Épidémie de rhinopneumonie équine : une reprise des concours depuis le 12 avril

En plein cœur de notre propre pandémie humaine de la COVID, le monde du cheval a lui aussi fait face à une épidémie inquiétante en ce début d’année 2021. En effet, l’arrivée d’un variant très virulent de la rhinopneumonie équine a entrainé une grande incertitude pour les propriétaires, ainsi que l’annulation de tous les rassemblements équestres prévus. Depuis le 12 avril, les concours ont pu enfin reprendre… Mais sous certaines conditions.

Qu’est-ce que la rhinopneumonie équine ?

La rhinopneumonie équine que l’on pourrait qualifier de « classique » est une maladie d’origine virale provoquée par deux souches d’herpèsvirus appelés HVE 1 et HVE 4. Cette épizootie (nom donné à une affection ne touchant qu’une espèce) n’est pas transmissible à l’Homme. Cependant en tant que cavalier, vous pouvez être porteur du virus et le propager aux chevaux. Il est donc important de respecter certaines mesures d’hygiène en cas de contact avec un équidé malade pour éviter de contaminer d’autres animaux. 

En temps normal, la rhinopneumonie est déjà très contagieuse. Elle provoque différents types de symptômes selon la souche, notamment des difficultés respiratoires, des cas d’avortements chez les juments gestantes et aussi quelques fois des problèmes nerveux. 

Le traitement mis en place par le vétérinaire permet uniquement de soigner les conséquences de cette pathologie et non d’éliminer le virus, qui va même rester dans l’organisme de l’animal malade. On va limiter la toux, aider au mieux le cheval dans cette épreuve et surtout le laisser au repos pendant plusieurs semaines. 

Il existe cependant un vaccin pour cette maladie, qui n’est pas obligatoire à ce jour (excepté dans certains cas comme la reproduction, en raison du risque d’avortement chez les poulinières). 

Un variant de HVE 1

L’épidémie qui a fait rage en cette fin d’hiver est une forme de rhinopneumonie, mais le germe qui en est responsable est un variant du virus HVE 1 connu jusqu’ici. Elle est également appelée « myéloencéphalite à HVE1 ».

Les premiers cas de cette nouvelle pathologie ont été déclarés en Espagne fin-février, à l’occasion du concours hippique international de Valence, le Valencia Spring Jumping Tour, où plusieurs centaines de chevaux étaient réunis. 

Deux facteurs majeurs ont interpellé les professionnels de la santé animale quant à ce variant : il est tout d’abord encore plus contagieux que la forme classique, et il est aussi plus dangereux. Les symptômes sont plus forts, plus impressionnants, et on note également des conséquences neurologiques assez répandues. Au-delà de ça, les chevaux peuvent souffrir de fièvre, de problèmes respiratoires et urinaires et d’un important affaiblissement leur empêchant même quelques fois de se lever : ils doivent être soutenus à l’aide de harnais et leur pronostic vital est alors souvent engagé. Plusieurs cas de décès ont été rapportés.

La toux et le jetage nasal sont les principales sources de contamination, que les chevaux soient en contact direct ou que le virus soit transmis par un vecteur (les soigneurs en particulier). La vaccination classique s’avère plus ou moins efficace pour lutter contre cette forme de la maladie, mais permet tout de même d’en réduire les symptômes. 

En Espagne, les professionnels ont tâché de limiter l’éclosion de la pandémie et d’isoler les chevaux, qu’ils soient malades ou qu’ils aient été en contact avec des équidés malades. Le plus gros cluster de cette épidémie était à Valence et plusieurs cas ont été confirmés par la suite en France, mais aussi en Belgique, en Allemagne et en Suisse directement liés à celui-ci. Cependant d’autres cas sont apparus à priori sans lien avec le cluster espagnol, comme celui d’un animal diagnostiqué dans le Vaucluse le 5 mars.

Le RESPE

La cellule de crise du RESPE (réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) c’était réunie le 1er mars dernier pour faire face à cette épidémie. Elle appelait à la plus grande vigilance pour les professionnels comme pour les particuliers du secteur équestre, et demandait l’application de mesures sanitaires très strictes pour éviter d’amplifier l’épidémie. Tous les concours et rassemblements équestres avaient été annulés par la Fédération Française d’Équitation, la Société Hippique Française et la Fédération Internationale Équestre dans une dizaine de pays européens tels que la France, l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. 

La cellule de crise s’est à nouveau réunie le 6 avril 2021 pour réaliser un bilan de la situation qui s’est nettement améliorée au fil de ces dernières semaines. Si quelques chevaux se trouvent toujours en quarantaine, aucun nouveau cluster n’est toutefois apparu en France en lien avec le foyer espagnol d’origine ce qui est très encourageant. 

En raison de l’évolution favorable de l’épidémie, la reprise des rassemblements équestres pour les professionnels uniquement et à huis clos a été autorisée à compter du 12 avril. Cependant, celle-ci se fera sous certaines conditions, des tests de dépistages des chevaux et des relevés de températures quotidiens pouvant être imposés.

Le RESPE reste toutefois prudent, conseille de demeurer vigilant et de conserver le respect des mesures de précaution du début d’épidémie, telles que: 

  • Éviter de faire voyager son cheval : si possible, il est préférable de le laisser au sein de sa structure d’accueil ; 
  • Dans les écuries de propriétaires ou les centres équestres, il est crucial de prévoir du matériel propre à chaque cheval, notamment pour le pansage, le travail, et de privilégier le recours à des seaux individuels plutôt qu’à des abreuvoirs collectifs ;
  • Limiter les rencontres avec des équidés inconnus : mieux vaut ne pas mettre en contact son cheval avec d’autres animaux extérieurs. D’ailleurs, les cavaliers peuvent également être porteurs du virus et le transmettre d’un cheval à l’autre. Il est donc recommandé de s’occuper exclusivement de son animal ;
  • Le nettoyage du matériel pouvant être utilisé par différents chevaux est impératif, comme celui des moyens de transport (van, camions…).

Concernant la vaccination, il précise qu’il est possible de réaliser d’ores et déjà le rappel des chevaux vaccinés, si tant est que la dernière injection date de plus de 6 mois.

Pour les chevaux non vaccinés, il n’est pas forcément utile de la prévoir, car le protocole est plutôt long. Aussi, elle est déconseillée pour ceux ayant été exposés directement à la maladie.

Les conseils Equitanet

Malgré la régression de l’épidémie de rhinopneumonie, nous vous conseillons de rester attentif à l’état de santé de votre animal. 

S’il présente certains symptômes pouvant faire penser à cette pathologie, comme de la fièvre, de la toux ou encore un important affaiblissement, ou tout simplement en cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire. Différentes analyses existent pour diagnostiquer la rhinopneumonie, et notamment le test PCR sur la base d’un prélèvement nasopharyngé ou de liquide céphalo-rachidien.

N’attendez pas pour isoler votre animal des autres chevaux si vous avez une incertitude concernant sa santé, et surtout pensez bien à respecter des mesures d’hygiène strictes lors des contacts avec un animal malade ou potentiellement malade.

N’oubliez pas que la vaccination peut permettre de réduire les symptômes de cette affection, n’hésitez donc pas à demander conseil à votre vétérinaire.

Nouveau site Equitanet !

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Nous sommes situés à proximité de Lyon, mais notre force est de pouvoir vous offrir un service à distance avec tous les avantages d’un assureur local : connaissance de nos clients, écoute, conseil et recherche des solutions les plus adaptées à votre demande sont nos points forts.

Nous disposons d’une équipe consacrée uniquement aux particuliers, d’une autre pour les clients professionnels et d’un service sinistre spécifiquement dédié pour répondre à l’ensemble de vos besoins le plus rapidement et le plus efficacement possible. 

Nous cherchons constamment à vous épauler pour trouver les solutions d’assurance qui vous correspondent que ce soit en termes de qualité ou de prix, mais aussi en cas de sinistre.

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Que retrouver dans notre nouveau site internet?

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Zoom sur nos offres principales

Nos offres chevaux

Lorsqu’on est cavalier propriétaire, notre compagnon est bien plus qu’un simple animal : c’est un véritable membre de la famille. Cependant, en cas de blessure, de coliques ou de maladie, les frais vétérinaires peuvent vite être une contrainte. Garantir son cheval est donc devenu quasiment incontournable afin de prévenir les grosses factures et de pouvoir assurer le bien-être de son animal quoi qu’il arrive. 

Pour répondre à votre besoin, Equitanet propose une gamme complète d’assurances pour les chevaux, parmi lesquelles :

  • Les assurances de Responsabilités Civiles : essentielles aux cavaliers propriétaires, elles sont souvent malheureusement négligées ou inconnues. Pourtant, elles permettent de garantir les dommages que votre cheval et vous-même pourriez causer à autrui et doivent par conséquent être l’une de vos priorités ; 
  • L’assurance en mortalité de son cheval : la perte de son compagnon pour un cavalier est une épreuve particulièrement difficile durant laquelle il est important d’être soutenu : nous sommes donc à l’écoute de nos clients pour les accompagner, les conseiller et leur permettre de franchir ce douloureux obstacle. L’assurance mortalité permet de couvrir la valeur financière de votre animal et de vous dédommager en cas de décès de celui-ci. Nous proposons également une option pour indemniser l’incinération de votre équidé ;
  • Les garanties en cas d’accident : elles permettent de vous aider à régler les factures du vétérinaire si votre cheval est victime d’un dommage : chute, blessure… ;
  • L’assurance des frais vétérinaires liés aux coliques : première cause de mortalité chez les équidés, les coliques peuvent avoir de lourdes répercussions pécuniaires pour le propriétaire, notamment si elles nécessitent une chirurgie ;
  • La couverture des frais vétérinaires en cas de maladie, par exemple s’il souffre d’une pathologie virale ou bactérienne .

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Les assurances des cavaliers

Mais Equitanet n’assure pas uniquement les chevaux ! Nous proposons également toute une gamme pour les propriétaires et les cavaliers.

Bien sûr, nous pouvons garantir votre moyen de transport, comme votre véhicule, votre van ou votre camion. Nous avons différentes solutions pour vous assurer sur la route, afin de voyager en toute sécurité ! 

En plus de cela, nous disposons d’autres types de garanties, comme pour votre habitation par exemple, mais aussi pour vous, en tant que cavalier. En effet, il est essentiel de vous protéger personnellement, une chute étant malheureusement vite arrivée en équitation. Nous pouvons vous fournir des solutions pour vous, si vous êtes victime d’un accident.

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Et les professionnels ?

Nous proposons également toute une gamme de produits destinés spécifiquement aux professionnels de l’équitation. Forts de notre expérience, nous avons des solutions de garanties pour de nombreuses activités professionnelles, mêmes celles les moins connues.

Nous pouvons vous conseiller pour garantir :

  • Votre Responsabilité Civile Professionnelle, essentielle pour votre activité et les dommages que vous pourriez causer à quelqu’un ;
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  • Vos véhicules professionnels ou votre flotte, 
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N’hésitez pas à nous contacter par téléphone ou par mail afin que nous puissions faire le point sur votre recherche et trouver ensemble les solutions les plus adaptées.

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Retrouvez-nous sur le nouveau site d’Equitanet

Quel que soit votre cas, que vous soyez cavalier, propriétaire d’un cheval ou professionnel du monde équestre, n’hésitez pas à visiter notre tout nouveau site internet, et à prendre contact avec nous pour plus de renseignements sur nos prestations. 

Nos équipes sont également à votre disposition par téléphone au 04.74.63.83.32, mais aussi par mail. Ensemble, nous pourrons vous apporter des conseils, étudier votre situation et vous proposer les solutions les plus adaptées à votre besoin.

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Le coronavirus et les chevaux

Avec la crise sanitaire qui nous touche actuellement, beaucoup de cavaliers et amoureux des chevaux se posent des questions quant à la propagation de la COVID, notamment en ce qui concerne les équidés. Ces animaux sont-ils à même de contaminer l’Homme, ou au contraire, peut-on leur transmettre le virus ? Peuvent-ils être malades ? Faisons un point sur la situation.

Différentes formes de coronavirus

Le mot « coronavirus » tel que nous l’employons actuellement est en réalité un terme très générique. En effet, les coronavirus constituent une famille virale, pouvant entrainer des maladies respiratoires, mais aussi digestives, hépatiques ou encore neurologiques. Ces virus touchent de nombreuses espèces animales (sauvages ou domestiques) et souvent chacun est propre à une espèce. 

Parmi les plus connus, on peut citer la péritonite infectieuse féline (PIF du chat), une pathologie très contagieuse qui a des répercussions sur le système digestif de l’animal.

Par ailleurs, il existe également un type de coronavirus qui frappe spécifiquement les chevaux.

Le coronavirus équin

Des cas de coronavirus sont recensés depuis 1999 au Japon, aux États-Unis ainsi qu’en Europe chez les équidés. 

Cette maladie appelée coronavirus équin (ou encore coronavirus entérique équin) se transmet entre les chevaux par voie oro-fécale : le virus est excrété dans les crottins. L’animal est contagieux pour ceux de son espèce durant 15 à 20 jours. Le virus est plus actif d’octobre à avril.

Chez l’équidé, l’affection dure environ une semaine et se manifeste par des troubles digestifs (tels que des crises de coliques ou de diarrhées) ainsi que de la fièvre, une perte d’appétit et de la léthargie. Il y a peu de cas de décès.

Le diagnostic se fait par une analyse des crottins, et il n’y a pas de solutions pour éradiquer le virus. Le traitement proposé va simplement permettre d’apaiser le cheval et de soulager ces symptômes. Il n’existe pas de vaccin chez l’équidé.

Lorsque son animal est touché par le coronavirus équin, il est impératif de l’isoler, car il est très contagieux : les autres chevaux ne doivent pas être en contact avec lui ou ses excréments. De même, ses équipements (couverture, brosse, thermomètre…) ne doivent pas être partagés. Il faut être vigilant pour ne pas devenir vecteur du virus soi-même : le cheval malade doit être manipulé et soigné en dernier.

La covid-19

La COVID-19 est une forme touchant particulièrement l’espèce humaine. Il s’avère qu’aucun cas de diffusion de l’Homme vers un cheval n’a été rapporté à ce jour, et le virus ne semble pas transmissible aux animaux. Les chevaux n’encourent pas de risques en étant en contact avec une personne malade.

Mais attention, ils peuvent être porteurs du virus sur leurs poils et par conséquent devenir vecteurs. Néanmoins, la durée de vie du coronavirus à l’air libre et sur le pelage d’un animal est assez courte, ce risque est donc peu élevé. 

Conclusion

La COVID-19 n’est donc pas dangereuse pour le cheval. Par contre, ils peuvent potentiellement porter le virus et le transmettre à l’Homme.

Chevaux mutilés : le mystère perdure

Comme nous l’avions évoqué dans notre précédent article, depuis plusieurs mois de nombreux actes de cruauté envers les chevaux sont recensés sur le territoire français. Et si les inquiétudes des propriétaires d’équidés sont actuellement plus centrées sur les problèmes d’organisation liés à la crise COVID, ils n’oublient pas que ces actes continuent, et ce malgré le contexte sanitaire.

Moins de mutilations depuis l’automne

Depuis septembre, les cas de mutilations d’équidés semblent en baisse, néanmoins ils restent toujours présents. Au cours des derniers mois, pas moins de 200 enquêtes ont été ouvertes pour plus de 400 signalements. 

Il s’avère que de nombreuses affaires se sont révélées avoir une cause accidentelle ou naturelle. Cependant l’intervention humaine demeure fortement suspectée dans 1 cas sur 6. Les investigations sont donc toujours en cours. Les procédures seront probablement longues, plusieurs pistes étant encore explorées, comme celles de jeux morbides, de pratiques satanistes, ou d’une bande organisée. 

Par ailleurs, l’affaire semble aussi s’élargir à d’autres acteurs du monde agricole, quelques signalements de bovins mutilés ayant également été recensés.

Les aides aux particuliers et aux professionnels du monde équestre

Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a demandé la mise en place d’un numéro vert le 9 septembre dernier. Ce numéro, le 0 800 738 908, permet à des agents spécialisés de l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Équitation) d’offrir un accompagnement et un soutien psychologique aux propriétaires d’équidés.

Par ailleurs, particuliers comme professionnels peuvent aussi compter sur le renfort des agents de l’État. Depuis plusieurs mois, des patrouilles sont en effet réalisées par les gendarmes, ainsi que des campagnes de sensibilisation.

Certaines collectivités territoriales vont même au-delà, en proposant des subventions pour épauler les professionnels du secteur hippique et les aider à s’équiper en moyens de surveillance. C’est notamment le cas de la Région Rhône-Alpes qui a alloué un budget de 100 000 € pour l’installation de caméras.

Les particuliers et gérants de structures n’ont cependant pas attendu le soutien de l’État pour assurer la protection de leurs animaux. De nombreuses patrouilles privées ont vu le jour, quelques fois avec l’appui de personnes nomades extérieures. Ces rondes, pour la plupart nocturnes, sont tolérées par les gendarmes dans la mesure où les groupes ne tentent pas de se faire justice eux-mêmes et qu’ils n’utilisent pas d’armes.

Une surveillance compliquée et de nouveaux stress

Beaucoup de propriétaires d’équidés semblent aujourd’hui épuisés par la situation en raison de la progression difficile des enquêtes et de la protection accrue de leurs chevaux.

Et en plus du stress qu’ils subissent, le retour du confinement soulève un certain nombre de questions, notamment celle sur la pérennité des surveillances nocturnes. 

Pour le moment, aucune autorisation officielle n’a en effet été prévue pour les détenteurs d’équidés, hormis l’attestation concernant la possibilité de leur apporter les soins indispensables. Certaines préfectures, comme celle de la Haute-Vienne, sont néanmoins plus enclines à la souplesse et la tolérance en raison des crimes commis sur les animaux au cours des derniers mois.

Précédent article sur le sujet :

Chevaux mutilés : La mystérieuse affaire qui inquiète les cavaliers

Depuis plusieurs semaines, une vague de stress inonde le monde équestre suite au recensement de nombreux actes de cruauté sur des équidés en France. Oreilles coupées, lacérations, mutilations diverses et assassinats, l’inquiétude monte auprès des propriétaires de chevaux. 

Historique des agressions d’équidés

Les premiers cas répertoriés en France

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce phénomène n’est pas nouveau. En effet, le premier cas a eu lieu en 2014 et s’est déroulé dans la Loire. 

L’équidé retrouvé décédé par ses propriétaires, présentait une oreille sectionnée ainsi que des mutilations d’un globe oculaire et des mamelles. Par ailleurs durant la même nuit, d’autres animaux (deux brebis et un mouton) furent sauvagement tués.

Un rituel satanique est à l’époque évoqué, en raison du type de mutilations réalisées et de la date (quelques jours avant la Saint Winebald, une fête satanique).

Par la suite, plusieurs cas isolés ont également été répertoriés (dans le Lot et le Puy-de-Dôme), en novembre 2017, décembre 2018 et juin 2019. Ces faits montrent de nombreuses similitudes avec celui de 2014, comme la présence là encore d’une oreille coupée, les animaux ayant tous été trouvés sans vie.

Une recrudescence des mutilations en 2020

Tout s’accélère en 2020, avec l’apparition de nouveaux cas dès le mois de février. La localisation géographique des phénomènes est si large qu’ils sont constatés quasiment sur tout le territoire français. Plus de 30 agressions au total cette année, dont une vingtaine rien qu’en août. 

Les mutilations quant à elles évoluent. Au début chirurgicales, les lésions mentionnées tendent à devenir plus grossières. Si l’oreille sectionnée reste assez fréquente, de nombreuses blessures sont faites au cou, aux yeux, aux flancs, aux membres, et aux parties génitales. Les animaux ne sont pas systématiquement mis à mort, même si dans la majorité des cas en raison de l’importance des plaies, l’intention de tuer est bien présente. 

La variabilité des modes opératoires laisse à penser que ces actes ne relèvent pas d’un seul et même individu. La psychose gagne depuis les propriétaires de chevaux, qu’ils soient professionnels ou particuliers.

Des cas similaires à l’étranger

Quelques affaires semblables ont également été déclarées dans les pays limitrophes. Celles-ci ont amené les enquêteurs à constater que des précédents avaient aussi eu lieu à l’étranger. C’est par exemple le cas de celui que la presse surnommait « l’éventreur de chevaux », qui sévissait au Royaume-Uni durant les années 80 et 90. Là encore, les preuves et indices étant quasi inexistants, de nombreuses thèses étaient évoquées (entre autres celle de l’intervention de plusieurs individus isolés). Mais l’enquête n’a malheureusement jamais abouti. 

Où en sont les enquêtes en France ?

Pour le moment, aucune piste n’est exclue. En effet, les sévices ont lieu la plupart du temps la nuit, alors que les animaux victimes ne bénéficient pas d’une surveillance rapprochée de leur propriétaire. Ne disposant pas de traces ADN exploitables, de témoignages concrets concernant l’identité des agresseurs, ni de photos ou de vidéos, il est difficile pour la police de faire son travail.

Les 153 enquêtes en cours ont été ouvertes localement. Mais depuis peu, elles sont suivies par la Police Judiciaire, le Service Central du Renseignement Territorial (SCRT) ainsi que l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP). 

Les recherches ont pu avancer en raison de l’attaque de la nuit du 24 au 25 août au Ranch de l’Espoir dans l’Yonne. Le propriétaire de ce refuge pour animaux a surpris 2 individus qui, armés d’une serpette et non cagoulés, ont tenté de s’en prendre à lui ainsi qu’à ses chevaux. Il s’en est sorti avec une blessure au bras, ses équidés présentant quelques plaies. Ayant vu l’un de ses assaillants, la victime a pu établir un portrait-robot largement diffusé par la suite sur les réseaux sociaux. 

Malheureusement, il n’y a pour le moment toujours aucun indice concret sur l’identité et les motivations des agresseurs. Néanmoins, les moyens mis en œuvre pour tenter de les trouver sont conséquents : sensibilisation dans les territoires, drones, hélicoptères de surveillance, bornage téléphonique, analyses ADN et scientifiques sont en effet déployés. 

La solidarité entre propriétaires de chevaux

Les détenteurs et amoureux d’équidés font preuve d’une forte solidarité. De nombreux groupes sur les réseaux sociaux ont vu le jour pour relayer les informations importantes et les alertes. C’est notamment le cas de « Justice pour nos chevaux », créé sur Facebook par la propriétaire d’une des juments tuées durant le mois d’août et rassemblant plus de 20.000 membres.

L’entraide est également très présente pour surveiller les pâtures. Les nomades (tels que les camping-caristes) proposent leurs services afin de garder les animaux gracieusement et les voisins font généralement preuve d’une vigilance accrue.

Des patrouilles sont organisées dans de nombreuses régions afin de traquer les agresseurs et rodeurs. La gendarmerie les tolère, mais rappelle à ne pas se faire justice soi-même et surtout ne pas intervenir et prévenir les autorités lors de toute activité suspecte.

Néanmoins, elle craint aussi les potentiels débordements, l’inquiétude et la colère chez les propriétaires les poussant dans certains cas à s’armer de fusils durant ces rondes. D’ailleurs, cette angoisse grandissante alimente la propagation de fausses informations, en particulier sur les réseaux sociaux.

Quelles recommandations pour les propriétaires d’équidés ?

La Gendarmerie Nationale recommande vivement aux propriétaires de surveiller quotidiennement leurs équidés afin d’assurer une présence régulière auprès des animaux, vérifier qu’aucune intrusion douteuse n’ait eu lieu et dissuader les agresseurs. 

Il est préférable d’éviter de laisser le licol aux chevaux pour qu’ils ne deviennent pas des proies trop faciles. 

L’installation de caméras de chasse peut également s’avérer utile afin d’être alerté en cas de mouvements étranges, mais aussi pour prendre des photos ou des vidéos dans le but d’approfondir les enquêtes.

Il est important de rester vigilant face à ces gestes et de signaler tout comportement suspect ou tout acte malveillant en appelant le 17.

Quelles sont les sanctions encourues ?

Suite à ces attaques, de nombreux acteurs de l’équitation ont été profondément touchés, et c’est bien sûr le cas de l’ensemble de l’équipe d’Equitanet.

Certains organismes ont décidé de se porter partie civile au côté des propriétaires des chevaux victimes, tels que la Fédération Française d’Equitation, l’Ordre des Vétérinaires, la Société Nationale pour la Défense des Animaux, la Fondation Brigitte Bardot et 30 Millions d’Amis pour ne citer qu’eux.

Pour acte de cruauté commis sur un animal, les agresseurs encourent deux ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende.

Covid-19 : une question sur votre assurance ou sur la situation ? Contactez-nous !

Suites aux mesures prises par le gouvernement samedi soir concernant le Covid-19, toute l’équipe d’Equitanet reste à votre disposition par téléphone ou par email pour toute question.

Nous avons aménagé nos conditions de travail afin de pouvoir continuer à vous accompagner au quotidien du mieux que nous le pouvons.

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[Concours terminé] Gagne ton entrée pour Equita Lyon 2019 !

Equita Longines vous attend pour une nouvelle édition du 30 octobre au 3 novembre 2018 à Eurexpo (Lyon) !

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Publiée par EQUITANET ASSURANCES sur Samedi 12 octobre 2019

Bonne chances à tous·tes ! 🤞🍀

Assurance cheval : choisir une assurance généraliste ou spécialisée ?

Beaucoup de propriétaires de chevaux s’interrogent sur la nécessité d’assurer leur animal. Car même si ce n’est pas obligatoire, un cheval peut s’assurer.

On peut garantir son équidé pour les dommages qu’il pourrait causer à autrui (Responsabilité Civile) mais également pour ceux qu’il pourrait subir (décès, accident, maladie…).

Aussi, deux options sont possibles : faire confiance à son assureur généraliste ou se tourner vers une assurance spécialisée dans le monde équestre.

Assurance généraliste ou spécialisée pour son cheval : quelles différences ?

Pour garantir votre cheval, vous pouvez vous rapprocher de votre assureur généraliste. Ce sera l’occasion de n’avoir qu’un seul interlocuteur et de négocier vos garanties ou le prix de vos contrats.

Cependant, les échanges devront peut-être se prolonger s’il n’est pas habitué à couvrir ce type de risque ou s’il ne connait pas bien le monde de l’équitation.

De plus, il est possible qu’il n’ait pas l’expertise d’un assureur équestre et ce au risque d’être mal assuré en cas de sinistre.

En revanche, les assureurs spécialistes connaissent les besoins de leur clientèle.

Ils auront des offres plus pertinentes et pourront mieux vous conseiller sur les garanties en tenant compte des spécificités de votre situation.

La mise en place de votre contrat pourrait aussi être plus rapide avec un assureur spécialisé. D’ailleurs dans certains cas, le devis et la souscription du contrat d’assurance peuvent même se faire directement en ligne.

Un assureur spécialisé vous conseillera également sur les autres garanties liées au monde équestre.

Il pourra par exemple vous proposer des solutions adéquates pour garantir votre véhicule, votre van ou encore l’assistance de vos chevaux.

Comparez le service, les garanties et les prix avant de faire votre choix

Qu’il soit généraliste ou spécialiste, pour bien choisir votre assureur il faut comparer les prix mais aussi les garanties.

Car au-delà des échanges lors de la souscription, c’est avant tout pour vous protéger en cas de sinistre que les services de votre assureur seront indispensables.

Si vous avez des questions ou que vous souhaitez avoir un avis sur vos garanties ou un conseil, n’hésitez pas à contacter Equitanet.

Les bienfaits du shiatsu sur le cheval

Connaissez-vous le shiatsu ? C’est une méthode de soins issue de la médecine traditionnelle chinoise. Le shiatsu intervient par le toucher sur certaines parties du corps (les méridiens, les canaux de circulation de l’énergie), pour rétablir ou améliorer la libre circulation de l’énergie dans le corps. Cette pratique est utilisée tant chez l’homme que chez le cheval. C’est une médecine à part entière, reconnue par le Ministère de la santé au Japon depuis 1955.

Opportune Coste, praticienne certifiée shiatsu équin depuis 2004, nous livre tous les secrets du shiatsu.

Quels sont les bienfaits du shiatsu chez le cheval ?

Le shiatsu est une méthode globale. Sur le cheval, elle aura des répercussion sur le système digestif, hormonal, immunitaire, lymphatique, ostéo-articulaire et psychologique.

Le shiatsu s’adresse à tous les chevaux : que ce soit pour améliorer la souplesse générale, pour la récupération après l’effort, pour l’élimination des contractures musculaires ou pour apaiser les troubles du comportement chez les chevaux stressés.

C’est une méthode de soins douce et naturelle, qui ne présente pas d’effets secondaires néfastes pour l’organisme.

Quand faire appel au shiatsu pour son cheval ?

Opportune Coste nous livre son expérience :

« Le shiatsu peut être utilisé en complément du traitement vétérinaire, mais aussi en préventif avant une période de travail intense. Le shiatsu pourra aussi aider au maintien d’un état de santé optimum lors des changements de saison, qui peuvent impacter sur l’énergie du cheval. »

Comment se déroule une séance de shiatsu équin ?

Le praticien va exercer durant la séance des pressions des paumes, des mains, des doigts, sur le corps du cheval, ainsi que des étirements et rotations des membres.

Opportune Coste lors d’une séance de shiatsu avec un cheval

« Durant ces 45 minutes de séance, le cheval va profiter d’un moment de détente et de bien-être, explique Opportune. Le shiatsu favorise aussi la libération d’endorphines (anti-inflammatoires naturels) qui induit une profonde relaxation. » Mais cette relaxation n’est « que la partie émergée de l’iceberg »… La séance va durablement agir en profondeur sur l’ensemble des tissus et sur le fonctionnement des organes.

Si le shiatsu peut participer au soulagement de certaines douleurs ou de certains troubles comportementaux, il ne se substitue néanmoins pas à l’intervention d’un vétérinaire.

Coordonnées d’Opportune Coste, praticienne en Shiatsu pour chevaux et cavaliers
2, route des Haizettes 78490 Grosrouvre
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Tout savoir sur la spiruline : les bienfaits pour le cheval

Cet article est rédigé en partenariat avec Véronique Chouteau, nutrithérapeute équin et nutritionniste pour les cavaliers.

La spiruline, c’est quoi ?

La spiruline, de son nom scientifique spirulina Arthrospira Platensis (pour les intimes), est une algue bleu-vert. Cette algue d’eau douce tire son nom de sa forme en spirale. Ses propriétés nutritionnelles exceptionnelles la classe dans la famille des « super aliments » : source de protéines végétales, de vitamines, minéraux, antioxydants et acides gras essentiels.

La spiruline est adaptée en complément d’alimentation pour toutes les étapes de la vie du cheval, pour favoriser sa croissance, l’aider dans ses performances et assurer son bien-être.

Quand donner de la spiruline à son cheval ?

Son contenu hautement nutritif permet d’envisager un usage chez le cheval à différentes étapes de sa vie et notamment en soutien que ce soit en cas de suite de pathologies ou en cas d’efforts importants, notamment pour une meilleure récupération.

C’est la synergie et la biodisponibilité des composants de la spiruline qui sont intéressantes.

La spiruline dans la croissance du poulain

La spiruline sera intéressante pour sa richesse en bêtacarotène en cas de baisse de forme et si l’alimentation est essentiellement à base de foin de qualité moyenne à médiocre. Elle ne sera toutefois pas suffisante pour équilibrer sa ration.

La grande biodisponibilité des protéines de la spiruline sera également un supplément de choix pour participer à la croissance du poulain.

La spiruline pour le cheval athlète

Ici ce sont ses vertus anti-oxydantes qui seront une aide appréciable, la part protéique n’étant qu’exceptionnellement déficitaire chez le cheval athlète très complémenté. Son soutien en cas d’entrainement intense ou sur les phases de récupération sera apprécié et l’aidera pour une meilleure résistance (phycocyanine).

La spiruline pour le cheval retraité, âgé

A cet âge les difficultés d’assimilation peuvent survenir, tout comme certaines douleurs par exemple. La richesse des constituants de la spiruline, la synergie des éléments et sa vertu anti-inflammatoire pourront être d’une grande aide pour un maintien en bonne forme.

La grande richesse protéique très biodisponible sera un supplément bénéfique pour maintenir notamment la masse musculaire.

La spiruline pour la convalescence du cheval malade ou fatigué

De même que pour le cheval âgé, et outre sa synergie de nutriments, il faut noter que sa richesse en zinc et en phycocyanine (à l’origine de sa couleur bleu/vert) seront d’un secours certain pour aider à renforcer l’immunité.

La spiruline pour le traitement de certaines pathologies

Son action anti-inflammatoire et son exceptionnelle richesse en caroténoïdes (bêta-carotène majoritairement mais également zéanxanthine, lutéine…) permettent d’accompagner favorablement les épisodes d’allergies variées (cutanées, respiratoires notamment) et de soutenir les problématiques oculaires inflammatoires.

Par ailleurs, des études pourraient démontrer que la spiruline participe à limiter les problématiques de résistance à l’insuline et une meilleure gestion du poids chez le cheval concerné par le syndrome métabolique équin.

La spiruline pour le cheval
Si votre cheval n’aime pas le goût prononcé de la spiruline, petite astuce : vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme !

Quelles précautions prendre avant de donner de la spiruline à son cheval ?

Comme dans toutes supplémentations, il est important de voir pourquoi c’est nécessaire et de s’interroger sur la globalité de vie du cheval ou poney : son cadre, son alimentation, son activité, ses problématiques.

Même naturel, un produit peut être inapproprié ou contre indiqué.

Il est donc toujours préférable de demander conseil auprès d’un spécialiste (vétérinaire, nutritionniste) avant de démarrer une cure. En effet, quelques situations demandent prudence notamment chez les chevaux avec une faiblesse rénale par exemple (richesse en protéines).

La spiruline se donne plutôt en cure avec des dosages variables selon la problématique, de 15 à 30 g par jour pour un poney et de 30 à 60 g par jour pour un cheval, selon que l’on supplémente en entretien ou en cure plus intense. En règle générale on suggère une moyenne de 5 g à 10 g par 100 kg de poids pour une cure.

Vérifiez toujours sa provenance, la spiruline étant une algue qui capte les métaux lourds.

La forme la plus fréquemment proposée est la poudre. La spiruline a une odeur assez prononcée et un goût particulier qui peut surprendre votre cheval. Proposer progressivement et si vraiment réfractaire vous pouvez la mélanger avec du jus de pomme ou compote qui masque assez bien le goût.

Pour en savoir plus sur la nutrition du cheval :

Coordonnées de Véronique Chouteau, nutritionniste équin
www.equivitae.fr – 06 81 28 23 91