Tout savoir sur la spiruline : les bienfaits pour le cheval

Cet article est rédigé en partenariat avec Véronique Chouteau, nutrithérapeute équin et nutritionniste pour les cavaliers.

La spiruline, c’est quoi ?

La spiruline, de son nom scientifique spirulina Arthrospira Platensis (pour les intimes), est une algue bleu-vert. Cette algue d’eau douce tire son nom de sa forme en spirale. Ses propriétés nutritionnelles exceptionnelles la classe dans la famille des « super aliments » : source de protéines végétales, de vitamines, minéraux, antioxydants et acides gras essentiels.

La spiruline est adaptée en complément d’alimentation pour toutes les étapes de la vie du cheval, pour favoriser sa croissance, l’aider dans ses performances et assurer son bien-être.

Quand donner de la spiruline à son cheval ?

Son contenu hautement nutritif permet d’envisager un usage chez le cheval à différentes étapes de sa vie et notamment en soutien que ce soit en cas de suite de pathologies ou en cas d’efforts importants, notamment pour une meilleure récupération.

C’est la synergie et la biodisponibilité des composants de la spiruline qui sont intéressantes.

La spiruline dans la croissance du poulain

La spiruline sera intéressante pour sa richesse en bêtacarotène en cas de baisse de forme et si l’alimentation est essentiellement à base de foin de qualité moyenne à médiocre. Elle ne sera toutefois pas suffisante pour équilibrer sa ration.

La grande biodisponibilité des protéines de la spiruline sera également un supplément de choix pour participer à la croissance du poulain.

La spiruline pour le cheval athlète

Ici ce sont ses vertus anti-oxydantes qui seront une aide appréciable, la part protéique n’étant qu’exceptionnellement déficitaire chez le cheval athlète très complémenté. Son soutien en cas d’entrainement intense ou sur les phases de récupération sera apprécié et l’aidera pour une meilleure résistance (phycocyanine).

La spiruline pour le cheval retraité, âgé

A cet âge les difficultés d’assimilation peuvent survenir, tout comme certaines douleurs par exemple. La richesse des constituants de la spiruline, la synergie des éléments et sa vertu anti-inflammatoire pourront être d’une grande aide pour un maintien en bonne forme.

La grande richesse protéique très biodisponible sera un supplément bénéfique pour maintenir notamment la masse musculaire.

La spiruline pour la convalescence du cheval malade ou fatigué

De même que pour le cheval âgé, et outre sa synergie de nutriments, il faut noter que sa richesse en zinc et en phycocyanine (à l’origine de sa couleur bleu/vert) seront d’un secours certain pour aider à renforcer l’immunité.

La spiruline pour le traitement de certaines pathologies

Son action anti-inflammatoire et son exceptionnelle richesse en caroténoïdes (bêta-carotène majoritairement mais également zéanxanthine, lutéine…) permettent d’accompagner favorablement les épisodes d’allergies variées (cutanées, respiratoires notamment) et de soutenir les problématiques oculaires inflammatoires.

Par ailleurs, des études pourraient démontrer que la spiruline participe à limiter les problématiques de résistance à l’insuline et une meilleure gestion du poids chez le cheval concerné par le syndrome métabolique équin.

La spiruline pour le cheval
Si votre cheval n’aime pas le goût prononcé de la spiruline, petite astuce : vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme !

Quelles précautions prendre avant de donner de la spiruline à son cheval ?

Comme dans toutes supplémentations, il est important de voir pourquoi c’est nécessaire et de s’interroger sur la globalité de vie du cheval ou poney : son cadre, son alimentation, son activité, ses problématiques.

Même naturel, un produit peut être inapproprié ou contre indiqué.

Il est donc toujours préférable de demander conseil auprès d’un spécialiste (vétérinaire, nutritionniste) avant de démarrer une cure. En effet, quelques situations demandent prudence notamment chez les chevaux avec une faiblesse rénale par exemple (richesse en protéines).

La spiruline se donne plutôt en cure avec des dosages variables selon la problématique, de 15 à 30 g par jour pour un poney et de 30 à 60 g par jour pour un cheval, selon que l’on supplémente en entretien ou en cure plus intense. En règle générale on suggère une moyenne de 5 g à 10 g par 100 kg de poids pour une cure.

Vérifiez toujours sa provenance, la spiruline étant une algue qui capte les métaux lourds.

La forme la plus fréquemment proposée est la poudre. La spiruline a une odeur assez prononcée et un goût particulier qui peut surprendre votre cheval. Proposer progressivement et si vraiment réfractaire vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme ou compote qui masque assez bien le goût.

Pour en savoir plus sur la nutrition du cheval :

Coordonnées de Véronique Chouteau, nutritionniste équin
www.equivitae.fr – 06 81 28 23 91

Recettes naturelles anti-mouches

L’hiver est terminé, nous pouvons souffler ! Ou presque, car c’est la période où les insectes apparaissent. Les mouches et insectes sont porteurs de bactéries, et peuvent vite rendre votre cheval sur les nerfs. Pour mener la guerre contre les insectes, il vous est possible de vous procurer des sprays commerciaux, ou vous tourner vers des solutions naturelles en concoctant vos propres préparations.

L’ail et le vinaigre dans la nourriture

Beaucoup se tournent d’abord vers l’alimentation du cheval pour repousser les insectes : en ajoutant de l’ail dans la nourriture. Il est néanmoins recommandé de ne pas dépasser certaines doses (30g par jour maximum pour un cheval d’un poids de 500 kg), certaines études ayant révélé qu’une alimentation excessive d’ail peut être nocive.

Le vinaigre de cidre est un ingrédient commun des recettes anti-mouches. Il est possible d’en ajouter dans sa nourriture pour rendre le cheval moins attrayant pour les insectes. Comment ? En ajoutant du vinaigre de cidre à son eau ou à sa ration, et le combiner à de l’ail écraser ou en poudre.

Huiles essentielles

Les huiles essentielles réputées sont l’huile essentielle de lavande, d’eucalyptus et de citronnelle. Toutes se trouvent facilement en pharmacie ou épiceries bio.

Attention, la menthe pouliot est souvent l’un des ingrédients courants des insectifuges, mais elle est toxique et donc déconseillée dans les recettes anti-mouches pour les chevaux.

Une recette anti-mouches à base d’eau (avec l’huile Avon Skin So Soft)

  • 20 cl d’eau
  • 40 cl de vinaigre de cidre
  • 20 cl d’huile Avon Skin So Soft
  • 1 cuillère à soupe de citronnelle
  • 1 cuillère à soupe d’eucalyptus

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre. Cette recette peut être vaporisée directement sur le cheval, notamment sur la tête.

Une recette à base d’huile contre les mouches (idéale tête)

  • 40 cl d’huile minérale
  • 10 cl de jus de citron
  • 2 cuillères à café d’huile de citronnelle
  • 2 cuillères à café d’huile d’eucalyptus
  • 2 cuillères à café de liquide vaisselle au citron
  • 10 cl de glycérine (facultatif)

Mélanger tous les ingrédients dans un grand vaporisateur d’un litre en agitant bien.

Vaporiser le répulsif sur un chiffon et essuyer la tête du cheval avec le chiffon. Ne pas toucher le contour des yeux. Si votre cheval a une peau rose, il est préconisé de mettre de la crème solaire et de laisser sécher avant d’appliquer répulsif.

Une recette de spray lavande anti-mouches

  • Quatre doses d’alcool (type vodka) ou d’eau
  • Une dose d’huile de lavande

Cette recette a l’avantage de sentir aussi bon. Les mélanges à base d’alcool sèchent néanmoins plus vite que ceux à base d’eau.

Un bon nettoyage de printemps avant de se lancer !

Avant de commencer vos préparations, prenez le temps de nettoyer le box du cheval et de traiter vos prés à l’aide de répulsifs naturels afin de réduire le nombre d’insectes.

Et vous, quelles sont vos astuces ?

Les équipements pour le cheval en hiver

L’hiver, synonyme de froid, pluie, gel et neige, n’est pas la saison la plus agréable pour monter à cheval. Mais ce n’est pas une raison pour laisser votre cheval au repos durant plusieurs mois. Voici quelques conseils pour aborder sereinement la période hivernale, ainsi que nos recommandations concernant les équipements pour le cheval en hiver.

Les équipements pour le cheval au travail

Le couvre-reins

Le couvre-reins est l’équipement indispensable pour votre cheval en hiver si ce dernier est tondu. En effet, lors de l’échauffement et de la récupération, le couvre-reins permet d’éviter les trop grandes variations de température.

Les équipements du cheval en hiver

Il existe deux types de couvre-reins :

  • Polaire : plus ou moins chaud selon le grammage, il est utilisé par temps froid sur des chevaux tondus
  • Imperméable : plus léger, il est utilisé par temps de pluie ou de neige sur un cheval non tondu, et doublé d’une polaire pour un cheval tondu

La chemise de marcheur

Elle remplit les mêmes fonctions que le couvre-reins, mais sera très utile pour les séances de longe ou de marcheur puisqu’elle n’a pas besoin d’être accrochée à la selle. Plus ou moins épaisse, doublée polaire ou non, elle protège le cheval du froid lors des séances non montées.

Les fers

Il n’est pas recommandé de monter dans une carrière couverte de neige, surtout lorsque celle-ci est gelée. Cependant, vous pouvez être tenté de partir en balade sur des chemins enneigés.

Pour les chevaux ferrés, il est primordial d’éviter l’accumulation de neige sous les pieds. Afin d’éviter ce problème, plusieurs équipements sont disponibles : semelles anti-neige en caoutchouc posées par le maréchal, ressort anti-neige amovible à enlever après chaque utilisation, crampons…

Les chevaux non ferrés n’ont pas ce problème, la forme naturelle du pied permet d’évacuer la neige à chaque foulée.

Les équipements pour le cheval au repos

Au pré

Les chevaux vivant au pré et non tondus peuvent être laissés sans couverture en hiver.

Contrairement aux idées reçues, il sera plus agréable pour votre cheval d’être découvert, plutôt qu’avoir une couverture mal ajustée, mouillée, ou ne laissant pas passer la transpiration.

Si vous voulez tout de même couvrir votre cheval au pré (cheval âgé, malade, ou météo extrême…), choisissez une couverture imperméable, respirante, résistante, et garantissant une grande liberté de mouvement. Une chemise imperméable, assez légère (entre 60 et 200 grammes) est l’idéal peut être suffisante selon le cas.

Au box

Un cheval vivant au box aura dans certains cas besoin d’une couverture en hiver, par exemple s’il est tondu. Les couvertures d’écurie ne sont pas nécessairement imperméables et sont à adapter selon la température extérieure et la tonte de votre cheval.

Dans le cas où votre cheval sort au paddock la journée, il vous faudra prévoir une deuxième couverture, plus épaisse et imperméable. Une couverture entre 300 et 600 grammes est l’idéal pour un cheval tondu et sorti au pré.

Le neckcover (protection d’encolure)

Équipement complémentaire des couvertures, le neckcover assure un confort supplémentaire à votre cheval, qu’il vive au pré ou au box. Adapté au grammage de la couverture, il évite toute perte de chaleur au niveau de l’encolure.

La différence entre résistance et grammage d'une couverture de cheval

Quelle est la différence entre le grammage et la résistance ?

Le grammage d’une couverture (g) exprime l’apport en chaleur apporté au cheval : plus il est élevé, et plus il tiendra chaud.

La résistance (deniers) indique la qualité du tissage de la couverture : plus il y a de deniers, plus elle est résistante (et conviendra mieux si votre compagnon aime s’agiter !).

Le cheval en hiver : risques et conseils

L’hiver est une période compliquée, aussi bien pour les cavaliers que les chevaux. Le froid, auquel s’ajoute la neige selon les régions, rend difficile la pratique de l’équitation. Savez-vous vraiment quels sont les risques pour le cheval en hiver ?

Les risques pour le cheval en hiver

La résistance au froid

Le cheval est naturellement fait pour vivre dehors et résister au froid. Entre +5°C et + 25°C, il peut réguler sans problème sa température interne. Cet intervalle est appelé “zone de neutralité thermique”. Et si le cheval est habitué à vivre dans une région froide,  sa zone de neutralité thermique se situe entre –15°C et +10°C.

Plus que le froid, ce sont donc la pluie, la neige et le vent les véritables ennemis !

Mais il ne faut pas oublier que les chevaux ne sont pas tous égaux face aux températures basses de l’hiver. Selon la race, l’âge, l’état de santé ou les habitudes de vie, la résistance au froid peut varier et avoir des conséquences sur la santé.

Les terrains glissants

À cause du gel, de la pluie et de la neige, les sols (prés, chemins, ou carrières) sont très glissants en hiver. Les fers deviennent alors un danger potentiel pour le cheval, puisqu’il pourra glisser plus facilement.

L’alimentation du cheval en hiver

Les besoins énergétiques du cheval sont multipliés en hiver. Prenez donc quelques précautions concernant son alimentation pour mieux l’aider à affronter le froid. En effet, l’hiver est une période rude pouvant conduire à un amaigrissement supplémentaire du cheval.

Il est également très important de veiller à ce que les abreuvoirs ne gèlent pas lors de températures très basses. De plus, les chevaux n’aiment généralement pas l’eau très froide.

Pour en savoir plus : notre article dédié à l’alimentation du cheval en hiver.

Nos conseils pour votre cheval en hiver

  • Faites des séances peu intensives et séchez bien votre cheval avant de le remettre au pré. En effet, les chevaux non tondus transpirent vite et risquent d’attraper froid.
  • Les crampons sont une solution si vous montez souvent en dehors d’une carrière.
  • Disposez du foin à volonté et augmentez le volume des rations.
  • Vous pouvez ajouter des compléments alimentaires (huile, mash, vitamines…).
  • Mettez une pierre à sel à disposition pour  inciter votre cheval à boire (valable toute l’année).
  • Comme à toutes les saisons, mais encore plus en hiver, veillez à ce que les vermifuges soient à jour, surtout pour les chevaux au pré.
  • La boue présente dans les paddocks peut être à l’origine de l’apparitions de gale de boue ou de crevasses. Ces dernières sont difficiles à guérir, pensez donc à surveiller donc les membres de vos chevaux en hiver.
  • Pour les chevaux vivant au pré, un abri naturel ou artificiel peut s’avérer utile.

Entretenir le pelage du cheval avec des produits naturels

Entre complicité et bien-être, le pansage est un moment privilégié entre le cavalier et son cheval. Mais soucieux de rendre le pelage soyeux et brillant, nous n’accordons pas assez d’importance au choix des produits utilisés. Choisissez de préférence des produits naturels et de préférence biologiques pour entretenir le pelage. Les huiles essentielles remplacent les alcools, parfums de synthèse et autres produits chimiques, et possèdent des vertus multiples.

Risques entraînés par les produits dits « chimiques » 

Le cheval a une peau sensible et l’utilisation fréquente de lustrant, démêlant et shampoing peut être à l’origine de problèmes cutanés. En effet, leur PH cutané est acide, utiliser des produits au PH neutre permet ne pas agresser la peau. De plus, leur utilisation récurrente conduit à un pelage sec et terne ainsi qu’à l’apparition de pellicules. Les produits naturels limitent ces risques.

Les bienfaits des huiles essentielles

Les huiles essentielles de citronnelle ou de géranium sont utilisées dans les sprays anti-insectes. L’huile essentielle de lavande a des propriétés régénératrices et cicatrisantes sur la peau. L’huile essentielle de Tea Tree est efficace contre les maladies de peau comme la teigne. Ainsi, il est possible de composer soi-même un spray naturel en associant diverses huiles essentielles à un diluant.

Les produits naturels bénéfiques pour le pelage 

  • La biotine est un mélange de produits naturels rendant au pelage toute sa brillance et améliorant la qualité de la corne des sabots et des crins.
  • L’huile de foie de morue, source de vitamines A et D et d’acide gras essentiels, est un excellent fortifiant naturel.
  • Les algues pures, séchées et broyées ont des propriétés exceptionnelles sur la qualité du poil, des sabots et de l’organisme en général.
  • Les graines de lin cuites favorisent la beauté du pelage. 

Les autres produits naturels et leurs bienfaits sur la santé du cheval 

  • L’ail améliore les défenses immunitaires. Attention toutefois à donner exclusivement de l’ail séché et non frais, auquel cas il serait toxique. De plus, distribuez-le sous forme de cure ponctuelle et non en continu car il fluidifie le sang. (Il est également un excellent répulsif à insectes et a une action antiparasitaire)
  • L’aloe vera a de multiples vertus, notamment pour le confort de l’appareil digestif.
  • La levure de bière est un complément alimentaire d’une valeur exceptionnelle qui maintient notamment l’équilibre de la flore intestinale.
  • La graine de fenugrec stimule l’appétit et favorise la prise musculaire. 

Même avec des produits élaborés à partir d’ingrédients naturels, nous vous conseillons de ne pas en abuser : une fois par mois au maximum durant les beaux jours. Et rappelons-le, un pelage brillant est le signe de la bonne santé physique et mentale de votre cheval !

Qu’est ce que la colique digestive ?

Qu’est ce que la colique digestive ? Comment peut-on la prévoir, que faut-il éviter pour que votre cheval soit sujet ? Toutes les réponses à vos questions.

La colique est la première cause de décès chez les chevaux. Une colique est un trouble abdominal ou intestinal du cheval. Très douloureux pour les chevaux.

D’où provient une colique digestive ?

La colique est un symptôme d’origine digestive, c’est-à-dire que la douleur provient de l’estomac ou de l’intestin. Elle est souvent due a un dysfonctionnement intestinal.

La colique est la plupart du temps due à la torsion ou au déplacement d’un segment de l’intestin, mais aussi par la présence de parasites qui peuvent provoquer une dégradation de la paroi intestinale et provoque une inflammation de celle-ci ou même peut provoquer un ulcère.

Il est très important « d’étudier » son cheval à chaque moment de la journée. Un cheval montre des signes révélateurs de colique, il faut savoir les décrypter. Un cheval qui entre en colique peut se montrer très désagréable, agressif dû à la douleur.

Quelques signes sont à prendre en compte :

  • agressivité
  • perte d’appétit
  • sueur importante
  • gratte le sol avec son antérieur
  • se roule
  • se regarde ou se mord les flancs
  • plus de déjections ou très peu

La colique est très douloureuse pour les chevaux et beaucoup de signes peuvent vous alerter, c’est pourquoi il faut prévenir immédiatement son vétérinaire afin d’intervenir au plus vite.

Comment la prévenir ?

La colique étant principalement d’origine digestive, il faut porter une attention toute particulière à l’alimentation de son cheval.

Nourrir son cheval aux grains est une des principales cause de mauvaise digestion, en effet le grain est lourd et difficile à digérer par l’équidé, c’est pourquoi il est très important de calculer ses rations en fonction de son poids, de son activité et de les fractionner et espacer au maximum.

Mais aussi il faut choisir un granulé de qualité, toujours en fonction de son cheval et de l’effort demandé. Du foin (en ration), de l’eau à volonté et une vermifugation régulière son nécessaire.

Suivant les coliques, vous pouvez les calmer avec un simple traitement prescrit par votre vétérinaire, mais il y a des coliques qui ne se calment pas même avec un traitement et à ce moment-là il faut emmener son cheval au plus vite en clinique vétérinaire pour une opération. C’est pourquoi il est très important de se renseigner sur l’adresse de la clinique la plus proche de votre écurie car au moment venu vous saurez comment réagir.

Quelles sont les différentes tontes pour un cheval

Procéder à la tonte d’un cheval est l’action de raser sa robe, sur toute la surface ou seulement une partie. Cela se fait généralement sur les chevaux qui travaillent durant la saison hivernale, pour leur permettre d’avoir moins chaud qu’avec un manteau complet. On choisit en général le type de tonte en fonction de l’épaisseur du manteau d’hiver du cheval et de la masse de travail. Cela facilite également le toilettage. Enfin, la tonte peut aussi être réalisée en été, pour les expositions ou les spectacles équestres. Voici les différentes tontes courantes :

La tonte du ventre

Le but est d’enlever les poils au niveau du ventre et sur le dessous du cou. Elle est généralement pratiquée sur les poneys vivant à l’extérieur, et qui sont relativement peu montés.

La tonte de chasse

On enlève tous les poils hormis au niveau des pattes, afin de leur garantir une protection. Il arrive que quelques poils soient laissés dans la forme d’une selle sur le dos, protégeant ainsi la surface du frottement. Pour compenser la tonte généralisée, on doit prendre des précautions pour protéger le cheval du froid.

La tonte de trait

Elle peut être haute ou basse. Pour effectuer cette tonte, on coupe les poils depuis la partie inférieure du ventre et du cou, pour arriver sous la gorge. Les pattes, en revanche, sont laissées non tondues. On effectue ce type de tonte sur les chevaux bien actifs en journée et qui travaillent régulièrement.

La tonte en manteau

Aussi appelée la tonte de course, elle est similaire à la tonte de trait. Cependant, tout l’ensemble du cou est tondu, et la tête à moitié ou en totalité. Comme la tonte de trait, les pattes ne sont pas tondues. C’est une tonte idéale pour les chevaux qui travaillent intensément, car elle élimine les poils sur les zones où ils transpirent beaucoup, mais sans que le cheval ne prenne froid.

La tonte irlandaise

On l’appelle aussi la tonte de tablier. Un triangle est dessiné par une ligne depuis le haut de la tête jusqu’au ventre. Tout ce qui se trouve en dessous est alors tondu. On procède à la tonte de tablier sur les chevaux qui effectuent des travaux légers.

La tonte totale

C’est toute la robe qui est tondue ; on procède ainsi sur les chevaux de compétition et d’exposition. Cela leur donne une robe très élégante, où ils peuvent facilement évacuer la sueur. On prendra garde à ne pas effectuer cette tonte sur les chevaux actifs durant la nuit ou la saison hivernale.

Quelles sont les maladies que risque votre cheval durant la période d’hiver ?

Lorsque le froid commence à faire son apparition, l’être humain doit apporter une vigilance particulière à sa santé. Et pour cause, durant cette période, les maladies font leurs apparitions. Si cette affirmation est vraie pour l’homme, elle est également correcte pour nos amis les bêtes. Les chevaux, par exemple, ont besoin d’être protégés. Quelles sont les maladies que risque le cheval durant la période d’hiver ? Faisons le point.

La nature protège-t-elle le cheval du froid de l’hiver ?

Si vous connaissez un tant soit peu les chevaux, vous devez savoir que lorsque le froid arrive, le poil de l’animal s’épaissit. Cet épaississement fait office de couverture, lui permettant ainsi de maintenir sa température. Toutefois, certains chevaux ne sont pas à l’abri d’un coup de froid. C’est le cas par exemple des poulains, de vieux chevaux qui sont plus fragiles et les chevaux qui travaillent.

Mais de quoi peuvent-ils souffrir ?
Il existe plusieurs maladies hivernales chez le cheval dont la plus courante est la grippe équine. S’en suivent d’autres maladies comme la rhinopneumonie, la bronchite ou la gourme.

La grippe équine

Cette maladie est reconnaissable par ses différents symptômes : fièvre excessive, fatigue intense, perte d’appétit, toux, difficulté à respirer et écoulement au niveau du nez d’un liquide blanc translucide.
Les symptômes de la rhinopneumonie sont quasi similaires à ceux de la grippe équine. Cette maladie, qui est essentiellement d’origine virale, touche les poumons de l’animal.

La gourme

La gourme, quant à elle, se traduit par une angine. Ce sont les jeunes chevaux qui sont le plus souvent touchés par cette maladie. Elle est repérable par ses symptômes comme la fièvre, les ganglions, écoulement nasal excessif et toux prononcée. La gourme doit impérativement être soignée par antibiotique. Un cheval mal soigné risque de développer le cornage, une maladie qui paralyse le larynx.

La rhinopneumonie

Les symptômes de la rhinopneumonie sont quasi similaires à ceux de la grippe équine. Cette maladie, qui est essentiellement d’origine virale, touche les poumons de l’animal.

La bronchite

En prenant un coup de froid, l’animal s’expose à la bronchite. Cette maladie affecte la respiration du cheval avec pour symptôme principal la toux. L’animal peut développer la bronchite en été comme en hiver.

Pour éviter certaines maladies de l’hiver, il est fortement recommandé de vacciner l’animal et de prendre des précautions supplémentaires : nourriture pour l’énergie, couverture thermique ou encore sécher parfaitement l’animal lorsqu’il a transpiré. Certains propriétaires rasent le cheval lorsqu’il dort au box durant cette période.

Quelle alimentation pour votre cheval durant l’hiver

Quels sont les aliments à éviter avec votre cheval en hiver ? De quelles vitamines a-t-il besoin ? Découvrez quelques infos pratiques pour mieux passer l’hiver avec votre cheval.

Le cheval est un herbivore. Durant l’été, il mange de l’herbe au pré en grande quantité. L’alimentation au sol est de loin la meilleure, la plus naturelle qui soit. Lorsque l’hiver arrive, l’herbe du pré sèche et durcit, elle se fait de plus en plus rare. De plus, l’herbe n’est pas très énergétique. Il est alors indispensable de combler le manque d’herbe pas d’autres aliments et de modifier le régime alimentaire du cheval. Surtout s’il vit à l’extérieur plutôt qu’en box. Car pour maintenir sa température corporelle, l’animal va puiser dans ses réserves adipeuses.

S’il ne mange pas suffisamment d’aliments de bonne qualité, il risque de maigrir. Ses réserves adipeuses lui permettront de s’adapter à la baisse des températures (la graisse isole du froid), mais ses besoins en énergie augmentent de toute façon pendant la saison froide.

Pour bien nourrir son cheval l’hiver, il convient de suivre quelques règles :

Augmenter sa ration calorique

Il faudra tout d’abord veiller à augmenter sa ration calorique, car en digérant, le cheval va produire de la chaleur. Cela est d’autant plus vrai que le cheval vit au pré. Mais cela ne sera pas suffisant : il faudra veiller à la qualité de son alimentation et rajouter des compléments si besoin.

Le foin et les compléments alimentaires

Le foin est une nourriture de bonne qualité pour un cheval. La quantité de fourrage dépendra du poids du cheval, mais la plupart du temps, elle correspond à 10 à 15 kg par jour. Elle devrait représenter la moitié de la nourriture absorbée quotidiennement. Cependant, le fourrage conservé ne contient pas tous les nutriments nécessaires à la bonne santé du cheval. Il présente des déficits en vitamines et minéraux qu’il faudra combler autrement. L’absence d’ensoleillement peut également créer des carences en vitamine D. Il est donc conseillé de donner des suppléments : vitamines D, A et E, C, acides gras, oméga 3, oligo-éléments et minéraux.

Le grain

Le grain possède lui aussi des atouts intéressants. En été, il n’est pas utile de donner du grain au cheval. Mais lorsqu’il fait froid, il ne faut pas hésiter à ajouter des graines ou des aliments à base de céréales à sa ration. Ces aliments sont très concentrés en énergie.

Eviter la déshydratation

Enfin, il ne faut pas oublier de laisser au cheval de l’eau en abondance, comme en été. En hiver, il faudra la chauffer légèrement. Un cheval qui boit de l’eau glacée risque de souffrir de coliques. Il faut donc amener l’eau à température ambiante et vérifier que le cheval boit suffisamment pour éviter la déshydratation.

Quels sont les signes annonciateurs d’une colique digestive ?

Avec plus de 40 % de cas constatés, la colique est l’une des premières causes de décès chez les chevaux. Bien que toutes les formes de coliques ne soient pas mortelles, il est nécessaire de faire soigner immédiatement votre cheval lorsque les premiers symptômes apparaissent.

Toutefois, comment reconnaître une colique des divers troubles dont peut souffrir votre monture ? Cet article a pour but de vous présenter les origines ainsi que quelques symptômes habituellement observés chez les chevaux souffrant de coliques. Cela vous permettra alors de vous préparer à réagir correctement.

Les origines possibles de la colique

Dans la majorité des cas observés chez les chevaux, la colique provient d’un trouble digestif, provoquant une douleur de l’estomac ou de l’intestin. Plusieurs cas peuvent se présenter. La colique peut tout d’abord survenir suite à un dysfonctionnement intestinal (du type occlusion…) qui répond souvent bien aux traitements. Elle peut également être due à une inflammation de l’intestin (suite à des ulcères, à la présence de vers, l’ingestion de sable, le stress…). La colique peut enfin être due à la torsion d’une partie de l’intestin. Ce cas est généralement insensible aux traitements médicamenteux, et nécessite une chirurgie d’urgence.

Les signes annonciateurs d’une colique

Il existe des signes annonciateurs d’une colique. Parmi les symptômes les plus habituels, le cheval va :

  • regarder ses flancs
  • gratter le sol de ses antérieurs
  • se coucher et se relever de façon répétée
  • éventuellement se frapper ou se mordre le ventre
  • les bruits digestifs seront parfois inexistants (arrêt du processus digestif)

Sachez cependant que ces symptômes peuvent aussi apparaître dans le cadre d’autres maladies.

Dans tous les cas, il vous faudra appeler un vétérinaire afin d’estimer l’urgence de la situation et prendre les dispositions nécessaires au traitement de votre équidé. En attendant le vétérinaire, pensez à faire marcher votre cheval, afin de favoriser la motilité intestinale, et l’éloigner de toute forme de nourriture. Sachez cependant qu’une chirurgie d’urgence lors d’une colique peut se révéler particulièrement coûteuse (en moyenne, comptez 5 000 euros). Ses frais peuvent néanmoins être pris en charge par une garantie frais vétérinaires.