vitamines a-t-il besoin ? Découvrez quelques infos pratiques pour mieux passer l’hiver avec votre cheval.

Le cheval est un herbivore. Durant l’été, il mange de l’herbe au pré en grande quantité. L’alimentation au sol est de loin la meilleure, la plus naturelle qui soit. Lorsque l’hiver arrive, l’herbe du pré sèche et durcit, elle se fait de plus en plus rare. De plus, l’herbe n’est pas très énergétique. Il est alors indispensable de combler le manque d’herbe pas d’autres aliments et de modifier le régime alimentaire du cheval. Surtout s’il vit à l’extérieur plutôt qu’en box. Car pour maintenir sa température corporelle, l’animal va puiser dans ses réserves adipeuses.

S’il ne mange pas suffisamment d’aliments de bonne qualité, il risque de maigrir. Ses réserves adipeuses lui permettront de s’adapter à la baisse des températures (la graisse isole du froid), mais ses besoins en énergie augmentent de toute façon pendant la saison froide.

Pour bien nourrir son cheval l’hiver, il convient de suivre quelques règles :

Augmenter sa ration calorique

Il faudra tout d’abord veiller à augmenter sa ration calorique, car en digérant, le cheval va produire de la chaleur. Cela est d’autant plus vrai que le cheval vit au pré. Mais cela ne sera pas suffisant : il faudra veiller à la qualité de son alimentation et rajouter des compléments si besoin.

Le foin et les compléments alimentaires

Le foin est une nourriture de bonne qualité pour un cheval. La quantité de fourrage dépendra du poids du cheval, mais la plupart du temps, elle correspond à 10 à 15 kg par jour. Elle devrait représenter la moitié de la nourriture absorbée quotidiennement. Cependant, le fourrage conservé ne contient pas tous les nutriments nécessaires à la bonne santé du cheval. Il présente des déficits en vitamines et minéraux qu’il faudra combler autrement. L’absence d’ensoleillement peut également créer des carences en vitamine D. Il est donc conseillé de donner des suppléments : vitamines D, A et E, C, acides gras, oméga 3, oligo-éléments et minéraux.

Le grain

Le grain possède lui aussi des atouts intéressants. En été, il n’est pas utile de donner du grain au cheval. Mais lorsqu’il fait froid, il ne faut pas hésiter à ajouter des graines ou des aliments à base de céréales à sa ration. Ces aliments sont très concentrés en énergie.

Eviter la déshydratation

Enfin, il ne faut pas oublier de laisser au cheval de l’eau en abondance, comme en été. En hiver, il faudra la chauffer légèrement. Un cheval qui boit de l’eau glacée risque de souffrir de coliques. Il faut donc amener l’eau à température ambiante et vérifier que le cheval boit suffisamment pour éviter la déshydratation.

En quoi consiste la visite vétérinaire d’achat ?

En quoi consiste la visite vétérinaire d’achat ?

Vous souhaitez acheter un cheval ? Et pourquoi ne pas pratiquer une visite vétérinaire d’achat ? Son intérêt et ses avantages son méconnus. En voici un aperçu.

Si vous décidez d’acheter un cheval, sachez qu’il est indispensable de faire une visite d’achat chez le vétérinaire. La raison est simple : un non-initié ne pourra savoir si le cheval est réellement en bonne santé. Comme pour l’achat d’une maison ou d’un véhicule, il peut y avoir des « vices cachés » que seul un vétérinaire pourra détecter.

Pourquoi faire une visite d’achat ?

Lors de cette visite, ce professionnel de santé va tester les réactions du cheval et vérifier que tous ses membres fonctionnent parfaitement, qu’il ne ressent ni gêne ni douleur. Si cela s’avère essentiel lorsque vous achetez un cheval de course, cette visite est également conseillée pour tout cheval que vous souhaiterez monter uniquement pour vos loisirs. Et quand bien même ce cheval resterait dans un pré, vérifier qu’il est en bonne santé vous assurera d’avoir fait le bon achat. De fait, sachez que si certaines pathologies nommées vices rédhibitoires sont détectées, vous avez 30 jours pour annuler la vente.

Le déroulement de la visite d’achat d’un cheval

Le contrôle se déroule en deux temps. Le cheval est examiné à l’arrêt et en mouvement.
Le vétérinaire vérifie tout d’abord la conformité du livret que vous avez reçu lors de l’achat du cheval. Ensuite, Il contrôle l’absence de plaies ou de lésions, ausculte le c½ur du cheval, ses poumons, ses yeux puis teste une partie essentielle, les pieds. Cela permet de détecter une éventuelle sensibilité au toucher. Puis, ce sont les articulations qui sont surveillées minutieusement pour s’assurer que rien n’entrave la mobilité du cheval. Enfin, le vétérinaire vérifie la souplesse de la colonne de l’animal.

Il s’agit ensuite de voir si, en mouvement, le cheval ne souffre pas de trouble. Le cheval doit trotter en ligne et faire des flexions. Cela se fait sur un sol dur. Puis, on positionne le cheval sur un cercle pour vérifier que ses articulations ne sont pas touchées, on teste ses rotules sur un sol mou cette fois.

Enfin, que l’auscultation soit concluante ou non, il est fortement conseillé de procéder à des radiographies des pieds, des boulets mais aussi des jarrets afin de s’assurer qu’aucune lésion interne n’est présente. Si l’examen est négatif, retournez-vous contre le vendeur sous 30 jours.

Comment choisir son premier cheval ?

Comment choisir son premier cheval ?

Choisir son premier cheval n’est jamais une chose facile. Comment éviter les erreurs et ne pas commettre d’impair lors de la sélection ? Quelques conseils pratiques pour les novices.

Où se diriger pour acheter un cheval ?

Il y a de nombreuses façons d’acheter un équidé. Mais avant toute chose, il est important est de savoir l’utilisation que l’on souhaite en faire, de connaitre son propre niveau d’équitation, de rencontrer les vendeurs, et de se renseigner le plus possible sur l’animal que l’on a choisi.

Un équidé peut s’acheter tout d’abord en élevage, notamment lorsque l’on souhaite acquérir un cheval d’une race déterminée, ou avec des origines particulières. On y trouvera essentiellement des poulains et quelques fois des chevaux adultes déjà prêts à être montés. Connaître l’élevage d’où provient l’animal est primordial, afin de s’assurer des conditions d’élevage, des origines des animaux et du sérieux de l’éleveur.

L’achat peut également se faire entre particuliers, ou auprès de structures équestres professionnelles. Cette solution permet d’avoir un panel plus large d’équidés et de trouver celui qui convient le mieux, en fonction de la discipline, de la race, de l’âge, du gabarit, et du niveau de dressage que l’on souhaite pour sa future monture.

Enfin, on peut également acheter un équidé lors de foires aux chevaux ou de foires agricoles. Les prix sont sensiblement moins chers que dans les élevages en raison du volume de visiteurs et de la grande demande.

Quel est le profil idéal de votre premier cheval ?

On conseillera comme premier cheval un animal qui a déjà de l’expérience, notamment dans la discipline visée et selon son propre niveau.

Lors du premier contact avec l’animal, il est important de vérifier quelques éléments essentiels, tels que son état général (amaigrissement, présence de plaies, aplombs, problèmes de boiteries…), sa nervosité, sa maniabilité, etc… Il est aussi important de l’essayer, pour vérifier qu’il soit adapté à son niveau.

Être bien accompagné lors de l’achat

Il est conseillé de se faire accompagner d’un professionnel vous connaissant (moniteur d’équitation), qui aura une opinion objective, et qui s’assurera de la bonne compatibilité entre vous et l’animal, en s’intéressant à vos attentes personnelles et vos projets. Il vous permettra également de vous faire une idée précise sur le travail à fournir avec l’animal, ses qualités et ses défauts.

Il est également vivement recommandé de faire pratiquer un examen vétérinaire afin de juger du bon état de santé de l’animal. Si vous prévoyez d’acquérir un équidé, munissez-vous préalablement des coordonnées d’un vétérinaire équin qui saura parfaitement vous conseiller.

Dans tous les cas, veillez à ne pas prendre de décision immédiate lors de votre achat, et à prendre l’avis de professionnels.

L’importance du contrat de pension

L’importance du contrat de pension

Vous ne savez pas en quoi consiste un contrat de pension, ni l’importance de ce document ? Petit rappel pratique pour ceux qui ne connaîtraient pas ce contrat et les clauses qu’il doit comporter pour faire face à un litige en toute tranquillité.

Qu’est-ce qu’un contrat de pension ?

Le contrat de pension est un document officiel signé entre le propriétaire d’un cheval et le propriétaire d’une pension (centre équestre, écurie de propriétaire…). Ce document a pour objectif de définir les conditions d’hébergement de l’animal, tout en respectant les exigences du propriétaire du cheval.

Que dit la loi ?

Comme tout contrat, ce document est régi par la loi. Il est encadré par les articles 1915 et les suivants concernant le dépôt ainsi que par les articles 1110 dans le domaine des contrats en général. Et pour cause, le contrat de pension est considéré comme un contrat basique qui engage deux personnes. Le propriétaire confie son animal à un établissement spécialisé : c’est un contrat de dépôt. La loi n’impose pas d’écrit, mais il est vivement conseillé de le faire pour avoir une preuve de l’engagement de chaque partie.

Les engagements des deux parties

Le propriétaire dépose son animal dans une pension. Il doit avoir confiance dans le dépositaire, qui doit assurer un bon entretien du cheval.

Le propriétaire du cheval doit :

  • Lire le contrat de pension et le compléter si besoin, puis le signer s’il est d’accord avec les éléments décrits
  • Lire le règlement intérieur instauré par le dépositaire, l’accepter et le respecter
  • Payer le propriétaire de la structure (dépositaire) en suivant l’accord établi

Les engagements du dépositaire

  • Accepter et signer le contrat de pension
  • Entretenir et nourrir l’animal comme s’il s’agissait du sien
  • Respecter les conditions du contrat conclu
  • Pouvoir justifier d’une assurance couvrant notamment les dommages pouvant survenir au cheval

Le contrat de pension doit comporter certaines parties essentielles, telles que :

  • Le nom des parties et les informations du cheval (nom, n° SIRE…)
  • Le type d’hébergement de l’animal (box, paddock individuel, paddock collectif…)
  • Le type d’alimentation
  • L’utilisation du cheval
  • Le montant assuré par le dépositaire en cas de dommage subit par le cheval dans sa structure
  • Le montant du loyer
  • La durée du contrat

En cas de problème, à qui la faute ?

Le propriétaire de la pension n’est pas responsable des problèmes de santé de l’animal, sauf s’ils entrent dans le cadre de sa responsabilité civile. En effet, dans l’hypothèse où l’animal subisse un dommage pendant sa pension, le propriétaire de la structure devra prouver que la faute ne lui revient pas et que l’animal a été traité dans les meilleures conditions possibles, comme convenu dans le contrat de pension.

En cas de doute sur l’état de santé de l’animal, il doit également en avertir le propriétaire qui devra faire intervenir un vétérinaire.
Il en va de même pour les soins obligatoires annuels comme les vermifuges et les vaccins du cheval, qui restent à la charge de son propriétaire.

Pour information, dans l’hypothèse où le propriétaire n’honorerait pas ses paiements mensuels, le dépositaire est en droit de garder l’animal qui lui a été confié (article 1948 du Code civil).