Quelles sont les maladies que risque votre cheval durant la période d’hiver ?

Quelles sont les maladies que risque votre cheval durant la période d’hiver ?

Lorsque le froid commence à faire son apparition, l’être humain doit apporter une vigilance particulière à sa santé. Et pour cause, durant cette période, les maladies font leurs apparitions. Si cette affirmation est vraie pour l’homme, elle est également correcte pour nos amis les bêtes. Les chevaux, par exemple, ont besoin d’être protégés. Quelles sont les maladies que risque le cheval durant la période d’hiver ? Faisons le point.

La nature protège-t-elle le cheval du froid de l’hiver ?

Si vous connaissez un tant soit peu les chevaux, vous devez savoir que lorsque le froid arrive, le poil de l’animal s’épaissit. Cet épaississement fait office de couverture, lui permettant ainsi de maintenir sa température. Toutefois, certains chevaux ne sont pas à l’abri d’un coup de froid. C’est le cas par exemple des poulains, de vieux chevaux qui sont plus fragiles et les chevaux qui travaillent.

Mais de quoi peuvent-ils souffrir ?
Il existe plusieurs maladies hivernales chez le cheval dont la plus courante est la grippe équine. S’en suivent d’autres maladies comme la rhinopneumonie, la bronchite ou la gourme.

La grippe équine

Cette maladie est reconnaissable par ses différents symptômes : fièvre excessive, fatigue intense, perte d’appétit, toux, difficulté à respirer et écoulement au niveau du nez d’un liquide blanc translucide.
Les symptômes de la rhinopneumonie sont quasi similaires à ceux de la grippe équine. Cette maladie, qui est essentiellement d’origine virale, touche les poumons de l’animal.

La gourme

La gourme, quant à elle, se traduit par une angine. Ce sont les jeunes chevaux qui sont le plus souvent touchés par cette maladie. Elle est repérable par ses symptômes comme la fièvre, les ganglions, écoulement nasal excessif et toux prononcée. La gourme doit impérativement être soignée par antibiotique. Un cheval mal soigné risque de développer le cornage, une maladie qui paralyse le larynx.

La rhinopneumonie

Les symptômes de la rhinopneumonie sont quasi similaires à ceux de la grippe équine. Cette maladie, qui est essentiellement d’origine virale, touche les poumons de l’animal.

La bronchite

En prenant un coup de froid, l’animal s’expose à la bronchite. Cette maladie affecte la respiration du cheval avec pour symptôme principal la toux. L’animal peut développer la bronchite en été comme en hiver.

Pour éviter certaines maladies de l’hiver, il est fortement recommandé de vacciner l’animal et de prendre des précautions supplémentaires : nourriture pour l’énergie, couverture thermique ou encore sécher parfaitement l’animal lorsqu’il a transpiré. Certains propriétaires rasent le cheval lorsqu’il dort au box durant cette période.

Bonne année 2016

Bonne année 2016

En cette fin d’année quasi estivale, toute l’équipe d’Equitanet vous souhaite une très bonne année 2016 !

Nous finissons l’année 2015 ce soir et toute l’équipe d’Equitanet en profite pour vous souhaiter une très agréable et heureuse année 2016.

Que cette année vous apporte beaucoup de bonheur et la santé, à vous, votre famille ainsi que votre cheval 😉

Quelle alimentation pour votre cheval durant l’hiver ?

Quelle alimentation pour votre cheval durant l’hiver

Quels sont les aliments à éviter avec votre cheval en hiver ? De quelles vitamines a-t-il besoin ? Découvrez quelques infos pratiques pour mieux passer l’hiver avec votre cheval.

Le cheval est un herbivore. Durant l’été, il mange de l’herbe au pré en grande quantité. L’alimentation au sol est de loin la meilleure, la plus naturelle qui soit. Lorsque l’hiver arrive, l’herbe du pré sèche et durcit, elle se fait de plus en plus rare. De plus, l’herbe n’est pas très énergétique. Il est alors indispensable de combler le manque d’herbe pas d’autres aliments et de modifier le régime alimentaire du cheval. Surtout s’il vit à l’extérieur plutôt qu’en box. Car pour maintenir sa température corporelle, l’animal va puiser dans ses réserves adipeuses.

S’il ne mange pas suffisamment d’aliments de bonne qualité, il risque de maigrir. Ses réserves adipeuses lui permettront de s’adapter à la baisse des températures (la graisse isole du froid), mais ses besoins en énergie augmentent de toute façon pendant la saison froide.

Pour bien nourrir son cheval l’hiver, il convient de suivre quelques règles :

Augmenter sa ration calorique

Il faudra tout d’abord veiller à augmenter sa ration calorique, car en digérant, le cheval va produire de la chaleur. Cela est d’autant plus vrai que le cheval vit au pré. Mais cela ne sera pas suffisant : il faudra veiller à la qualité de son alimentation et rajouter des compléments si besoin.

Le foin et les compléments alimentaires

Le foin est une nourriture de bonne qualité pour un cheval. La quantité de fourrage dépendra du poids du cheval, mais la plupart du temps, elle correspond à 10 à 15 kg par jour. Elle devrait représenter la moitié de la nourriture absorbée quotidiennement. Cependant, le fourrage conservé ne contient pas tous les nutriments nécessaires à la bonne santé du cheval. Il présente des déficits en vitamines et minéraux qu’il faudra combler autrement. L’absence d’ensoleillement peut également créer des carences en vitamine D. Il est donc conseillé de donner des suppléments : vitamines D, A et E, C, acides gras, oméga 3, oligo-éléments et minéraux.

Le grain

Le grain possède lui aussi des atouts intéressants. En été, il n’est pas utile de donner du grain au cheval. Mais lorsqu’il fait froid, il ne faut pas hésiter à ajouter des graines ou des aliments à base de céréales à sa ration. Ces aliments sont très concentrés en énergie.

Eviter la déshydratation

Enfin, il ne faut pas oublier de laisser au cheval de l’eau en abondance, comme en été. En hiver, il faudra la chauffer légèrement. Un cheval qui boit de l’eau glacée risque de souffrir de coliques. Il faut donc amener l’eau à température ambiante et vérifier que le cheval boit suffisamment pour éviter la déshydratation.

En quoi consiste la visite vétérinaire d’achat ?

En quoi consiste la visite vétérinaire d’achat ?

Vous souhaitez acheter un cheval ? Et pourquoi ne pas pratiquer une visite vétérinaire d’achat ? Son intérêt et ses avantages son méconnus. En voici un aperçu.

Si vous décidez d’acheter un cheval, sachez qu’il est indispensable de faire une visite d’achat chez le vétérinaire. La raison est simple : un non-initié ne pourra savoir si le cheval est réellement en bonne santé. Comme pour l’achat d’une maison ou d’un véhicule, il peut y avoir des « vices cachés » que seul un vétérinaire pourra détecter.

Pourquoi faire une visite d’achat ?

Lors de cette visite, ce professionnel de santé va tester les réactions du cheval et vérifier que tous ses membres fonctionnent parfaitement, qu’il ne ressent ni gêne ni douleur. Si cela s’avère essentiel lorsque vous achetez un cheval de course, cette visite est également conseillée pour tout cheval que vous souhaiterez monter uniquement pour vos loisirs. Et quand bien même ce cheval resterait dans un pré, vérifier qu’il est en bonne santé vous assurera d’avoir fait le bon achat. De fait, sachez que si certaines pathologies nommées vices rédhibitoires sont détectées, vous avez 30 jours pour annuler la vente.

Le déroulement de la visite d’achat d’un cheval

Le contrôle se déroule en deux temps. Le cheval est examiné à l’arrêt et en mouvement.
Le vétérinaire vérifie tout d’abord la conformité du livret que vous avez reçu lors de l’achat du cheval. Ensuite, Il contrôle l’absence de plaies ou de lésions, ausculte le c½ur du cheval, ses poumons, ses yeux puis teste une partie essentielle, les pieds. Cela permet de détecter une éventuelle sensibilité au toucher. Puis, ce sont les articulations qui sont surveillées minutieusement pour s’assurer que rien n’entrave la mobilité du cheval. Enfin, le vétérinaire vérifie la souplesse de la colonne de l’animal.

Il s’agit ensuite de voir si, en mouvement, le cheval ne souffre pas de trouble. Le cheval doit trotter en ligne et faire des flexions. Cela se fait sur un sol dur. Puis, on positionne le cheval sur un cercle pour vérifier que ses articulations ne sont pas touchées, on teste ses rotules sur un sol mou cette fois.

Enfin, que l’auscultation soit concluante ou non, il est fortement conseillé de procéder à des radiographies des pieds, des boulets mais aussi des jarrets afin de s’assurer qu’aucune lésion interne n’est présente. Si l’examen est négatif, retournez-vous contre le vendeur sous 30 jours.

Comment choisir son premier cheval ?

Comment choisir son premier cheval ?

Choisir son premier cheval n’est jamais une chose facile. Comment éviter les erreurs et ne pas commettre d’impair lors de la sélection ? Quelques conseils pratiques pour les novices.

Où se diriger pour acheter un cheval ?

Il y a de nombreuses façons d’acheter un équidé. Mais avant toute chose, il est important est de savoir l’utilisation que l’on souhaite en faire, de connaitre son propre niveau d’équitation, de rencontrer les vendeurs, et de se renseigner le plus possible sur l’animal que l’on a choisi.

Un équidé peut s’acheter tout d’abord en élevage, notamment lorsque l’on souhaite acquérir un cheval d’une race déterminée, ou avec des origines particulières. On y trouvera essentiellement des poulains et quelques fois des chevaux adultes déjà prêts à être montés. Connaître l’élevage d’où provient l’animal est primordial, afin de s’assurer des conditions d’élevage, des origines des animaux et du sérieux de l’éleveur.

L’achat peut également se faire entre particuliers, ou auprès de structures équestres professionnelles. Cette solution permet d’avoir un panel plus large d’équidés et de trouver celui qui convient le mieux, en fonction de la discipline, de la race, de l’âge, du gabarit, et du niveau de dressage que l’on souhaite pour sa future monture.

Enfin, on peut également acheter un équidé lors de foires aux chevaux ou de foires agricoles. Les prix sont sensiblement moins chers que dans les élevages en raison du volume de visiteurs et de la grande demande.

Quel est le profil idéal de votre premier cheval ?

On conseillera comme premier cheval un animal qui a déjà de l’expérience, notamment dans la discipline visée et selon son propre niveau.

Lors du premier contact avec l’animal, il est important de vérifier quelques éléments essentiels, tels que son état général (amaigrissement, présence de plaies, aplombs, problèmes de boiteries…), sa nervosité, sa maniabilité, etc… Il est aussi important de l’essayer, pour vérifier qu’il soit adapté à son niveau.

Être bien accompagné lors de l’achat

Il est conseillé de se faire accompagner d’un professionnel vous connaissant (moniteur d’équitation), qui aura une opinion objective, et qui s’assurera de la bonne compatibilité entre vous et l’animal, en s’intéressant à vos attentes personnelles et vos projets. Il vous permettra également de vous faire une idée précise sur le travail à fournir avec l’animal, ses qualités et ses défauts.

Il est également vivement recommandé de faire pratiquer un examen vétérinaire afin de juger du bon état de santé de l’animal. Si vous prévoyez d’acquérir un équidé, munissez-vous préalablement des coordonnées d’un vétérinaire équin qui saura parfaitement vous conseiller.

Dans tous les cas, veillez à ne pas prendre de décision immédiate lors de votre achat, et à prendre l’avis de professionnels.

L’importance du contrat de pension

L’importance du contrat de pension

Vous ne savez pas en quoi consiste un contrat de pension, ni l’importance de ce document ? Petit rappel pratique pour ceux qui ne connaîtraient pas ce contrat et les clauses qu’il doit comporter pour faire face à un litige en toute tranquillité.

Qu’est-ce qu’un contrat de pension ?

Le contrat de pension est un document officiel signé entre le propriétaire d’un cheval et le propriétaire d’une pension (centre équestre, écurie de propriétaire…). Ce document a pour objectif de définir les conditions d’hébergement de l’animal, tout en respectant les exigences du propriétaire du cheval.

Que dit la loi ?

Comme tout contrat, ce document est régi par la loi. Il est encadré par les articles 1915 et les suivants concernant le dépôt ainsi que par les articles 1110 dans le domaine des contrats en général. Et pour cause, le contrat de pension est considéré comme un contrat basique qui engage deux personnes. Le propriétaire confie son animal à un établissement spécialisé : c’est un contrat de dépôt. La loi n’impose pas d’écrit, mais il est vivement conseillé de le faire pour avoir une preuve de l’engagement de chaque partie.

Les engagements des deux parties

Le propriétaire dépose son animal dans une pension. Il doit avoir confiance dans le dépositaire, qui doit assurer un bon entretien du cheval.

Le propriétaire du cheval doit :

  • Lire le contrat de pension et le compléter si besoin, puis le signer s’il est d’accord avec les éléments décrits
  • Lire le règlement intérieur instauré par le dépositaire, l’accepter et le respecter
  • Payer le propriétaire de la structure (dépositaire) en suivant l’accord établi

Les engagements du dépositaire

  • Accepter et signer le contrat de pension
  • Entretenir et nourrir l’animal comme s’il s’agissait du sien
  • Respecter les conditions du contrat conclu
  • Pouvoir justifier d’une assurance couvrant notamment les dommages pouvant survenir au cheval

Le contrat de pension doit comporter certaines parties essentielles, telles que :

  • Le nom des parties et les informations du cheval (nom, n° SIRE…)
  • Le type d’hébergement de l’animal (box, paddock individuel, paddock collectif…)
  • Le type d’alimentation
  • L’utilisation du cheval
  • Le montant assuré par le dépositaire en cas de dommage subit par le cheval dans sa structure
  • Le montant du loyer
  • La durée du contrat

En cas de problème, à qui la faute ?

Le propriétaire de la pension n’est pas responsable des problèmes de santé de l’animal, sauf s’ils entrent dans le cadre de sa responsabilité civile. En effet, dans l’hypothèse où l’animal subisse un dommage pendant sa pension, le propriétaire de la structure devra prouver que la faute ne lui revient pas et que l’animal a été traité dans les meilleures conditions possibles, comme convenu dans le contrat de pension.

En cas de doute sur l’état de santé de l’animal, il doit également en avertir le propriétaire qui devra faire intervenir un vétérinaire.
Il en va de même pour les soins obligatoires annuels comme les vermifuges et les vaccins du cheval, qui restent à la charge de son propriétaire.

Pour information, dans l’hypothèse où le propriétaire n’honorerait pas ses paiements mensuels, le dépositaire est en droit de garder l’animal qui lui a été confié (article 1948 du Code civil).

Quels sont les signes annonciateurs d’une colique digestive ?

Quels sont les signes annonciateurs d’une colique digestive ?

Avec plus de 40 % de cas constatés, la colique est l’une des premières causes de décès chez les chevaux. Bien que toutes les formes de coliques ne soient pas mortelles, il est nécessaire de faire soigner immédiatement votre cheval lorsque les premiers symptômes apparaissent.

Toutefois, comment reconnaître une colique des divers troubles dont peut souffrir votre monture ? Cet article a pour but de vous présenter les origines ainsi que quelques symptômes habituellement observés chez les chevaux souffrant de coliques. Cela vous permettra alors de vous préparer à réagir correctement.

Les origines possibles de la colique

Dans la majorité des cas observés chez les chevaux, la colique provient d’un trouble digestif, provoquant une douleur de l’estomac ou de l’intestin. Plusieurs cas peuvent se présenter. La colique peut tout d’abord survenir suite à un dysfonctionnement intestinal (du type occlusion…) qui répond souvent bien aux traitements. Elle peut également être due à une inflammation de l’intestin (suite à des ulcères, à la présence de vers, l’ingestion de sable, le stress…). La colique peut enfin être due à la torsion d’une partie de l’intestin. Ce cas est généralement insensible aux traitements médicamenteux, et nécessite une chirurgie d’urgence.

Les signes annonciateurs d’une colique

Il existe des signes annonciateurs d’une colique. Parmi les symptômes les plus habituels, le cheval va :

  • regarder ses flancs
  • gratter le sol de ses antérieurs
  • se coucher et se relever de façon répétée
  • éventuellement se frapper ou se mordre le ventre
  • les bruits digestifs seront parfois inexistants (arrêt du processus digestif)

Sachez cependant que ces symptômes peuvent aussi apparaître dans le cadre d’autres maladies.

Dans tous les cas, il vous faudra appeler un vétérinaire afin d’estimer l’urgence de la situation et prendre les dispositions nécessaires au traitement de votre équidé. En attendant le vétérinaire, pensez à faire marcher votre cheval, afin de favoriser la motilité intestinale, et l’éloigner de toute forme de nourriture. Sachez cependant qu’une chirurgie d’urgence lors d’une colique peut se révéler particulièrement coûteuse (en moyenne, comptez 5 000 euros). Ses frais peuvent néanmoins être pris en charge par une garantie frais vétérinaires.

Quels sont les conditions pour annuler la vente d’un cheval ?

Quels sont les conditions pour annuler la vente d’un cheval ?

Acheter un cheval revient à passer un contrat de vente entre un acheteur et un vendeur. Toutefois, cette vente est soumise à des obligations et des droits spécifiques. Ainsi, il est bon de savoir qu’un acheteur peut annuler l’achat d’un cheval que sous certaines conditions. Faisons un point.

Quelles sont les conditions pour annuler la vente d’un cheval ?

Avant de se rétracter, l’acheteur devra impérativement vérifier que ses raisons d’annulation sont valables. En droit, il existe quatre causes valables :

  • Le cheval n’est pas en adéquation avec les critères de conformité précisés dans le contrat de vente. Par exemple : le cheval n’a pas été livré selon les clauses définies par le contrat.
  • Les vices du consentement : tout comme les produits, l’acheteur est protégé en cas de vices cachés (dol et erreur sur la substance).
  • Les vices rédhibitoires : le cheval présente certaines maladies non précisées par le vendeur : l’emphysème, le cornage, les tiques, la boiterie antérieure à la vente. Chacun de ces vices doivent être mis en avant 10 jours après la vente, afin d’annuler cette dernière. L’uvéite et l’anémie infectieuse sont quant-elles à mettre en avant dans les 30 jours suivant la vente, pour annuler la transaction.
  • Les vices cachés : attention, le délai de rétractation de 7 jours n’est accordé que si un acheteur achète un cheval à distance.

Ces éléments mettent en avant l’importance d’établir une visite d’achat.

Les plantes toxiques pour le cheval

Quelles plantes sont à éviter avec votre cheval ?

Le cheval est un herbivore qui passe la majeure partie de sa journée à s’alimenter. Il faut donc veiller à la qualité des aliments proposés, et surtout prendre garde aux plantes toxiques qu’il pourrait absorber, notamment lorsqu’il est dans la nature.

Examinons ci-dessous quelles sont ces plantes toxiques et quel est leur degré de dangerosité pour votre cheval.

Les végétaux mortels

  • Le plus mortel de tous est l’if, dont toutes les parties sont mortelles, à partir de 0,5 gramme à 2 grammes de feuilles par kilo de poids du cheval. Il n’existe pas d’antidote à cet arbuste.
  • L’arnica est mortelle à partir de 500 grammes.
  • La belladone à partir de 125 grammes (toxique à partir de 10 grammes).
  • Le buis : toutes ses parties sont mortelles et provoquent le décès à partir de 750 grammes de feuilles.
  • La cigüe tachetée (ou cigüe officinale) : toxique à partir de 100 grammes, elle provoque la mort en une heure par étouffement.
  • Le cytise, un autre arbuste, provoque des convulsions, des coliques, un coma, puis le décès à partir de 140g de feuilles. Toutes les parties sont mortelles. On trouve cette plante dans les jardins.
  • La digitale, toxique dès 25 grammes, provoque coma et décès à partir d’une consommation de 140 grammes de feuilles.
  • L’ellebore (ou pied de griffon) est mortel dès 60 grammes.
  • La jusquiame noire provoque des convulsions et devient mortelle à partir de 125 grammes.
  • La morelle noire est mortelle dès 125 grammes.
  • La prêle, dont toutes les parties sont toxiques, provoque la mort par paralysie au bout de quelques semaines d’ingestion répétée.
  • Le robinier ou acacia blanc provoque le décès à partir de 150g d’écorce, au bout de 3 jours.
  • Le rhododendron provoque la mort par étouffement.
  • Les glands du chêne, s’ils sont consommés par kilos, provoquent le décès (seuls les glands sont toxiques).

Les végétaux dangereux

Voici également une liste de plantes qui, sans être mortelles pour le cheval, provoquent l’avortement des poulains :

  • L’absinthe : outre que cette plante donne un goût amer au lait, elle provoque l’avortement à partir de 500 grammes.
  • La colchique : avortement et mort des poulains avant 48 heures.
  • La rue de chèvre, la sabine et le thuya font également avorter les juments qui survivent à l’ingestion.

Voici d’autres plantes dont il convient de se méfier :

  • Le lierre terrestre, une plante qui provoque colique, fièvre et insuffisance cardiaque.
  • La ficaire est toxique, mais son goût amer décourage les chevaux d’en manger.
  • Le genêt à balais : il provoque une accélération du pouls.
  • L’ivraie enivrante : on retrouve cette plante dans les fourrages ou les farines. Elle provoque des symptômes tels que : tremblements, troubles digestifs, urines douloureuses et fréquentes.

Pour prévenir l’ingestion de ces plantes, il convient d’être vigilant en surveillant son cheval en randonnée, en entretenant les pâtures, en contrôlant la qualité du foin qu’on achète.
Le cheval peut reconnaître certaines de ces plantes toxiques, mais ce n’est pas systématique (cas des poulains ou des chevaux qui sont en captivité depuis longtemps).

Nous vous invitons donc à vous méfier et prendre les précautions qui s’imposent pour éviter l’accident.

Quelle réglementation pour les abris de pâture ?

Quelle réglementation pour les abris de pâture ?

Quelle est la réglementation des abris de pâture pour les chevaux ? Y-a-t-il des règles à connaître et à respecter dans la construction d’un tel abris ?

Le code rural, dans son article R. 214-18 stipule que les équidés ne peuvent en aucun cas être gardés en plein air lorsqu’ils n’ont pas d’abri leur permettant de se protéger des variations climatiques (chaleur, froid). Cependant, les propriétaires d’équidés, qui ne sont pas forcément agriculteurs, sont confrontés à la difficulté de ne pouvoir abriter leurs animaux sur leur propre terrain, notamment en zone agricole. Une telle situation nous conduit à faire le point sur la réglementation concernant la construction des abris de pâture.

Si auparavant, la construction des abris de prairies, en zone classée A (Agricole) du Plan Local d’Urbanisme ou PLU, n’était pas envisageable pour les propriétaires d’équidés ne pouvant justifier l’exercice des activités d’élevage et d’étalonnage, il faut souligner que la décision, quant à l’autorisation ou non de l’édification de tels bâtiments, quel que soit le zonage du terrain, relève désormais des compétences de la commune de rattachement de la propriété à bâtir en référence à la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010.

Les conditions d’acceptation d’une demande

L’acceptation d’une demande d’autorisation est soumise à certaines conditions. D’abord, le respect de l’environnement en termes de défense et de restauration des sols ainsi que de préservation de la qualité des espaces naturels sensibles (sites, milieux naturels, …) est inconditionnel. Ensuite, entrent en jeu les questions de dimensionnement, d’emplacement et de densité des constructions.

Permis de construire ou demande d’autorisation de travaux ?

L’installation permanente d’un abri, c’est-à-dire pour une durée supérieure à trois mois, qu’elle soit avec ou sans fondations ou dalle de béton, mobile, démontable ou fixe, requiert une demande préalable de permis de construire si la surface bâtie excède 20 mètres carrés. Pour une superficie inférieure à 20 mètres carrés, une déclaration préalable et une demande d’autorisation de travaux sont suffisantes.