Prendre soin des dents de mon cheval

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L’alimentation possède un rôle fondamental dans le bien-être et la santé de nos équidés. Mais, plus encore que le soin porté au choix de leur nourriture, il est primordial de veiller à ce que nos chevaux soient en mesure de l’assimiler correctement, et cela passe tout d’abord par une bonne hygiène bucco-dentaire.

Premier niveau du système digestif, les dents de votre compagnon assurent en effet les prémisses d’un fonctionnement optimal de tout son organisme !

La dentition du cheval

Détour dans la bouche de mon cheval

Les dents du cheval ainsi que la bouche et les lèvres forment le début de l’appareil digestif et jouent donc un rôle majeur dans son alimentation.

Le cheval possède 36 dents pour les femelles et 40 pour les mâles, réparties de la sorte :

  • 12 incisives ;
  • 24 molaires et prémolaires ;
  • 4 canines (uniquement chez les mâles et certaines femelles).

Pour s’alimenter, le cheval trie les plantes à l’aide de ses lèvres et de ses vibrisses. Cette sélection lui permet de ne pas manger de végétaux toxiques. Puis, il les attrape grâce à ses incisives, tranchantes, qui peuvent couper l’herbe même très rase.

Ensuite, les molaires et les prémolaires vont lui servir à broyer sa nourriture, avant qu’elle soit conduite au niveau de l’estomac.

Entre les incisives et les prémolaires se trouvent les barres. Il s’agit d’une zone dépourvue de dents, lieu de transition entre l’aliment qui vient d’être sectionné par les incisives et celui qui est en cours de broyage par les molaires.

La mastication correspond donc à la première étape de la digestion, et elle est essentielle. En effet, pour récupérer suffisamment de nutriments et ainsi faire fonctionner au mieux son organisme, chaque être vivant doit avoir un système digestif parfaitement efficace, du début à la fin.

L’évolution de la dentition

Comme pour l’être humain, le cheval possède dans sa jeunesse des dents de lait qu’il va perdre avant l’âge de 5 ans pour faire place à ses dents définitives.

Les dents des équidés ont la particularité d’être dites hypsodontes : elles ont une croissante constante tout au long de la vie du cheval et poussent de 2 à 3 mm par an. Cela lui permet d’éviter une usure précoce : en effet, à l’état sauvage ou lorsqu’il vit dans de grands espaces, il passe une bonne partie de sa journée à se nourrir (entre 15 et 20h) ce qui induit de multiples contraintes sur sa dentition.

Avec l’âge et les différents problèmes de santé que l’animal peut rencontrer au cours de sa vie, les dents vont changer en forme, mais aussi en nombre, car il peut en perdre. De plus, le mode d’alimentation joue un rôle très important : si la pousse des dents est constante pour équilibrer une usure naturelle liée à une alimentation quasi continue, le fait de la réduire ou d’opter pour une nourriture plus moderne et facile à mastiquer va entraîner également des difficultés sur le long terme.

Les désordres dentaires chez les chevaux

La dentition du cheval peut faire face à des désordres. Bien sûr, si certains troubles n’ont que peu d’impact sur sa vie, d’autres au contraire peuvent entraîner des douleurs ou des problèmes de mastication par exemple qui peuvent, au fil du temps, avoir des conséquences désastreuses sur la santé de l’animal.

Les dents de loup et les dents de cochon

Les dents de loup et les dents de cochon sont des dents vestigiales qui peuvent apparaître (avant l’âge d’un an en général). Ces dents n’ont aucun intérêt physiologique, mais peuvent quelques fois créer des douleurs ou des gênes notamment si le cheval doit porter par la suite un mors dans le cadre de son utilisation.

Les défauts d’usure des dents du cheval

Les dents du cheval sont adaptées pour combler l’usure précoce liée à leur mode d’alimentation naturelle. Cependant, lorsqu’ils sont complémentés ou qu’ils n’ont pas un accès à une nourriture de façon constante et à volonté, elles s’éliment bien moins vite. Elles vont continuer de pousser régulièrement, ce qui va créer des excroissances d’émail appelées crêtes ou pointes, qui peuvent être à l’origine de surdents aux bords tranchants. Les surdents se trouvent sur les molaires, et peuvent avoir pour conséquence des douleurs par frottement répétitif du côté de la joue ou de la langue de l’animal.

De même, certaines malformations de la mâchoire, comme le prognathisme par exemple, vont entraîner une usure inégale des dents.

Les infections et les traumatismes

La bouche du cheval peut être le lieu d’infections et de traumatismes. C’est notamment le cas lors de l’ingestion d’un aliment pourvu de morceaux provocants des blessures, comme les ronces, mais également par l’accumulation de nourriture dans les espaces entre les dents (diastèmes). Il peut aussi souffrir de caries, de troubles de la perte des dents de lait ou encore d’abcès.

Les traumatismes de la bouche (par coup de pied, ou par accident par exemple) peuvent causer des fractures dentaires, qui vont devenir le lieu d’une infection si des soins appropriés ne sont pas réalisés ou que la dent n’est pas retirée.

Le cas des vieux chevaux

Avec l’âge, les équidés vont également perdre leurs dents. Cela est souvent dû à la rupture du ligament qui lie la dent à la mâchoire. La pousse dentaire est aussi grandement ralentie lorsque le cheval devient plus vieux.

Perte d’une dent : impact sur la dent opposée

La bouche du cheval est constituée de deux parties : la mâchoire supérieure et la mâchoire inférieure, et sur chaque mâchoire se trouve le même nombre de dents. Par conséquent, dans une bouche constituée normalement, chaque dent sur la mâchoire supérieure possède une dent opposée sur la mâchoire inférieure. Ainsi, durant la mastication, elles se rencontrent et le frottement engendré les use de façon naturelle.

Or, lorsque le cheval perd une dent, ce phénomène va être altéré : la dent opposée à celle perdue va continuer de pousser et son érosion sera moins importante. Avec l’âge, elle peut aussi créer une « marche », et gêner à la mastication. C’est également un fait observé lorsque l’animal possède un défaut d’alignement des dents.

Quelles sont les conséquences des problèmes dentaires ?

Un cheval qui souffre de problèmes dentaires va présenter certains signes qui doivent vous alerter. On peut noter entre autres les symptômes suivants :

  • Il peut se nourrir de façon lente, voire recracher de la nourriture ;
  • L’analyse de ses crottins montre des fibres peu mastiquées ou très longues ;
  • Une odeur buccale désagréable signe d’une infection ;
  • Perte d’état, maigreur ;
  • Douleurs lors du travail, en particulier s’il est monté avec un mors.

Mon cheval a des soucis dentaires, que dois-je faire ?

Si votre cheval présente des troubles qui vous font penser à des soucis dentaires, vous pouvez vous tourner vers un technicien dentaire équin (ou dentiste équin), pour prendre rendez-vous pour votre animal.

Lors de la séance, le praticien va tout d’abord procéder à un examen minutieux des parties externes (lèvres et tête) puis des incisives de votre compagnon. Ensuite, avec un speculum (ou un pas d’âne), il va maintenir la bouche de l’équidé ouverte afin de vérifier l’état des dents et l’occlusion (c’est-à-dire le bon emboîtement des dents). Il en profitera pour s’assurer de l’absence d’infections ou d’abcès pouvant le gêner, et s’il présente des surdents ou des pointes d’émail, il va les ôter à l’aide d’une râpe spécifique.

Si besoin, il peut également procéder à l’extraction des dents de loup ou de cochon, cependant si une sédation est nécessaire, seul le vétérinaire pourra la pratiquer.

Durant l’examen, le cheval peut avoir peur : pour lui, c’est une technique impressionnante tout d’abord, car on maintient artificiellement sa bouche ouverte à l’aide d’un appareil, mais aussi, en raison du bruit de la râpe qui peut l’effrayer.

Le dentiste, un acteur des soins récurrents du cheval

Au même titre que la maréchalerie ou l’ostéopathie, les soins dentaires doivent faire partie du protocole des actes courants de l’entretien du cheval domestique. On préconise une visite annuelle du technicien dentaire afin de s’assurer régulièrement du bon état de la bouche de votre compagnon.

Dans la majorité des cas, le dentiste n’est pas vétérinaire : il ne sera donc pas autorisé et formé pour traiter des pathologies et va uniquement venir réaliser l’entretien des dents de votre compagnon.

Le métier de dentiste est reconnu et réglementé. Il doit justifier d’un titre professionnel de Technicien Dentaire Équin enregistré au RNCP et délivré par la FFTDE (Fédération Française des Techniciens Dentaire Équins), et le professionnel doit posséder une assurance de Responsabilité Civile de dentiste équin.

Conclusion

Parmi les soins courants des équidés, celui apporté à ses dents est véritablement à prendre en considération : ce sont elles qui permettent à votre cheval de s’alimenter correctement. Les problèmes dentaires peuvent donc avoir des répercussions catastrophiques sur son bien-être. Afin de vous prémunir de tout risque, pensez à faire examiner votre cheval par un dentiste équin au moins une fois par an.

N’oubliez pas que la moindre infection peut déclencher une cascade de conséquences et affecter grandement la santé de votre compagnon. Pour vous aider à subvenir à ses besoins et à régler vos frais vétérinaires, nous sommes à vos côtés pour vous proposer nos solutions personnalisées. Contactez-nous pour réaliser une étude !

Quels métiers exercer dans la filière équine ?

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Travailler auprès des chevaux est un rêve partagé par un grand nombre de jeunes cavaliers ou mordus d’équitation. En effet, chaque année, des milliers de licenciés envisagent de faire de leur passion un métier.

La filière équine est en constante évolution et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle offre une diversité de carrières insoupçonnées, accessibles à tous les profils, même ceux qui ne souhaitent pas être en contact direct avec les chevaux au quotidien.

Dans cet article, nous allons explorer les différentes branches des métiers du cheval. L’objectif est de vous aider à élargir vos perspectives professionnelles et de découvrir que travailler dans ce secteur peut prendre bien des formes, toutes aussi passionnantes les unes que les autres.

Éduquer, soigner, monter et transmettre : au plus proche des chevaux

Lorsqu’on envisage de travailler dans le domaine équestre, ce sont souvent les métiers les plus visibles qui viennent immédiatement à l’esprit: il s’agit de ceux qui permettent généralement un contact quotidien avec les chevaux, dans les écuries, sur les terrains de concours ou dans les cliniques vétérinaires.

Moniteur d’équitation

Le métier de moniteur d’équitation est l’une des professions les plus connues et choisies dans le monde équestre. Le moniteur encadre les cavaliers débutants ou confirmés dans le cadre de l’apprentissage de ce sport. Au-delà de l’enseignement technique, son rôle est multiple allant à la fois de gestionnaire à soigneur, en passant par l’éducation du cheval.

Palefrenier-soigneur

Le palefrenier-soigneur est le professionnel qui connaît souvent le mieux les chevaux dont il s’occupe. Il assure leur confort et leur entretien au quotidien, comme le nourrissage, les soins, ou encore le nettoyage des boxes. Il joue un rôle clef dans la détection précoce des problèmes de santé ou de bien-être général chez les animaux dont il a la garde.

Ce métier réclame de la rigueur, une grande endurance physique, ainsi qu’un véritable amour des chevaux. C’est parfois un tremplin vers d’autres carrières comme celle de groom, de cavalier professionnel ou encore de gérant de structure équestre.

Cavalier professionnel

Le cavalier professionnel est un expert de l’équitation, au sens premier du terme. Souvent spécialisé dans une discipline particulière (obstacle, dressage, courses…), il travaille en lien direct avec les éleveurs, les propriétaires et les structures équestres. Il intervient le plus souvent pour entrainer les chevaux de sport en compétition, mais également pour les éduquer, ou pour les valoriser dans le cadre de la vente. Il peut être salarié d’une écurie privée ou exercer en tant qu’indépendant.

Ces métiers exigent un engagement fort, physique, mais offrent une proximité immédiate avec les équidés. Pour ceux qui souhaitent allier passion et travail au plus près des animaux, ces carrières restent généralement des voies privilégiées.

Transporteur de chevaux

Le transport de chevaux est une activité très cadrée et souvent délicate : le chauffeur se doit en effet de se conformer à la réglementation en vigueur quant au transport d’animaux vivants, être titulaire d’un permis et de formations adaptées, connaître les règles de respect du bien-être des équidés et savoir gérer les situations de stress, notamment lors de l’embarquement ou si l’animal voyage mal.

Les métiers du soin et de la santé équine

Vétérinaire équin

Le vétérinaire équin intervient pour diagnostiquer, soigner et prévenir les pathologies ou blessures. Expert de la médecine vétérinaire, il exerce souvent en clinique, mais se déplace également à domicile ou dans les écuries. Cette profession exige un haut niveau scientifique et des études longues, il faut en effet compter entre 7 et 8 ans après le bac dans une école nationale vétérinaire (ENV) pour y accéder.

Les métiers techniques : ostéopathie, maréchalerie, dentisterie…

Mais la santé des chevaux ne repose pas exclusivement sur les vétérinaires, et de nombreux autres professionnels exercent des métiers paramédicaux spécifiques, comme par exemple l’ostéopathe, le maréchal-ferrant ou encore le technicien dentaire équin.

L’ostéopathe équin travaille sur la locomotion, la souplesse ou encore les troubles articulaires. Il doit acquérir certaines notions indispensables de pratique et d’anatomie des animaux, mais aussi savoir comprendre leur comportement pour exercer au mieux son métier.

Le maréchal-ferrant quant à lui est un acteur essentiel du bien-être du cheval. Il intervient pour les soins réguliers des pieds de l’animal, en posant ou non des fers et en maintenant la bonne santé du pied.

Le dentiste ou technicien dentaire équin assure l’équilibre bucco-dentaire du cheval. La bouche est en effet une zone sensible et des douleurs ou une pathologie à ce niveau peuvent entraîner un inconfort, des problèmes d’assimilation des aliments voire des troubles du comportement.

Pour exercer, l’ostéopathe, le maréchal-ferrant et le dentiste doivent suivre une formation spécifique.

Créer et gérer sa propre structure équestre

Si les métiers plutôt traditionnels sont bien connus, de nombreuses autres postes plus orientés vers la gestion globale d’entreprise restent quelques fois dans l’ombre. Pourtant, ils jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement de la filière et sont souvent accessibles à des profils polyvalents.

Propriétaire de centre équestre et gérant d’écurie

Devenir propriétaire d’une structure, comme une écurie ou un centre équestre, est un projet qui attire de plus en plus de passionnés d’équitation. Mais derrière l’image bucolique d’une vie au contact des chevaux se cache une activité entrepreneuriale complexe qui demande de nombreuses compétences.

Véritable gestionnaire, son rôle est de coordonner les soins aux chevaux, d’encadrer l’équipe s’il y en a une, de s’occuper de la comptabilité, de la logistique des stocks, et se conformer à la réglementation en vigueur (accueil du public, responsabilité civile, normes sanitaires…). Par ailleurs, il nécessite aussi un sens relationnel et commercial approfondi.

Éleveur de chevaux

Le métier d’éleveur consiste quant à lui à sélectionner, faire reproduire et parfois éduquer et valoriser de jeunes chevaux, en les accompagnant jusqu’à leur mise en vente. Il s’agit d’une profession à la fois exaltante et exigeante. L’éleveur a l’avantage de pouvoir se spécialiser selon la ou les race(s) qui l’intéressent, ainsi que dans certains secteurs spécifiques.

Il requiert d’avoir des connaissances pointues aussi bien en génétique, en reproduction, en soins et en gestion administrative.

Ces métiers de gestion d’établissement ou de structure nécessitent un investissement personnel et financier important, mais permettent de construire un projet d’entreprise en lien direct avec sa passion.

Les professions alternatives autour du cheval

Beaucoup de jeunes cavaliers pensent que travailler dans le domaine équin implique obligatoirement d’être au contact direct des chevaux. Pourtant cette filière est aussi un secteur économique à part entière, avec ses entreprises, ses marques, ses médias et ses services. Cela ouvre la porte à de nombreuses carrières annexes accessibles à des profils très variés.

Les métiers commerciaux ou technico-commerciaux

Les marques spécialisées dans l’équipement du cheval et du cavalier, dans l’alimentation équine ou bien les produits vétérinaires ou de bien-être recherchent régulièrement des commerciaux capables de renseigner, conseiller, et vendre ainsi que de représenter leurs produits sur le terrain lors d’événements sportifs ou les salons. Ces métiers sont idéaux pour les personnes ayant une bonne connaissance et une proximité avec les chevaux, mais également une fibre commerciale.  

Par ailleurs, il est aussi possible de songer à créer sa propre marque, en devenant sellier, en fabriquant et commercialisant du matériel pour les cavaliers et leur monture ou encore des produits de soins.

Les métiers de gestion : exemple de l’assurance équestre

Le monde du cheval ouvre aussi la porte à tous ceux attirés par un cursus de gestion. C’est notamment le cas de l’assurance équestre, un domaine très spécifique qui nécessite une très bonne compréhension du secteur. Les compagnies spécialisées dans l’équitation, comme Equitanet, recrutent régulièrement des conseillers, des gestionnaires, des experts en sinistres voire des commerciaux. Le but étant de proposer aux cavaliers, aux propriétaires de chevaux et aux professionnels de la filière équine des garanties adaptées à leurs besoins.

Ces postes combinent en général des connaissances juridiques, une rigueur administrative et surtout une vraie écoute de la clientèle. Une formation en assurance voire en droit peut faciliter l’accès à ce secteur d’activité, mais n’est pas obligatoire.

Le droit et l’équitation

Le secteur équin peut générer de nombreux litiges lors des ventes de chevaux, des accidents voire des contentieux liés à des impayés par exemple. C’est là que peut intervenir l’avocat en droit équin. Ce métier s’adresse particulièrement aux juristes passionnés de chevaux, qui souhaitent conjuguer rigueur juridique et connaissance du terrain. L’avocat peut exercer dans la défense d’une partie, en représentant une personne ou une structure, mais peut également avoir un rôle important dans la rédaction de certains contrats ou dans le conseil juridique aux acteurs principaux du monde équestre.

Communication, marketing et événementiel

L’univers du cheval est également riche en évènements et il existe un grand nombre de professionnels dans ce domaine. Aussi, travailler dans une agence de communication, d’organisation ou au sein d’une marque peut constituer une excellente opportunité pour les cavaliers qui veulent travailler dans ce secteur.  Qu’il s’agisse de participer au lancement d’un produit, de gérer les réseaux sociaux d’une société, de coordonner la logistique de concours ou de manifestations, les missions peuvent être très diversifiées et sont souvent passionnantes.

Par ailleurs, il est aussi possible de se tourner vers les métiers du journalisme dans des revues spécialisées, mais également dans la photographie professionnelle.

Les métiers de la fonction publique

Le secteur public propose également des carrières liées à l’équitation au sens large, moins connues, mais toujours essentielles afin de soutenir et d’encadrer la filière équine.

Agent de l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Équitation)

L’IFCE est un établissement public placé sous la tutelle des Ministères de l’Agriculture et des Sports, et constitue un acteur central du monde équestre. Il regroupe les anciens Haras Nationaux, ainsi que le Cadre Noir de Saumur. Il intervient pour former les professionnels, gérer les bases de données (comme le SIRE), mais aussi pour développer et valoriser l’équitation en France. Les métiers de l’IFCE peuvent être divers : formateur, technicien d’élevage ou encore gestionnaire font partie du panel des activités pouvant y être exercées.

Inspecteur ou technicien sanitaire équin

Ces professions spécifiques dépendent de la DDPP (Direction Départementales de la Protection des Populations) ou des services vétérinaires. Leur mission est de contrôler l’état sanitaire des chevaux et de veiller au respect des réglementations en vigueur, notamment liées au bien-être animal.

Technicien en chambre d’agriculture

Au sein de la chambre d’agriculture, des techniciens spécialisés sont aussi présents pour accompagner les éleveurs et les structures agricoles, en les aidant dans leurs démarches administratives, en leur donnant des conseils sur la gestion de projets d’installation ou encore en organisant le suivi des filières territoriales.

Ces spécialistes sont au contact des personnes du terrain et jouent un rôle clef dans le soutien administratif des professionnels du monde équin.

Quelles formations pour travailler dans le monde du cheval ?

Quel que soit le métier envisagé, une formation adaptée est souvent indispensable pour exercer. Pour ceux au contact direct des chevaux, comme le moniteur, le palefrenier ou encore le cavalier, les diplômes les plus courants sont le BPJEPS Activités Équestres, le CAPA Palefrenier-soigneur ou le Bac Pro CGEH.

En ce qui concerne les professionnels de la santé équine, ils doivent suivre des parcours spécifiques plus ou moins longs selon le domaine choisi, reconnus par l’État ou par des organismes agréés.

Les métiers de gestion de structures nécessitent à la fois des compétences agricoles et de gestion, et il est en général recommandé de passer par un BTSA ou une licence professionnelle afin d’avoir toutes les connaissances requises au bon fonctionnement de l’entreprise.

Enfin, pour les professions plus en périphérie du monde équin, elles s’appuient sur des cursus souvent plus généralistes, tels que le commerce, le droit, ou bien le marketing. Dans ce cas, c’est avant tout la passion des chevaux qui pourra faire la différence lors du recrutement dans des entreprises spécialisées.

Pour choisir la formation la plus adaptée à son projet, que l’on soit étudiant ou en reconversion, il est conseillé de se rapprocher de son conseiller d’orientation ou encore d’un expert de la reconversion afin de mieux cerner la carrière sélectionnée.