Votre cheval est-il sujet à la dermite estivale ? Que faire contre cette allergie ? Quelques éléments de réponse afin de mieux vous conseiller.
D’où vient la dermite estivale ?
L’origine de la dermite est encore assez mal connue mais on peut établir plusieurs facteurs. Ce serait une allergie provoquée par la présence d’insectes (voire même par la salive de moustique femelle, la cullicoïde) mais elle peut aussi être dûe à la chaleur, l’alimentation ou un problème de métabolisme. Les allergie cutanée en générales, peuvent être causées par des acariens, des champignons, l’alimentation (pomme de terre, drêches…), des produits d’entretiens du cuir, des cosmétiques équin ou de certaines plantes (ortie, chardons, euphorbes…). La photosensibilisation peut également jouer un rôle important. On appelle photosensibilisation une allergie au soleil, souvent dû à l’ingestion de certaines plantes ou d’un médicament. Parmi les plantes causant la photosensibilisation, on peut citer le millepertuis.
Qui sont les chevaux sujets à la dermite ?
Les chevaux à la peau fragile ont plus de chance d’être victime de la dermite. La peau blanche ou rose à plus de chance d’être atteinte. Certaines races, comme les appaloosas sont plus sujets à la dermite.
Comment la combattre ?
Avant toute chose, un seul mot d’ordre : PRÉVENTION !
Ce n’est pas au moins de juin qu’on se demande ce qu’on va faire cette année pour éviter le désastre ! Si votre cheval est sujet à des dermites impressionnantes, tout doit être mit en oeuvre pour le protéger au maximum.
Tout l’hiver, donnez lui à manger dans sa ration de l’ail. L’ail, en « étant transpirée » produit une odeur insectifuge. En plus c’est bon pour la circulation du sang.
Plutôt que l’ail vendue au rayon Equitation, je recommande l’ail en poudre de notre cuisine. En effet, l’ail est souvent vendue sous forme de « chips à l’ail » (ne faites pas comme moi, ne goûtez pas ! Sinon vous risquez de rester célibataire dans les 6 mois qui suivent !). Or le cheval arrive à trier ses chips et risque de ne plus les manger. L’ail en poudre se fond mieux dans la ration.
Il faut lui donner de l’ail sur le long terme pour que cela fasse effet.
Dès que les beaux jours arrivent et à l’instant même où l’on voit sortir les premières mouches, il faut se jeter sur les produits préventifs ! Inutile de présenter la gamme Emouchine « la gamme de référence des ‘anti-mouches’ depuis plus de 50 ans. » Je ne vais pas citer tous les produits proposés, il y a de quoi faire.
Il est recommandé de vous pencher sur des produits à base de plantes. Perso, j’en avait marre de badigeonner mon cheval avec un truc qui pue l’éther.
Si votre cheval est très sensible à l’allergie, la prévention ne suffira pas ! La dermite sera là et là, on attaque le traitement ! Il faut à la fois soulager le cheval pour qu’il arrête de se gratter, désinfecter ses plaies et continuer à essayer de se débarrasser des insectes !
Là encore il est recommandé des huiles calmantes et répulsives. En plus, ça sent bon et ça ne pique pas. Et ça vous donne un prétexte pour poupouiller votre cheval plus longtemps en le massant.