Les exonérations de responsabilité civile en milieu équestre

Les exonérations de responsabilité civile en milieu équestre

Découvrez les exonérations de responsabilité civile dans le milieu équestre, quelques détails et exemples pour mieux comprendre ce point crucial.

Qu’est-ce que la responsabilité civile ?

La responsabilité civile est l’obligation de réparer un dommage causé à autrui. Cette responsabilité peut être soit contractuelle, lorsque la victime et l’auteur du dommage sont liés par un contrat ; soit délictuelle lorsqu’une personne cause un dommage à autrui en dehors de tout lien contractuel.

Seule la responsabilité civile délictuelle sera abordée dans notre développement.

A côté du régime général prévu dans le Code civil, se trouvent des régimes spéciaux et notamment le cas particulier de la responsabilité du fait des animaux.
Ainsi, l’article 1385 du Code civil énonce que la personne responsable est « le propriétaire d’un animal ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage », c’est-à-dire la personne qui a la garde de l’animal, celui qui exerce les pouvoirs de direction, de contrôle et d’usage sur un cheval ou tout autre animal apprivoisé.

Quand fait-on appel à la responsabilité civile ?

L’article 1385 du Code civil prévoit un régime de responsabilité particulier, la responsabilité sans faute.

Ainsi, pour que le gardien soit responsable, trois éléments doivent être réunis :

  • Le fait dommageable (l’action du cheval)
  • Le préjudice de la victime
  • Le lien de causalité entre le fait dommageable et le préjudice

Les causes exonératoires de responsabilité civile

Toutefois, le gardien de l’animal dispose de moyens de défense pour éviter que sa responsabilité soit engagée.

  • La force majeure : la force majeure permet au gardien de l’animal d’être totalement exonéré de sa responsabilité. Cette première cause exonératoire s’entend d’un événement extérieur, imprévisible et irrésistible dans sa venue et dans ses conséquences.
  • L’extériorité : est le fait que l’événement soit étranger au gardien. Toutefois, ce caractère est difficile à établir et l’exigence de l’extériorité aboutit à restreindre les cas dans lesquels cette cause d’exonération peut être retenue.
  • L’imprévisibilité : un événement est jugé imprévisible lorsqu’il n’y avait aucune raison particulière de penser qu’il se produirait.
  • L’irrésistibilité : un événement est irrésistible lorsque le gardien de l’animal est dans l’impossibilité d’éviter le dommage.

Lorsque ces trois conditions sont réunies, la force majeure est établie et le gardien de l’animal sera totalement exonéré de sa responsabilité.

Cependant, les tribunaux l’admettent avec beaucoup de difficulté. En effet, ne constitue pas un évènement de force majeure :

  • Le fait de n’avoir pas pu rattraper son cheval échappé (Cass, civ 2e du 6 novembre 1985)
  • Le fait pour un conducteur de se rabattre sur la droite à la vue de chevaux en liberté sur la route (CA Paris 18 novembre 2002)
  • La faute de la victime : une faute de la victime peut libérer pour partie le gardien de l’animal à condition qu’elle ait concouru à la réalisation du dommage.
    Les tribunaux ont retenu qu’une faute simple était suffisante, ainsi la simple imprudence ou négligence de la victime suffit à entraîner la diminution de sa réparation. De plus, les tribunaux ne prendront en considération que la faute de la victime antérieure au fait dommageable.

Toutefois, pour que le gardien de l’animal soit totalement exonéré de sa responsabilité encore faut-il que la faute de la victime présente les caractères de la force majeure (extérieure, irrésistible et imprévisible) ; à défaut de quoi son exonération ne sera que partielle.

L’acceptation des risques

Le gardien de l’animal pourra également se voir exonéré de sa responsabilité lorsque la victime a implicitement consenti à la survenance éventuelle du dommage.
Toutefois, une telle exception ne pourra être invoquée que dans le cadre de compétitions sportives (phase de préparation à la compétition, terrains de détente…).

La faute du propriétaire non gardien

Lorsque la victime a également la qualité de gardien de l’animal, celle-ci ne pourra se retourner contre le véritable propriétaire pour obtenir réparation du dommage qu’elle a subi.

Toutefois, ce principe ne pourra s’appliquer lorsque la victime peut rapporter la preuve d’une faute du propriétaire, et notamment lorsque celui-ci a manqué à son obligation d’information.

La rédaction de cet article est réalisée avec la collaboration de Charline Dumont et Stéphanie Vallet des cabinets EPONA CONSULTING et EPONA JURIS, partenaires d’Equitanet.

Les assurés d Equitanet Assurances particuliers et professionnels peuvent s’appuyer quotidiennement sur leur expérience juridique spécialisée dans le milieu équin.

 

Quelles garanties cavalier ?

Quelles garanties cavalier ?

Garantie capital décès, accident corporels, protection des accidents de la vie ? Autant de solutions pour s’assurer en tant que cavalier mais à quoi correspondent-elles ?

Parmi les différentes garanties de cavalier, il existe 2 grandes familles de garantie pour se protéger lorsque l’on est sur un cheval :

  • garantir tous les cavaliers
  • garantir personnellement un cavalier

La garantie tous cavaliers

Il est en effet possible d’obtenir une garantie pour l’ensemble des cavaliers sur un cheval, sans désignation.

Ce type de garantie ne comprend pas d’énormes garanties mais permet de couvrir toutes personnes ayant un incident avec le cheval. Ce genre de garantie est souscrite avec le cheval.

La garantie personnelle du cavalier

Il existe également des garanties personnelles pour un ou une famille de cavaliers.

Ce type de formule permet de se garantir pour de multiples risques (indemnité journalières, invalidité, arrêt de travail, responsabilité civile chevaux confiés, etc.) et permettent d’avoir une garantie nominative sur un cavalier.

Plus onéreuse mais plus complète ce type de garantie permet d’être garanti dans la grande majorité des événement pouvant vous arriver lors de votre pratique de l’équitation.

Cheval = animal de compagnie ?

Est-ce qu’un cheval peut être considéré comme un animal de compagnie ? Certaines compagnies semblent avoir cette définition, voici quelques éléments de réponse.

On trouve assez facilement des solutions pour assurer son animal de compagnie sur internet : assurance chiens et chats essentiellement.

Attention de ne pas s’assurer par ce biais pour son cheval !

En effet les contrats d’assurance chevaux sont des contrats spécifiques qui n’ont rien à voir avec les contrats d’assurance chiens et chats ! Seuls sont concernés les chiens et les chats et en aucune manière les chevaux.

Nous vous invitons à vérifier dans vos contrats les définitions données pour les animaux de compagnies afin de bien vérifier la limite de garantie.

Revoir son contrat d’assurance cheval

Revoir son contrat d’assurance cheval

Vous souhaitez revoir vos garanties et vos conditions d’assurance pour votre équidé ? Rien de tel qu’un petit tour des compagnies du marché pour voir si vous pouvez faire des économies ?

Vous subissez une augmentation ? ou vous n’êtes pas sûr d’être bien assuré en tant que cavalier ?

Revoyez votre contrat d’assurance cheval auprès de votre assureur afin de vous assurer que votre cheval est bien assuré pour la bonne valeur et pour les bonnes activités.

Pensez bien à vérifier l’ensemble des variables qui constituent votre contrat : âge de votre cheval, activités pratiqués, lieu de résidence, valeur de votre cheval, couverture des responsabilités civile, couverture du cavalier, etc.

Autant de points qui constituent l’essence même de votre contrat et ses variables spécifiques.

Nous vous recommandons de revoir également vos garanties cavalier afin d’être parfaitement couvert en cas de sinistre, des garanties trop souvent mises de cotés par les cavaliers malheureusement.

Faut-il assurer son cheval ?

Faut-il assurer son cheval ?

L’assurance d’un cheval se développe petit à petit en France mais est-elle faite pour vous ? En avez-vous vraiment besoin ? Quelques éléments de réponse.
Vous vous posez certainement une question simple : faut-il assurer son cheval ?

Sachez dans un premier temps que l’assurance cheval n’est pas obligatoire.

Néanmoins vous devez peser le pour et le contre de l’assurance de votre cheval.
Sachez qu’inévitablement l’assurance mortalité et la garantie invalidité revêt un certain intérêt en fonction de la valeur de votre cheval.
Ces garanties étant directement liées à la valeur de votre cheval, elles représentent un intérêt important pour tout cheval ayant une certaine valeur.
Les garanties frais vétérinaires ne sont pas obligatoires elles non plus mais elles peuvent représenter des montant d’indemnité importante en cas de blessures et d’intervention chirurgicale.

Nous vous proposons d’analyser l’intérêt de l’assurance cheval dans votre cas de figure.

Comment assurer son van ?

Comment assurer son van ?

Alors que beaucoup pensent que l’assurance de votre véhicule couvre votre van, découvrez comment assurer convenablement cet élément indispensable. Au même titre qu’une assurance remorque l’assurance du van est d’une simplicité enfantine.
En effet, assurer son van revient à s’assurer au tiers ou en tous risques pour couvrir ou non les dommages qui arriveront à votre van.

Prenez garde à vous poser les bonnes questions concernant l’assurance van :

  • Quelle est la valeur réelle de mon van ?
  • Est-il nécessaire de l’assurer en tous risques ?
  • Suis je couvert en Responsabilité Civile circulation ?

Nos équipes sont à votre écoute pour vous aider dans toutes ces questions et les cas spécifiques.

N’hésitez pas à nous interroger pour toutes ces questions d’assurance van ou à directement estimer son coût !

Estimer la valeur de votre cheval

Estimer la valeur de son cheval

Découvrez quelques conseils pour savoir estimer à sa juste valeur votre cheval dans le cadre d’un contrat d’assurance ou d’une vente.

Pourquoi estimer de la valeur de son cheval ?

Comme de nombreux propriétaires, vous vous êtes certainement demandé quel était la valeur marchande de votre cheval.

Mis à part pour la vente de votre cheval, c’est une question inévitable lorsque l’on souscrit une assurance. En effet, le montant de l’assurance dépendra notamment de la valeur agréée du cheval. De plus, c’est à partir de cette valeur que sont calculées les indemnités versées en cas de mortalité ou d’invalidité.

Si l’acquisition de votre cheval est récente, le mieux est de l’assurer au prix de son achat. Toutefois, dans le cas contraire, de nombreux services en ligne permettent d’évaluer sa valeur.

Ils se basent entre autres sur les critères suivants : race, âge, sexe, discipline…

Où réaliser une estimation de la valeur de son cheval ?

  • Equirodi propose un système estimant la cote du cheval.
  • Cheval Eval, partenaire avec l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation, dispose d’un service d’estimation particulièrement détaillé.
  • Les Haras Nationaux ont réalisé un document très instructif sur les variables influant sur la valeur d’un cheval.

Toutefois, tous ces outils ne sont qu’une aide qui vous apporte une idée de la valeur de votre cheval, et les estimations peuvent varier d’un site à l’autre.

L’assurance cheval est-elle obligatoire ?

L’assurance cheval est-elle obligatoire ?

Obligatoire ou non ? Beaucoup d’internaute se posent cette question cruciale pour éviter d’opter pour une assurance cheval. Découvrez la vérité sur cette question qui revient régulièrement dans les conversations de cavaliers.

Nous avons de nombreuses questions à propos des assurance chevaux comme vous pouvez vous en douter, mais un très grand nombre concerne l’obligation d’avoir une assurance cheval.

Que les plus économes se rassurent vous n’avez aucune obligation en tant que particulier d’avoir une assurance cheval.

Néanmoins il est possible qu’un centre équestre, un pension ou un haras vous oblige à souscrire un contrat responsabilité civile au minimum afin d’éviter les accidents (fréquents) qui peuvent intervenir dans le cadre de leurs activités.

Enfin, hormis la responsabilité civile, vous êtes en le principal lésé en tant que propriétaire si il arrive quelque chose à votre cheval (mortalité ou frais vétérinaire) car vous assumez les remboursements éventuels en cas d’accident.

3 méthodes testées pour se débarrasser des œufs de mouche

3 méthodes testées pour se débarrasser des œufs de mouche

Différents tests pour se débarrasser des œufs de mouche ! Les œufs de mouche sont une véritable plaie. Ils entretiennent le cercle vicieux du parasitage intestinal car le cheval peut les avaler en se léchant et son organisme en subir les dommages.

Le vinaigre

Passer du vinaigre tiède deux jours de suite sur les parties infestées pour que les œufs tombent d’eux-même.

Le rasoir jetable

Ôter délicatement avec un rasoir jetable. Il faut en prévoir plusieurs car les lames sont vite bourrées. La pierre ponce est également efficace ou bien le couteau à pamplemousse ou le gant de crin.

Mercryl Laurylé

Pour calmer ses démangeaisons et débarrasser ses chevaux des œufs de mouche, il faut mélanger 15 cuillerées à soupe de vinaigre, de 10 cuillerées à soupe de Mercryl Laurylé dans un litre d’eau tiède.
Ensuite badigeonnez sur les chevaux, soit avec une éponge, soit avec un vaporisateur. Efficacité garantie.

A vous de tester la plus efficace ! Et vous, qu’utilisez-vous ?

Retour de vacances : rappel pour les activités équestres

Retour de vacances : rappel pour les activités équestres

Petit rappel sur les risques liés à une activité équestres et leur couverture en cette rentrée scolaire.

Avant d’attaquer une nouvelle saison, il est recommandé de réviser ses classiques d’assurance ainsi que les garanties de vos prestataires :

  • Maréchal ferrant : quel est son niveau de responsabilité ?
  • Centre équestre pension : quelles sont les limites de mes recours ?
  • École d’équitation cours et perfectionnement : tous les élèves bénéficient-ils d’une garantie individuelle accident au dessus des garanties minimum données par la licence ?
  • Mon matériel équestre est-il bien couvert vol vandalisme casse accident… et en bon état ?

Autant de questions et bien d’autres à se poser « avant » le pépin plutôt qu’après… car il sera trop tard !